Les vacances permettent d’explorer des horizons nouveaux. Pour faire plaisir à vos ados par exemple, vous pouvez les emmener aux USA. L’organisation d’un tel voyage implique bien sûr certaines formalités administratives. L’une d’elles est la demande ESTA. Retrouvez dans cet article des détails sur cette procédure, ainsi des astuces pour occuper vos ados pendant le vol.
L’ESTA, formalité préalable à tout voyage touristique aux USA
Avec l’ESTA, vous n’avez plus besoin d’un visa pour séjourner sur le territoire américain. L’obtention de l’autorisation ESTA comporte de nombreux avantages pour les personnes qui en bénéficient. Le premier d’entre eux concerne évidemment le visa.
Puisque ce dernier n’est plus nécessaire, vous pouvez vous organiser un voyage vers les USA avec des adolescents afin de leur faire plaisir. À ce stade, il convient toutefois de nuancer. L’ESTA ne remplace pas entièrement le visa ; il est seulement destiné aux voyageurs qui se déplacent aux États-Unis pour les vacances ou pour les affaires.
Ainsi, le formulaire ESTA, dont la demande s’effectue en ligne et qui est généralement disponible en 72 heures, vous permet de séjourner aux États-Unis pour une durée pouvant atteindre 90 jours.
Autre avantage : l’ESTA ne nécessite pas de démarches administratives aussi compliquées que celles requises pour un visa classique. Tout se passe en ligne et le processus à suivre est extrêmement simplifié.
Une fois cette formalité effectuée, vous pouvez alors envisager sereinement votre voyage. Et pour que votre vol se déroule sereinement, nous vous proposons quelques activités pour occuper les ados durant le vol.
Vol vers les États-Unis : quelles activités pour les ados ?
La plupart des activités grâce auxquelles vous occuperez vos ados durant le vol seront proposées par votre compagnie aérienne. Toutefois, ce sera à vous de choisir, en accord avec vos ados, ce qu’ils feront durant le trajet, afin d’éviter qu’ils s’éparpillent ou s’ennuient.
Nous vous recommandons donc, une fois à bord, de consulter le programme des divertissements. Vous pourrez par exemple opter pour des films ou des séries que toute la joyeuse bande pourra visionner sans voir le temps passer.
Vos ados peuvent également s’occuper à des jeux de toutes sortes. Entre autres, les applications de jeux pour smartphone peuvent être utiles. Pour rendre l’expérience inclusive, disputez des parties en mode duel avec eux.
Des jeux de société ou des jeux de réflexion comme le sudoku ou les mots croisés constituent aussi de bonnes options. Pensez donc à emporter des jeux de ce type. Outre ces solutions, vous pouvez aussi occuper vos ados avec la lecture. Nous vous conseillons à cet effet d’accorder une préférence particulière aux romans de science-fiction, aux BD et aux romans policiers.
Dans tous les cas, peu importe l’activité que vous choisirez, elle doit permettre à vos ados de se distraire durant l’intégralité du vol. Vous pourrez de votre côté écouter de la musique ou dormir afin de vous reposer avant le tumulte de l’arrivée.
Pour résumer, prévoyez des occupations fun durant le vol et profitez de votre séjour aux USA avec vos ados !
Depuis que la découverte semi-fortuite d’Hiram Bingham a fait la couverture du National Geographic, dans l’imaginaire collectif, Pérou égale Machu Picchu et Machu Picchu égale Pérou. L’une des nouvelles merveilles du monde est devenue un haut lieu du tourisme, en particulier, mais pas seulement, pour les randonneurs.
Mais… peut-on voyager au Pérou sans aller au Machu Picchu ? Oui, c’est possible, nous l’avons fait lors de notre voyage d’un an en Amérique du Sud et en Antarctique. Nous avons passé un mois au Pérou sans aller au Machu Picchu ni à Cuzco. Bon, d’accord, nous y étions déjà allés quelques années auparavant et avions fait le tour classique du sud du pays… Mais il faut avouer que le nord du Pérou nous a encore plus fascinés : moins de tourisme, des paysages spectaculaires – y compris des plages apparemment, mais nous n’y avons pas mis les pieds – mais surtout beaucoup de culture pré-inca. Vous venez faire le tour d’un Pérou un peu moins éculé ? Nous avons déjà parlé de chaque endroit avec beaucoup plus de détails, ceci n’est qu’un excellent petit résumé.
Pour nous aider à nous repérer, voici une carte des lieux d’intérêt du nord du Pérou que nous avons visités lors de notre voyage.
Lima et le musée Larco
Non, je ne me suis pas trompé, j’allais parler du nord du Pérou et non de Lima. Mais, comme vous atterrirez très probablement à Lima si vous allez au Pérou, il est fortement recommandé, avant de visiter le nord du pays, de visiter le musée Larco. Nous en avons parlé plus en détail et nous vous avons déjà dit que c’est ici que nous avons découvert pourquoi les cultures pré-incas sont si peu connues à l’étranger, occultées par la renommée des Incas, une civilisation qui n’a même pas atteint un siècle d’histoire. En outre, sa « salle érotique » est très curieuse…
Tourisme dans le nord du Pérou : Trujillo et ses environs
Trujillo est l’une des plus belles villes coloniales du Pérou. L’immense Plaza de Armas et les rues environnantes, avec leurs églises et palais colorés, rappellent la riche histoire coloniale de la ville. Mais c’est dans les environs que l’on peut voyager plus loin dans le temps, avant la conquête et même avant l’arrivée des Incas…
La huaca du soleil et la huaca de la lune
La culture mochica fut l’une des plus riches que le Pérou ancien, et pas seulement lui, ait connues. Chaque vestige que nous avons trouvé de cette civilisation au cours de notre voyage nous a émerveillés un peu plus et nous a fait nous demander comment nous pouvions ne pas en savoir autant.
La capitale de la culture Moche était située dans la région de l’actuel Trujillo, et comptait une population d’environ 20 000 habitants. La Huaca del Sol était la résidence des souverains et la Huaca de la Luna était le temple. Aujourd’hui, outre le musée du site, seul l’ancien temple, construit entre 100 et 600, peut être visité. S’il est déjà spectaculaire aujourd’hui, après tant de pillages et de tempêtes, à quoi devait-il ressembler à l’époque de sa splendeur ?
La huaca del brujo
Rendre hommage à une prêtresse/règne de la culture Moche dans la huaca del brujo a été l’un des moments les plus excitants de notre voyage au Pérou. Il s’agit de la Señora de Cao ou Dama de Cao, découverte en 2005 à environ 60 km de Trujillo. La momie et les bijoux qui accompagnaient le paquet funéraire, datant du IVe siècle, valent presque à eux seuls un voyage au Pérou.
Chan Chan, La capitale en terre cuite de la civilisation Chimu
Chan Chan, une ville entièrement construite en terre, était la capitale de la civilisation Chimú. Elle s’est développée de 900 à 1470, date à laquelle le royaume Chimú a été conquis par les Incas. Ses bâtiments administratifs furent transformés en mausolées à la mort du souverain, qui fut momifié et enterré dans son palais, tout en continuant à être reçu l’année suivant son décès. Il y eut ainsi 10 palais, un pour chaque souverain qui y régna. Le complexe archéologique s’étend sur environ 20 km2 et seuls 2% du complexe peuvent être visités, en particulier un palais, Nik-an, qui a été en grande partie restauré et reconstruit. Mais il est possible de se faire une idée de la majesté de la grande capitale et d’admirer certains de ses reliefs. Nous en reparlerons, ainsi que de la civilisation Chimu, plus en détail dans un autre article.
La Huaca Arcoiris (Huaca arc-en-ciel) et la huaca esmeralda (Huaca émeraude)
La huaca arcoiris, ou huaca dragon, et la huaca esmeralda sont deux autres vestiges laissés par la culture Chimú dans l’actuelle ville de Trujillo.
D’ailleurs, en voyageant dans le nord du Pérou, vous entendrez souvent le mot « huaca ». Les huacas désignent, en quechua, tous les éléments sacrés pour les Incas (sanctuaires, temples, tombes, momies, idoles, animaux, étoiles, etc.), mais de nos jours, les huacas sont identifiées comme des bâtiments funéraires (et dans certains cas des bâtiments administratifs) également antérieurs à la période inca. Nous en avons parlé dans notre article sur la culture Chimú.
Huanchaco, sa plage et les petits chevaux de roseaux
Il n’y avait pas que la culture… et il y a aussi une plage près de Trujillo. Huanchaco est une station balnéaire peu attrayante avec une plage plutôt modeste, mais on y va pour voir les fameux caballitos de totora : les bateaux traditionnels des pêcheurs péruviens qui, dans certains cas, sont encore utilisés, et les couchers de soleil.
Tourisme dans le nord du Pérou : Chiclayo et ses environs
Contrairement à Trujillo, la ville de Chiclayo elle-même n’est pas très attrayante, mais à proximité se trouvent quelques-uns des lieux les plus intéressants à visiter dans tout le pays.
Le musée des tombes royales de Sipan
Le musée des tombes royales de Sipan – dans la ville de Lambayeque, à environ 10 km de Chiclayo – est sans aucun doute le plus surprenant et le plus captivant de tout notre voyage en Amérique du Sud. Attention, les bijoux en mochica du seigneur de Sipan du VIIe siècle et du vieux seigneur de Sipan, contemporain de la Señora de Cao, peuvent provoquer le syndrome de Stendhal.
La huaca Rajada
La huaca Rajada est le site archéologique où, en 1987, une équipe d’archéologues dirigée par Walter Alva a découvert le Seigneur de Sipan. Depuis, pas moins de quinze autres tombes ont été découvertes. Les trésors des trois dernières se trouvent dans le musée du site, adjacent à la huaca, tandis que ceux des autres peuvent être visités dans le musée des tombes royales de Sipán. Dans la huaca, on trouve également des reconstitutions in situ de la disposition des corps et des objets trouvés dans les tombes.
Les pyramides de Tucume
Il nous manquait une autre culture pré-inca à connaître : le Lambayeque ou Sicán. Nous avons commencé à la connaître grâce aux pyramides de Tucume et à son gigantesque complexe archéologique de plus de 220 hectares. Bien sûr, la plus grande partie n’a pas encore été fouillée, seule la zone de la huaca de las balsas, avec ses magnifiques bas-reliefs, a fait l’objet de recherches approfondies.
Le musée national de Sican
Le musée national Sicán est situé à Ferreñafe, à environ 20 km de Chiclayo, mais il vaut la peine d’être visité pour voir ce qui est probablement la sépulture la plus singulière que vous ayez jamais vue, celle d’un seigneur de la culture Lambayeque-Sicán. Qu’y a-t-il de si singulier ? La façon dont il a été enterré : face contre terre, en position fœtale et décapité post mortem pour orienter sa tête vers l’ouest, dans la position opposée au reste de son corps. À côté de lui, deux femmes dans une position très étrange… Nous vous en dirons plus dans l’article que nous lui avons consacré.
Musée archéologique Brüning
Le musée archéologique national Brüning est situé à Lambayeque, tout près du musée des tombes royales. Il est beaucoup moins intéressant que le premier et constitue probablement la seule visite incontournable, mais vous y trouverez la reconstitution faciale et les bijoux d’une prêtresse de la culture Lambayeque, du 12e au 12e siècle : la prêtresse de Chornancap.
Tourisme dans le nord du Pérou : Autour de Chachapoyas
Trujillo et Chiclayo sont de loin les plus connues. Mais si vous voulez découvrir un Pérou encore moins connu mais riche en histoire, vous devez vous rendre à Chachapoyas. De là, on peut visiter des merveilles naturelles comme la cascade de Gocta ou la grotte de Quiocta, mais surtout les vestiges de la grande civilisation Chachapoyas.
La forteresse de Kuelap
L’énorme forteresse de Kuelap, capitale de la civilisation Chachapoyas, qui connut son apogée du XIe au XVIe siècle, vous fera vous demander à nouveau : comment est-il possible que je n’en aie jamais entendu parler de ma vie ? Elle nous a impressionnés autant que le Machu Picchu et nous l’avons visitée presque seuls…
Les sarcophages de Karajia
Des sarcophages anthropomorphes d’environ deux mètres et demi de haut sur le flanc d’une montagne, avec les crânes des ennemis que leurs seigneurs ont vaincus dans la vie. Oui, les sarcophages de Karajia sont aussi impressionnants qu’ils en ont l’air !
Le musée de Leimebamba
La dernière surprise que nous ont réservée les Chachapoyas, c’est le musée Leimebamba, à plus de 80 km, et un interminable trajet en bus, de la ville de Chachapoyas. Visiter un musée seul, allumer une lumière et voir apparaître des momies bien conservées derrière une vitre est aussi terrifiant que fascinant.
Chaque coin de rue dans le nord du Pérou nous fait réfléchir sur le peu de connaissances que nous avons de ce monde…
Sites touristiques surpeuplés et pièges commerciaux de haute saison
La haute saison transforme radicalement l’expérience corse, avec une multiplication par trois de la population sur l’île entre juin et septembre. Cette affluence massive génère des situations inconfortables et parfois dangereuses dans certains lieux emblématiques.
Bonifacio et ses ruelles saturées à éviter l’été
Cette cité médiévale perchée sur ses falaises calcaires voit sa population multipliée par dix durant l’été. Ses ruelles étroites deviennent impraticables entre 11h et 17h, avec plus de 10 000 visiteurs quotidiens en haute saison.
Les commerces locaux cèdent progressivement la place à des boutiques standardisées aux tarifs prohibitifs. L’authenticité du lieu se dilue dans cette marée humaine qui transforme chaque déplacement en parcours du combattant.
Les îles Lavezzi sous pression touristique
Cet archipel paradisiaque au sud de la Corse subit une pression alarmante avec près de 3 000 visiteurs quotidiens en été sur un espace naturel fragile. Cette surfréquentation menace l’écosystème unique de la réserve naturelle.
Les embarcations touristiques se succèdent sans relâche, transformant ce sanctuaire en destination surpeuplée où la quiétude devient rare. La fréquentation diminue de 70% en septembre tout en conservant une météo favorable.
Palombaggia et Santa Giulia victimes de leur succès
Palombaggia, près de Porto-Vecchio, figure parmi les plages les plus photographiées de Corse. Sa beauté exceptionnelle attire les foules avec jusqu’à 5 000 visiteurs par jour sur ses 1,5 km de sable en plein été.
Santa Giulia souffre également de son succès avec une fréquentation qui dépasse sa capacité d’accueil en juillet-août. Les infrastructures touristiques y ont proliféré, dénaturant progressivement le site.
Restaurants et établissements peu scrupuleux à éviter en Corse
Certains établissements, particulièrement dans les secteurs très fréquentés de Porto-Vecchio et Calvi, pratiquent une inflation saisonnière excessive. Les prix peuvent tripler pendant l’été sans garantir l’authenticité des produits locaux.
Signes d’un piège à touristes
Signes d’un bon restaurant local
Menu traduit en 4+ langues
Carte courte et saisonnière
Rabatteurs insistants à l’entrée
Personnel accueillant sans être pressant
Photos des plats affichées
Mention des producteurs locaux
Terrasse directement sur les lieux touristiques
Situé légèrement à l’écart des flux touristiques
Prix supérieurs de 30% à la moyenne locale
Présence de clients locaux
Dangers du relief montagnard et accidents de randonnée fréquents
Le milieu naturel corse, particulièrement sauvage, exige une vigilance constante des randonneurs. Les conditions météorologiques instables, conjuguées à un terrain technique, transforment régulièrement des excursions en situations périlleuses.
Le GR20 et ses défis techniques, un endroit à éviter en Corse sans préparation
Le célèbre GR20, considéré parmi les itinéraires de trek les plus ardus d’Europe, représente un défi même pour les marcheurs expérimentés. Avec ses 180 km traversant l’île du nord au sud, son dénivelé important et ses passages techniques, il n’est pas adapté aux débutants.
En 2023, les services de secours en montagne ont effectué plus de 500 interventions, dont 40% liées à des changements météorologiques soudains. De nombreux incidents surviennent chaque année sur ses chemins escarpés à cause du manque de préparation de certains marcheurs.
Sentiers alternatifs plus sûrs
Les adeptes de randonnée novices devraient privilégier des parcours plus adaptés à leur niveau d’expertise. Le Mare e Monti ou le Mare a Mare offrent des alternatives moins exigeantes pour découvrir les beautés de l’île.
Ces itinéraires permettent d’apprécier les paysages corses sans s’exposer aux dangers techniques du GR20. Ils traversent des villages authentiques et offrent des hébergements plus accessibles.
Risques météorologiques en montagne
La météo corse peut être particulièrement imprévisible, surtout en montagne où les orages se forment rapidement. Les changements climatiques soudains représentent la principale cause d’accidents selon les statistiques des secours.
Les randonneurs doivent consulter systématiquement les bulletins météo avant leurs sorties. Reporter une excursion en cas de prévisions défavorables reste la meilleure prévention contre les accidents.
Littoral à risque entre courants marins et falaises instables
Certaines plages corses, malgré leur beauté indéniable, méritent une attention particulière ou sont à éviter à certaines périodes. Le littoral corse cache des dangers insoupçonnés qui peuvent transformer une journée de détente en tragédie.
Capo di Feno et ses courants puissants, à éviter si vous cherchez un endroit calme
Cette plage proche d’Ajaccio dissimule un danger redoutable avec des courants marins d’une puissance exceptionnelle qui peuvent déstabiliser même les nageurs chevronnés. Les vagues y atteignent régulièrement 1,5 à 2 mètres, créant des conditions dangereuses pour la baignade.
Par temps venteux ou en période de houle, cette plage devient particulièrement dangereuse pour les baigneurs occasionnels. Elle attire les surfeurs expérimentés mais reste déconseillée aux familles avec enfants.
Plages isolées du désert des Agriates
Saleccia et Lotu incarnent le paradis pour les amateurs de nature préservée, mais leur isolement présente des contraintes significatives. L’accès nécessite soit une longue traversée en bateau, soit un périple sur des pistes accidentées requérant impérativement un véhicule tout-terrain.
Leur éloignement des services de secours impose une prudence accrue. Cette plage isolée accueille pourtant près de 2 000 personnes par jour en août, compromettant son caractère sauvage.
Cascades et crues soudaines
Les cascades corses constituent des sites naturels d’exception, mais certaines présentent des risques considérables, surtout après de fortes pluies. Les crues éclair peuvent transformer ces havens de paix en torrents dévastateurs.
Les principales cascades à surveiller particulièrement incluent :
La cascade de Purcaraccia (Bavella) où trois touristes ont dû être secourus en 2022 après une montée des eaux soudaine
La cascade des Anglais (Vizzavona) avec ses roches particulièrement glissantes
Piscia di Gallo (Zonza) et son promontoire vertigineux sans protection
La cascade de Radule accessible depuis le GR20
Le Voile de la Mariée (Bocognano) qui peut se transformer en torrent impétueux
Circulation automobile sur routes étroites et cols dangereux à éviter en Corse
Le réseau routier corse présente des particularités qui peuvent surprendre les conducteurs non avertis. Les voies de circulation et certains hameaux reculés présentent des difficultés spécifiques qu’il convient d’anticiper.
La vallée de la Restonica et ses défis
Cette route emblématique près de Corte offre des paysages époustouflants mais sa route étroite, sinueuse et dépourvue de barrières de sécurité requiert une vigilance constante. Elle cumule virages en épingle sans visibilité, croisements périlleux en haute saison et passages étroits à flanc de montagne.
Les conducteurs de camping-cars ou ceux qui manquent d’assurance en conduite de montagne devraient éviter cet itinéraire. La chaussée parfois dégradée complique encore la circulation.
Le col de Bavella et ses lacets serrés
Ce col majestueux avec ses lacets serrés et son important dénivelé de 1 218 mètres demande une attention soutenue. La route qui le traverse peut être particulièrement glissante après une averse.
Les véhicules larges y sont déconseillés à cause de la chaussée étroite qui complique les croisements. L’afflux touristique estival important ajoute une difficulté supplémentaire à la circulation.
Villages isolés et routes d’accès difficiles
Certains villages isolés comme Muna (ouest de la Corse) et Albertacce (région du Niolu) réservent un accueil authentique mais sont desservis par des routes très étroites. Ces voies d’accès peuvent mettre à l’épreuve les compétences de conduite.
La signalétique quasi inexistante, le revêtement routier irrégulier et les aires de croisement limitées caractérisent ces routes. La navigation GPS s’avère parfois peu fiable dans ces zones reculées.
Quartiers urbains sensibles et délinquance nocturne, les endroits à ne pas approcher en Corse
Bien que la Corse demeure globalement une destination sûre, certaines zones urbaines méritent une vigilance particulière, notamment en soirée. Les principales villes de l’île comptent quelques secteurs plus sensibles où la prudence s’impose.
Ajaccio et ses quartiers périphériques
La cité impériale reste globalement sûre, mais certaines zones périphériques méritent une attention particulière. Le quartier des Cannes doit être évité particulièrement en soirée, tandis que les Jardins de l’Empereur constituent un secteur sensible nécessitant la prudence.
Ces quartiers ne présentent pas de danger majeur en journée, mais la fréquentation nocturne y est déconseillée aux touristes non accompagnés. La vigilance reste de mise concernant les effets personnels.
Bastia et ses zones portuaires
La ville portuaire, malgré son charme indéniable, compte quelques secteurs plus sensibles. Les abords de la Citadelle demandent une prudence recommandée en soirée, tandis que certaines zones portuaires nécessitent une vigilance accrue la nuit.
Le centre historique de Bastia reste parfaitement sûr, mais les zones industrielles et portuaires peuvent attirer des activités moins recommandables après la tombée de la nuit. Les touristes gagneront à rester dans les quartiers centraux en soirée.
Mesures préventives dans les zones urbaines
Les zones touristiques, comme partout ailleurs, attirent malheureusement les personnes mal intentionnées. Une vigilance raisonnable concernant les effets personnels suffit généralement à éviter les désagréments.
Les objets de valeur trouvent leur place dans les coffres-forts des hébergements, tandis que les véhicules méritent un stationnement réfléchi dans des zones surveillées. Ces précautions simples permettent de profiter sereinement des charmes urbains corses.
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