Le soir tombe sur Rome. Nous laissons derrière nous l’immense esplanade dénudée du Circo Massimo et prenons la route sinueuse qui monte vers la colline de l’Aventin, l’une des sept collines de la Ville éternelle. Nous nous dirigeons vers le parc Savello, également connu sous le nom de jardin de l’Orangerie, un parc privilégié offrant l’une des plus belles vues de Rome et un endroit idéal pour admirer le coucher du soleil dans le calme, loin de la foule et du chaos qui envahissent le centre.
Coucher de soleil à Rome depuis le jardin des orangers
Dans le Giardino degli Aranci, les pins et les orangers dessinent un chemin d’ombres aux senteurs d’agrumes. À l’intérieur des murs qui entourent le parc, l’atmosphère est paisible et agréable : certains Romains se reposent sur la pelouse, d’autres discutent sur les bancs. Et à l’arrière-plan, alors que le soleil se couche sur Rome, beaucoup prennent position. Car, depuis le belvédère du jardin de l’Orangerie, surplombant le Tibre, la Ville éternelle déploie toute sa magie sous forme de dômes et de clochers.
En face, sur l’autre rive du fleuve, se trouve le charmant quartier du Trastevere, couronné par une autre colline, le Gianicolo. A côté, majestueuse, la coupole éternelle de Rome, celle de la basilique Saint-Pierre. Mais ce n’est pas l’image la plus frappante que vous aurez du Vatican depuis la colline de l’Aventin (je vous en parlerai plus tard !). Au-delà, en suivant le cours du Tibre, des silhouettes familières de la Rome classique apparaissent à l’horizon, comme le titanesque et blanc monument à Victor Emmanuel II.
Et partout aussi, les murs jaunâtres et orangés de la ville, les clochers qui s’élèvent à chaque coin de rue, les volets aux couleurs vives qui ornent les vieilles fenêtres. Entre le parfum des oranges et la paix du parc, il est difficile de croire qu’il puisse y avoir un plus beau coucher de soleil à Rome que celui que vous contemplerez depuis le Jardin des Oranges.
Le portail du prieuré de Malte
À quelques minutes de l’Orangerie se trouve un autre des secrets les mieux gardés de Rome. Le seul indice est une petite file de curieux au milieu de la tranquille Piazza dei Cavalieri di Malta, attendant de jeter un coup d’œil à travers le trou de la serrure de la porte du Palazzo dell’Aventino. Ce bâtiment abrite l’ambassade du Prieuré de Malte, un ordre religieux catholique également connu sous le nom d’Ordre de Malte. L’ambassade des Chevaliers de Malte et son siège (situé dans le centre de Rome, à côté de la Place d’Espagne) sont des bâtiments extraterritoriaux et ne sont donc pas considérés comme faisant partie de l’Italie.
Bien que l’édifice soit fermé au public, lorsque votre tour viendra, approchez-vous de la grille et regardez par le trou de la serrure des Chevaliers de Malte : ce que vous verrez vous surprendra certainement. On ne voit pas grand-chose de ce palais mystérieux, mais à l’arrière-plan, dans un cadre presque divin au milieu des cyprès, on aperçoit la coupole de la basilique Saint-Pierre : l’Italie, Malte et le Vatican en un seul point, dans l’un des endroits les plus curieux de Rome ! Vous voulez continuer à découvrir la Ville Éternelle ? Ne manquez pas notre guide pour un week-end à Rome.
Informations pratiques pour la visite du jardin des orangeraies de l’ordre de Malte
Giardino degli Aranci (Via di Santa Sabina, 00153 Roma) | Ordre de Malte (Piazza dei Cavalieri di Malta, 4, 00153 Roma)
Comment se rendre à l’Orangerie ? Depuis le Circo Massimo, remontez la Via Clivo dei Publicii et vous atteindrez le parc Savello (7 minutes de marche). De là, prenez la Via Santa Sabina et, après avoir passé les églises Santa Sabina et Alessio, vous arriverez à la Piazza dei Cavalieri di Malta (3 minutes).
L’Alsace, dans le nord-est de la France, est l’une des régions les plus belles et les plus intéressantes d’Europe. Ce territoire, comme vous le savez, est passé de main en main tout au long de l’histoire par les conflits entre l’Allemagne et la France. Mais en plus d’être une région historique, l’Alsace est aussi une région touristique à voir : villages de charme, paysages bucoliques, châteaux spectaculaires, bons vins… bref, un charme. Dans cet touristique, j’ai sélectionné quelques-uns des plus beaux villages visiter en Alsace !
Si vous faites un voyage de plusieurs jours en voiture à travers l’Alsace du nord au sud, Eguisheim est le premier endroit que je vous propose de visiter. De tous les plus beaux villages de la région, et croyez-moi ils sont nombreux, Eguisheim est l’un des plus spectaculaires. Sa vieille ville, petite et circulaire, est très jolie dans les moindres détails. La rue du Rempart, boulevard périphérique à l’époque médiévale, est l’une des plus belles rues d’Alsace. Et aussi sa magnifique place centrale, avec le Château, la Chapelle et la Fontaine de Saint-Léon, dédiée au Pape Léon IX, qui y est né.
Préparez votre visite touristique à Colmar
Colmar, capitale viticole de l’Alsace, est la ville touristique la plus populaire de la région. Bien qu’elle soit peut-être moins accueillante que les autres que nous verrons, sa renommée est bien méritée. Sa vieille ville abrite un bon nombre de beaux bâtiments de styles différents, du baroque à la Renaissance, ainsi que des musées aussi importants que les Unterlinden, avec une grande collection d’art de différentes époques. Mais son lieu le plus connu et photogénique est la Petite Venise, une zone traversée par plusieurs canaux qui vous invite à faire une promenade en bateau et profiter de l’instant.
Turckheim – Ville historique et culturelle
En suivant la route des vins d’Alsace vers l’ouest, vous arrivez en quelques minutes le petit village de Turckheim. Il n’est pas aussi visité que les autres, mais c’est peut-être pour cela que je l’ai particulièrement aimé. Ses rues tranquilles, où la vie semble s’écouler au ralenti, sont pleines de petites maisons confortables avec ces charpentes de bois et ces ornements floraux si caractéristiques de la région. Mais Turckheim possède également des remparts médiévaux bien conservés et plusieurs portes de la ville qui justifient une promenade dans le village.
Le village de Kaysersberg et ses maisons à colombages
A environ 10 km au nord se trouve Kaysersberg, une autre ville où l’on resterait pour y vivre. Dans cette petite ville, on retrouve des rues pavées, des maisons de conte de fées et un petit ruisseau qui semble y être mis pour le plus grand plaisir des touristes. Mais Kaysersberg a aussi un élément qui le distingue des autres : son Schlossberg. Ce château médiéval est quasiment en ruines, mais sa position sur une colline en fait un point de vue splendide d’où l’on peut observer la beauté du village et de la vallée, pleine de vignobles qui se suivent à perte de vue.
La charmant village de Riquewihr
Je parcours encore 8 km vers le nord pour rejoindre Riquewihr, l’un des 5 villages d’Alsace classés Les plus beaux villages de France, où Eguisheim est également inscrit. Je me retrouve une fois de plus devant un village digne d’apparaître sur les plus belles cartes postales de la région. Avec une rue principale pleine de vie et une tour de 25 mètres (Le Dolder) qui sert de porte d’entrée au village depuis 1291. Murs, rues pavées, fleurs, terrasses, vignobles dans les environs… Riquewihr ne manque que la rivière pour compléter l’image bucolique parfaite.
Les trois châteaux de Ribeauvillé
A seulement 4 km au nord se trouve Ribeauvillé, un autre charmant village. Comme vous l’avez déjà remarqué, l’Alsace regorge de villages de cartes postales. Honnêtement, il serait difficile d’en recommander certains plutôt que d’autres. S’il est vrai qu’ils ont de nombreuses similitudes, chacun a son propre charme et l’expérience de chaque voyageur est unique. A Ribeauvillé, par exemple, il n’y a pas de grandes attractions, mais j’ai fait une promenade relaxante à la tombée de la nuit dont je garde un agréable souvenir, comment ne pas le recommander ?
Château du Haut-Koenigsbourg
Au cours de mes voyages en Europe, j’ai vu de nombreux châteaux, mais peu m’ont autant plu que le Haut-Koenigsbourg (XIIe siècle). C’est un de ces endroits à voir en Alsace inévitablement. Ce serait vraiment impardonnable si vous le manquez. Non seulement sa façade imposante impressionne déjà de loin, mais sa visite est aussi très intéressante. Sa forme allongée et étroite particulière, ajoutée à son assise compliquée sur les rochers, rend le parcours très pittoresque, avec des escaliers, des passages, des salles pleines d’armes, de petits patios intérieurs, un pont suspendu, une immense tour… et, surtout, des vues magnifiques sur la vallée.
Obernai, ancienne ville impériale
Je termine ma liste des plus beaux villages d’Alsace à Obernai. A ce stade, il est difficile de trouver des mots pour décrire leur beauté sans me répéter. Vous pouvez déjà imaginer : des maisons avec des balcons fleuris, des rues pavées, des places avec de belles fontaines, etc. Mais Obernai possède aussi des monuments vraiment remarquables, comme sa tour de Kappelturm du XVe siècle avec ses 60 m. de haut, le beau puits du Puits aux six seaux (1579) ou l’église stylisée Saints-Pierre-et-Paul du XIXe siècle.
Découvrir Strasbourg et sa région
Ce tour des plus beaux villages d’Alsace se termine à Strasbourg, la capitale de la région. Bien qu’étant une ville relativement grande (environ un demi-million d’habitants), Strasbourg conserve des zones où l’on se sent comme dans un village médiéval. Tout son centre historique, la Grande Île, est vraiment impressionnante. Elle a été déclaré site du patrimoine mondial en 1988. Les grands sites à voir sont la cathédrale gothique de 1439 (l’une des plus hautes du monde), le Barrage Vauban (pont défensif du XVIIe siècle), l’ensemble des Ponts Couverts (ponts et tours du XIIIe siècle) et le quartier le plus photogénique : la Petite France avec ses canaux, terrasses et tous ces éléments que l’on ne saurait manquer en Alsace. Et n’oubliez pas que Strasbourg est l’une des capitales de l’Europe. Vous y verrez le Parlement européen, le Conseil européen ou le Palais des Droits de l’Homme.
S’installer en Alsace, pourquoi pas vous ?
L’Alsace est une belle région de France connue pour ses vues à couper le souffle et sa culture incroyable ! Cette région est l’endroit idéal pour acheter un bien immobilier. Vous y trouverez tout, des belles maisons victoriennes aux appartements modernes. La région étant entourée de montagnes et de forêts, vous pourrez vous promener, faire de la randonnée et même du vélo pendant vos vacances. Achetez dès aujourd’hui la maison de vos rêves en Alsace avec immobilier Dorlisheim. Les possibilités sont vastes. Réalisez votre rêve en achetant une belle maison dans la région française !
Trouver une maison à vendre dans le Bas-Rhin
Située sur les rives du Rhin, cette région offre une grande variété de biens immobiliers, allant des appartements anciens aux maisons de campagne. Tous les logements disposent d’équipements modernes tels que des cuisines entièrement équipées, des balcons avec vue sur le fleuve et des espaces verts. Le quartier est très proche des aéroports internationaux et des lignes ferroviaires régionales, ce qui signifie que vos trajets quotidiens vers le travail se feront sans problème. Le Bas-Rhin est l’endroit idéal si vous êtes à la recherche d’une nouvelle maison ou même d’un lieu temporaire pour vos vacances en famille ou votre travail. Recherchez dès aujourd’hui un bien immobilier dans le Bas-Rhin afin de profiter de la merveilleuse nature de cette région tout en ayant accès à d’excellents services publics.
Flâner dans les rues médiévales de Saint-Jean-Pied-de-Port était l’un des objectifs de mon voyage au Pays basque français. Saint-Jean-Pied-de-Port, c’est son nom français, mais son nom basque est Donibane Garazi, et je l’ai découvert pendant mon voyage. Cette ville fait partie de l’un de ces points que nous aurions marqués au feutre fluorescent sur la carte… si nous utilisions encore des cartes en papier. La dernière étape française du chemin de Compostelle faisait partie de nos rêves de voyage depuis longtemps. Un rêve qui s’est réalisé, même si pour l’instant nous n’y sommes allés qu’en touristes, et non en pèlerins. C’est avec ces yeux de touristes que nous vous racontons ce qu’il faut voir à Saint-Jean-Pied-de-Port, pour nous l’un des plus beaux villages du Pays basque français.
Oui, parce que, au-delà de la symbolique du pèlerinage, les vues de la Nive, ses palais nobles, son église, ses rues étroites, ses boutiques d’artisanat, son environnement naturel… en font un lieu très spécial.
Venez avec nous, vous verrez qu’il y a beaucoup à visiter à Saint-Jean-Pied-de-Port. Si vous vous arrêtez par ici, gardez un peu de temps avant de repartir pour une nouvelle destination.
L’étape du chemin de Compostelle est la première chose à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port
Pour les pèlerins qui commencent leur chemin plus au nord, la première chose à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port est la porte de Saint Jacques. L’entrée historique des routes jacobines à travers l’Europe, qui les prend en prenant l’accueil d’il y a des siècles, toujours là pour les deux pèlerins comme, maintenant, pour les touristes. Si vous arrivez en voiture comme nous l’avons fait, nous ne serons sûrement pas votre premier arrêt dans le village, mais nous nous approcherons pour la voir. Et vous coupez, même si c’est le cas, la partie du chemin de Saint-Jacques qui traverse le village.
La porte de Saint Jacques, premier contact avec les pèlerins de Saint-Jean-Pied-de-Port.
La citadelle et son belvédère
Mais à peine franchie la porte Saint-Jacques, une distraction vous détourne déjà du chemin. Sur votre gauche ou à droite si vous venez du centre et non de la porte se dresse la Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se trouve à 70 mètres au-dessus du village, au sommet de la colline de Mendiguren, où s’élevait autrefois une forteresse médiévale. En été, la montée sous le soleil a pris un peu plus de temps que prévu, mais elle en valait la peine.
La citadelle existe depuis le XVIIe siècle : elle a été construite par les précurseurs de Vauban et Vauban lui-même a laissé sa marque – combien de fortifications a-t-il construites en France ? Aujourd’hui, on ne peut pas visiter l’intérieur – il y a une école – mais on peut admirer ses grands murs de pierre et la vue depuis le belvédère du croissant royal. Le centre historique de Saint-Jean-Pied-de-Port, la vallée de la Nive, les Pyrénées… que demander de plus ?
La rue de la citadelle et ses palais
Revenons au chemin de Saint-Jacques, qui, à l’intérieur de la première fortification de Saint-Jean-Pied-de-Port, prend le nom de rue de la Citadelle. C’est aussi la rue principale, c’est donc incontestablement LE lieu à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port. C’est ici que se dressent les palais les plus importants de la ville, dont beaucoup ont été construits avec la pierre rose du mont Arradoy, tout proche. L’un des plus beaux de la rue et de toute la ville est la Maison Arcanzola, avec son mélange de colombages peints en rouge, de briques à chevrons et de pierre rose. C’est là, sur l’une de ces poutres en bois, que se trouve l’inscription avec la date la plus ancienne de Saint-Jean-Pied-de-Port : 1510.
Un autre des bâtiments les plus importants de la rue de la citadelle est la Prison des Évêques. Elle a été appelée ainsi récemment parce que, d’une part, les évêques de Bayonne s’y trouvaient pendant le Grand Schisme d’Occident, fin du XIVe et début du XVe siècle et, d’autre part, elle a été transformée en prison à la fin du XVIIIe siècle. Si vous cherchez un bâtiment à visiter à Saint-Jean-Pied-de-Port, le voici : vous pouvez entrer à l’intérieur. Nous ne pouvons pas vous en dire plus, car nous y sommes allés un mardi, jour de fermeture, mais sur le site officiel du tourisme du Pays basque français, vous trouverez des photos et des informations pratiques sur la visite.
L’Église Notre-Dame du Bout du Pont
Si nous sommes sur une étape importante du Chemin de Saint-Jacques, il doit bien y avoir une église tout aussi importante, non ? Eh bien oui, dans la même rue de la citadelle se dresse l’église Notre-Dame du-Bout-du-Pont, deuxième édifice gothique du Pays basque français, devancée seulement par la cathédrale de Bayonne. L’église actuelle a été construite sur l’emplacement d’une église du XIIIe siècle érigée, selon la tradition, par le roi de Navarre, Sanche VI, après la victoire contre les Maures à la bataille de Navas de Tolosa en 1212.
L’hôtel de ville et la porte de Navarre
Après avoir parcouru toute la rue de la citadelle, de la porte de saint-jacques à l’église Notre-Dame du-Bout-du-Pont, nous faisons un autre petit détour sur le Chemin de Saint-Jacques, en quittant le quartier historique par une autre de ses portes : la porte de Navarre. Elle est également connue sous le nom de porte du Marché, car c’est ici que se tenait autrefois le marché de la ville, sur la place devant l’église. Du côté de la place, le regard se porte sur la rivière et offre une vue moins connue de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Vous pouvez sortir sur la place Charles de Gaulle avec la belle maison Mansart du 18e siècle, qui tire son nom de ses greniers -mansardes en français. Elle abrite aujourd’hui l’hôtel de ville. Sur cette même place, vous trouverez également l’office de tourisme de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Le chemin de ronde
À l’office du tourisme, nous avons appris qu’il était possible d’emprunter le chemin de ronde le long de la muraille de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la porte de Navarre à Saint Jacques. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de vue sur la vieille ville, car les palais de la rue de la citadelle la bloquent. Mais il est intéressant, en plus de longer la muraille d’en haut, de voir les jardins et les vergers derrière les maisons… un côté beaucoup moins touristique de la ville. On passe également par un autre ancien accès à la ville : la porte de France.
Le portail de Notre Dame et le pont de la rivière Nive
Nous retournons du côté de l’église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont. C’est ici que se trouve l’entrée la plus grandiose et la plus commune de la vieille ville : la porte Notre-Dame. Si vous êtes sur le chemin de Saint-Jacques. Les statues de saint Jean-Baptiste et de la Vierge à l’enfant, au-dessus de la tour de la porte, à l’extrémité du vieux pont sur la rivière, vous accueillent dans la ville. L’une des images les plus reconnaissables de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Porte de Notre-Dame après le pont sur la Nive
Les rives de la Nive et la vue sur la ville
Si vous cherchez la carte postale classique du village, avec cette porte Notre-Dame et son pont, il faut descendre de la porte jusqu’à la route d’Eyheraberry, sur les bords de la Nive. On peut l’apercevoir de là et du premier pont en bois qui enjambe la rivière, au bout de la rue du Fronton – on peut le traverser et voir aussi le fronton de St Jean Pied de Port de l’autre côté de la rivière.
Le pont d’Eyheraberry
Nous sommes bien sûr descendus et, après avoir pris la photo obligatoire, nous avons continué par l’allée Eyheraberry, que nous avons trouvé être l’une des parties les plus agréables de la ville, immergée dans la verdure, près de la rivière et beaucoup moins fréquentée par les touristes. Nous vous conseillons d’aller au moins jusqu’au soi-disant « pont romain », qui date en fait du XVIIe siècle… Pourquoi tous les ponts en pierre devraient-ils s’appeler « romains » ? En fait, son vrai nom est le pont Eyheraberry, qui signifie en basque « nouveau moulin », car oui, il y avait un moulin.
La rue d’Espagne
De l’autre côté de la Nive se trouve le quartier d’Espagne, le quartier des artisans qui n’était pas fortifié au Moyen Âge. Sa rue principale est la rue d’Espagne, prolongement sur l’autre rive de la rue de la Citadelle et du chemin de Saint-Jacques. Son bâtiment le plus important est la Maison des États de Navarre, datant du XVIIe siècle. C’est là que se tint, en 1789, après la Révolution française, la dernière réunion des États généraux de Navarre, qui réclamaient l’indépendance de la Basse-Navarre par rapport à la France. Les États généraux de Navarre furent supprimés et la Basse-Navarre fut rattachée à la France, avec le Béarn, pour former un nouveau département : les Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées Atlantiques. Le bâtiment existe toujours.
La même date, 1789, figure sur un autre bâtiment, le numéro 9 de la même rue. Ce n’est pourtant pas pour rappeler la Révolution française mais… le prix du blé ! Voici ce que l’on peut lire : « ANDRE FITERE L’ AN 1789 LE FROMENT FAIT A 15 LS ». C’était une boulangerie, celle d’André Fitère, et l’inscription rappelle le prix du blé cette année-là, 15 livres. C’est du moins le prix auquel il l’a vendu, et la « publicité » est toujours là, près de deux siècles et demi plus tard ! Regardez aussi les autres inscriptions sur les linteaux des maisons de Saint-Jean-Pied-de-Port, avec les noms de leurs anciens propriétaires ou de leurs professions : vous reconnaîtrez la typographie typiquement basque sur certaines d’entre elles.
La porte d’Espagne et la suite du chemin de Compostelle
Bien qu’au Moyen Âge le quartier espagnol n’ait pas été fortifié, une nouvelle fortification a été ajoutée à cette partie de Saint-Jean-Pied-de-Port en 1840. C’est là que fut ouverte la porte d’Espagne, où se termine la partie « urbaine » du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Aujourd’hui, il n’en reste plus grand-chose, mais il faut s’y rendre, ne serait-ce que pour sa signification symbolique. La raison de son nom est claire : c’est le point de départ du chemin qui traverse les Pyrénées pour rejoindre l’Espagne. Ces 24,5 km de la première étape du Chemin français sont ceux qui séparent Saint-Jean-Pied-de-Port de Roncevaux.
Comment se rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port
L’aéroport le plus proche de Saint-Jean-Pied-de-Port est celui de Biarritz, situé à environ 50 km.
Si vous vous demandez comment vous rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port en transports publics, sachez des trains directs partent de Bayonne (un peu plus d’une heure).
Début du chemin ou fin d’un voyage… Saint-Jean-Pied-de-Port vous attend.
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