Après la visite de Nîmes, je suis allée à Arles dans une chambre d’hôtel que j’avais réservée la veille. L’hôtel s’appelle Hostellerie de la Source et est situé à la périphérie de la ville, dans une ville voisine d’Arles, le Pont de Crau. Elle dispose d’une piscine, d’un bon restaurant et d’une chambre avec salle de bain. Budget : 65 euros sans petit déjeuner. L’hôtel a le wifi.
Généralement, les restaurants d’hôtel ne font plus de service après 21h mais dans celui-ci, j’ai pu arriver et avoir directement une table en espérant goûter les spécialités locales. Sans surprise, je n’ai pas été déçu, j’ai pu apprécier une excellente queue de bœuf mijotée. Ce n’est pas pour rien qu’Arles et le lieu de plus emblématique de la tauromachie dans le sud de la France. Avec de multiples corridas dans ses arènes, des affiches et des images de tauromachie partout et des plats à base de viande de taureau dans tous les menus de la ville.
Le matin, je suis allée visiter la ville. Arles est déclarée patrimoine de l’humanité par l’Unesco depuis plus de 35 ans. Mon conseil : visiter Arles pendant les journées du patrimoine, vous aurez des réductions sur les tarifs pour visiter les monuments les plus emblématiques de la ville. Avec environ 12 euros, vous aurez accès à tous les musées, à l’amphithéâtre et au vieux théâtre.
La visite d’Arles m’a paru beaucoup plus agréable que celle de sa voisine Nîmes. Nîmes ne manque probablement pas de monuments pour rivaliser avec Arles. Malgré tout, le fait qu’elle soit un peu plus petite joue beaucoup et vos jambes apprécieront de moins marcher pour tout voir.
La visite n’est pas trop longue. Pour savoir quels sont les lieux les plus importants à visiter à Arles, tracer une ligne entre la place de la république, la cathédrale, le théâtre romain et enfin l’amphithéâtre et ses rues adjacentes. Je dirais que tous ces monuments ne sont qu’à un ou deux kilomètres du centre-ville et qu’il ne vous faudra pas longtemps pour visiter toute la ville.
Les arènes d’Arles – Histoire et événements
Cet amphithéâtre romain est situé au cœur d’Arles et a été construit à la même époque que son frère à Nîmes au Ier siècle de notre ère. A l’époque romaine, l’arène servait de spectacle pour les gladiateurs. Au Moyen Age, ses murs servaient de forteresse pour construire des maisons à l’intérieur. De nos jours elle est revenue au modèle romain original et est utilisée pour les corridas. Autour d’elle, vous trouverez de multiples terrasses et boutiques de souvenirs.
Théâtre antique romain d’Arles
Tout près de l’amphithéâtre se trouve le théâtre romain. Il a été construit à l’époque d’Auguste au Ier siècle avant J.-C. et le temps et l’histoire ont été plus implacables. Le théâtre n’est pas aussi bien conservé que l’amphithéâtre car beaucoup de ses pierres ont servi à construire des maisons. Il s’agit d’une vaste surface en plein air avec des pierres éparpillées à l’intérieur et le demi-cercle du théâtre romain se détachant à l’arrière-plan. Le théâtre romain est situé entre l’amphithéâtre, la cathédrale et la place de la république.
Place de la République
Cette place est le noyau principal de la ville d’Arles et son élégance m’a fait tomber amoureux d’elle. Il s’agit d’une place rectangulaire avec un obélisque au milieu et autour d’elle, on peut voir l’harmonie des bâtiments qui entourent la place construite à différentes époques de l’histoire. Parmi eux, la cathédrale Saint-Trophime d’Arles avec un beau portail sculpté en contraste avec un intérieur assez austère. Mais aussi l’Hôtel de Ville, un bâtiment du XVIIe siècle et l’église de style gothique Sainte Anne.
Espace Van Gogh, l’ancien hôtel Dieu
Le célèbre peintre hollandais Vincent Van Gogh a vécu un certain temps dans la ville d’Arles. Il y peint quelques-uns de ses tableaux les plus célèbres, comme les Tournesols, Chaise de Vincent avec une pipe ou bien La Chambre de Van Gogh à Arles
Aujourd’hui à Arles il y a deux bâtiments qui portent le nom du célèbre peintre hollandais : l’Espace Van Gogh et la Fondation Van Gogh. Le premier était un vieil hôpital où le peintre a été admis à plusieurs reprises. C’est aujourd’hui un centre culturel. Le second, près de l’amphithéâtre, se trouve dans un palais du XVIIIe siècle où se tiennent des expositions d’art moderne avec une collection de peintures dédiées à Van Gogh. Personnellement, je n’ai trouvé aucune des œuvres originales de l’auteur dans les deux bâtiments.
A la fin de mon voyage à travers les pays baltes, j’ai eu l’occasion de visiter Tallinn en deux jours. À mon avis, la capitale de l’Estonie est l’une des plus belles villes d’Europe. Le centre historique, déclaré patrimoine mondial en 1997, est une merveille absolue. Ses murs, ses tours, ses vieilles maisons et ses ruelles étroites ressemblent à un décor médiéval. Même les restaurants et les boutiques reflète cette ambiance médiévale typique. Dans cet article, je vais essayer de vous résumer les lieux essentiels pendant votre visite à Tallinn.
Raekoja plats (Place de l’Hôtel de Ville) est située au cœur de la cité médiévale de Tallinn et c’est un endroit avec beaucoup de vie. Il accueille régulièrement un marché avec des artisans, des souvenirs et des produits du terroir. Des concerts ou de grands événements y sont souvent organisés. La principale attraction touristique de la place est sans aucun doute l’imposant hôtel de ville, construit en 1404, arborant un style gothique. Il est facilement reconnaissable à sa tour de 64m, semblable à un minaret arabe. Au sommet se trouve le Vana Toomas (soldat Thomas), placé en 1530 et symbole de la ville depuis lors (bien que celui visible soit une copie). L’intérieur de l’hôtel de ville est ouvert aux touristes de fin juin à fin août. Visitez les grandes salles voûtées, le grenier et les différents « trésors » de la ville. Depuis les fenêtres, vous avez une bonne vue sur la place (bien que vous ne puissiez pas monter la tour). Une autre place importante de la place est la Raeapteek, la pharmacie de l’hôtel de ville. C’est l’une des plus anciennes pharmacies du monde. Son ouverture daterait de 1422.
Ma sélection de restaurant : L’un des endroits de Tallinn dont je se souvient le plus est le III Draakon, une petite taverne située à quelques pas de l’hôtel de ville où l’on sert la nourriture dans le style médiéval : sans électricité, avec ragoût et cuillère en bois.
2. les remparts de Tallinn
S’il y a une chose pour laquelle Tallinn est connu, c’est ses beaux murs. Bien que partiellement reconstruits, 20 tours, deux portes et environ 2 km de mur sont encore conservés aujourd’hui. La fortification originale en bois date de la fin du XIIIe siècle, mais la construction de l’actuel mur en pierre a commencé au XIVe siècle. En plus de pouvoir admirer les remparts qui font le tour de la vieille ville, il y a des coins un peu plus secrets que j’aimerais vous recommander.
La partie du mur qui peut être visitée à pied (indiquée par le nom Tallinna Linnamüür) est celle qui relie les tours de Nunna, Sauna et Kuldjala. Malheursement, je ne pouvais pas faire la visite guidée mais j’ai quand même pu voir le mur depuis la terrasse du café Dannebrog. Ce café est situé dans les Jardins du Roi danois, un endroit idéal pour profiter de la fortification. Ne manquez pas les deux portes restantes. La plus spectaculaire est la Puerta Viru, dont il reste deux des tours qui l’ont formée. Au bout de la rue Pikk, l’une des plus belles de Tallinn, se trouve la Grande Porte Côtière, annexée à la tour Paks Margareeta.
3. la tour d’artillerie de Kiek in de Kök et les autres tunnels
Bien qu’elle fasse partie des murs, la tour Kiek in tower de Kök mérite une mention spéciale. Cette tour d’artillerie de 38 m, construite vers 1470, abrite trois espaces qui peuvent être combinés ou visités séparément. D’un côté se trouve l’exposition permanente, répartie sur 6 étages et centrée sur l’origine de la ville, l’histoire de ses fortifications et les différentes campagnes militaires. Du dernier étage, vous pouvez profiter d’une vue imprenable sur la ville. D’autre part, il y a les Tunnels du Bastion. Les visites guidées ne sont possibles que sur réservation, mais cela vaut la peine si vous êtes curieux d’explorer le système de tunnels défensifs de la ville, construit à partir de 1670. Enfin, au Musée de la Pierre Sculptée, vous pourrez admirer jusqu’à 600 pièces sculptées dans la pierre médiévale.
4. Église de Saint Olaf
L’une des églises à visiter à Tallinn est l’église Saint-Olaf (Oleviste kirik) construite entre le XIIe et le XIIIe siècle, dont l’intérieur n’est pas particulièrement beau, mais la montée épuisante au clocher (qui atteint 124 m à son sommet) offre une vue magnifique sur la ville.
En se promenant dans la vieille ville, vous trouverez de nombreuses autres églises intéressantes, comme l’église Saint-Nicolas (Niguliste kirik), construite au XIIIe siècle et aujourd’hui transformée en musée d’art médiéval, l’église de l’Esprit Saint (Püha Vaimu kirik), également du XIIIe, avec une horloge du XVIIe siècle à l’extérieur et un magnifique autel. Sans oublier la cathédrale catholique Saint-Pierre-et-Paul (Püha Peetruse ja Pauluse katedraal) de 1841, située près des ruines d’un ancien monastère dominicain.
5. Colline Toompea
La colline de Toompea s’étend comme un appendice de la vieille ville dans la partie sud-ouest de celle-ci. De cette colline, les nombreuses puissances étrangères qui ont occupé l’Estonie au cours des siècles (Suédois, Allemands, Danois, Russes, etc.) ont exercé leur pouvoir. On dit que celui qui a réussi à hisser son drapeau dans la tour Pikk Hermann du château de Toompea régnait automatiquement sur le pays. Aujourd’hui, le château est le siège du Parlement estonien et il n’est pas étonnant que le drapeau qu’ils y arborent aujourd’hui soit un symbole national. Le bâtiment d’origine date de 1229, bien qu’il ait fait l’objet d’importants travaux. De l’intérieur de la colline on peut voir la façade baroque et de l’extérieur elle a un air plus médiéval.
Deux autres bâtiments se détachent sur la colline de Toompea : la cathédrale Alexandre Nevsky à Tallinn (1900), qui abrite l’église orthodoxe, et la cathédrale Sainte-Marie, fondée vers 1233 et le siège de l’église évangélique luthérienne estonienne. En plus de visiter son bel intérieur, vous pourrez grimper jusqu’à son clocher baroque de 69m.
Mon conseil : Une bonne idée pour connaître les principales attractions de Tallinn en économisant du temps et de l’argent est d’acheter une Carte Tallinn, disponible en ligne ou à de nombreux endroits dans la ville.
6. Point de vue de Patkuli
Tallinn, comme nous le voyons déjà, est une ville à découvrir sous différents angles. Et la meilleur point de vue pour contempler toute la ville est Patkuli, situé dans la partie nord de Toompea. Les vues sont tout simplement sublimes, avec l’église de Saint Olaf au premier plan, les tours et la mer à l’arrière-plan. Un peu plus au sud se trouve le point de vue de Kohtuotsa, un autre endroit d’où vous pouvez voir Tallinn dans toute sa splendeur. Depuis les deux endroits, il est fréquent d’apercevoir des mouettes qui prennent la pose devant les objectifs. Si vous voulez profiter de plus de hauteur (beaucoup plus haut), vous pouvez aller à la Tallinn TV Tower. C’est un peu loin du centre, mais la vue doit être incroyable. Cependant, je n’ai pas eu le temps d’y aller.
7. Katariina käik – Passage Sainte Catherine
Le centre historique de Tallinn est plein de beaux coins et recoins, mais l’endroit le plus pittoresque où l’atmosphère médiévale de la ville est peut-être la plus respirable est le passage Sainte-Catherine (Katariina käik), une rue qui traverse les restes de la vieille église du même nom. En plus d’être un site très photogénique, vous pouvez voir plusieurs ateliers où les artisans travaillent le verre, la céramique, différents types de tissus, etc.
8. Palais et parc de Kadriorg
Si vous avez au moins deux jours pour visiter Tallinn, je vous invite à vous rendre au palais de Kadriorg (25 minutes en bus depuis le centre). Ce palais baroque coloré, construit sur ordre du tsar russe Pierre le Grand en 1718, abrite aujourd’hui un musée d’art. Même si vous n’êtes pas intéressé pour visiter la collection, il vaut la peine d’y aller pour profiter des magnifiques jardins du palais et de tout l’environnement du parc Kadriorg, plein de fontaines, de petits lacs, d’arbres et de plusieurs bâtiments d’époque, ainsi que de l’amphithéâtre extérieur Lauluväljak. Si vous voulez terminer la visite de la région, vous pouvez vous rendre au musée d’art moderne Kumu, récompensé en 2008 par le prix « Musée européen de l’année ». Aux alentours, vous pouvez aussi voir plusieurs maisons en bois dans le style traditionnel estonien.
9. Musée de la ville de Tallinn
Le Musée de la ville (Tallinna Linnamuuseum) s’étend sur plusieurs endroits de la ville (comme le Kiek dans la tour de Kök), mais son point le plus intéressant, avec la plus grande exposition permanente, se trouve au 17, rue Vene, un endroit très recommandé si vous voulez plonger dans l’histoire de Tallinn et de l’Estonie. Petite anecdote, j’ai eu la chance de rencontrer un employé de 80 ans qui m’a fait une visite guidée improvisée de l’histoire de son pays avec un grand sens de l’humour. Le port des hydravions de Lennusadam, situé dans un hangar d’hydravions face à la mer, est un musée que je ne connaissais pas (car il a récemment ouvert ses portes). Jetez-y un coup d’oeil, car l’exposition comprend un sous-marin, un hydravion, le plus vieux bateau d’Estonie… et la pinte est excellente !
10. Place de la Liberté
La Placa de la liberté, dominée par l’église terne de San Juan (1872), n’est probablement pas l’un des principaux endroits à voir à Tallinn, mais il est intéressant de voir une autre facette de Tallinn derrière le mur et le centre médiéval. Cette place, entièrement rénovée en 2009, est un symbole patriotique important où se déroulent des défilés militaires et différents actes civils. Sur le côté, vous verrez surement la Colonne de la Victoire qui rend hommage aux victimes de la guerre d’indépendance de l’Estonie (1918-2020).
Excursions au départ de Tallinn
Si vous voulez explorer les environs de la capitale, l’une des meilleures excursions au départ de Tallinn est le parc national de Lahemaa. C’est à une heure de route vers l’est. Vous pouvez faire de nombreuses activités et visiter différents centres d’intérêt, j’en ferai surement un autre article un jour. Sur le chemin du retour vers Tallinn, vous pouvez faire un arrêt à la cascade de Jägala. Enfin, une excursion qui vous prendra plus d’une journée est l’île de Saaremaa. Une dernière idée d’évasion pourrait être Helsinki (2h en bateau).
Sites touristiques surpeuplés et pièges commerciaux de haute saison
La haute saison transforme radicalement l’expérience corse, avec une multiplication par trois de la population sur l’île entre juin et septembre. Cette affluence massive génère des situations inconfortables et parfois dangereuses dans certains lieux emblématiques.
Bonifacio et ses ruelles saturées
Cette cité médiévale perchée sur ses falaises calcaires voit sa population multipliée par dix durant l’été. Ses ruelles étroites deviennent impraticables entre 11h et 17h, avec plus de 10 000 visiteurs quotidiens en haute saison.
Les commerces locaux cèdent progressivement la place à des boutiques standardisées aux tarifs prohibitifs. L’authenticité du lieu se dilue dans cette marée humaine qui transforme chaque déplacement en parcours du combattant.
Les îles Lavezzi sous pression touristique
Cet archipel paradisiaque au sud de la Corse subit une pression alarmante avec près de 3 000 visiteurs quotidiens en été sur un espace naturel fragile. Cette surfréquentation menace l’écosystème unique de la réserve naturelle.
Les embarcations touristiques se succèdent sans relâche, transformant ce sanctuaire en destination surpeuplée où la quiétude devient rare. La fréquentation diminue de 70% en septembre tout en conservant une météo favorable.
Palombaggia et Santa Giulia victimes de leur succès
Palombaggia, près de Porto-Vecchio, figure parmi les plages les plus photographiées de Corse. Sa beauté exceptionnelle attire les foules avec jusqu’à 5 000 visiteurs par jour sur ses 1,5 km de sable en plein été.
Santa Giulia souffre également de son succès avec une fréquentation qui dépasse sa capacité d’accueil en juillet-août. Les infrastructures touristiques y ont proliféré, dénaturant progressivement le site.
Restaurants et établissements peu scrupuleux
Certains établissements, particulièrement dans les secteurs très fréquentés de Porto-Vecchio et Calvi, pratiquent une inflation saisonnière excessive. Les prix peuvent tripler pendant l’été sans garantir l’authenticité des produits locaux.
Signes d’un piège à touristes
Signes d’un bon restaurant local
Menu traduit en 4+ langues
Carte courte et saisonnière
Rabatteurs insistants à l’entrée
Personnel accueillant sans être pressant
Photos des plats affichées
Mention des producteurs locaux
Terrasse directement sur les lieux touristiques
Situé légèrement à l’écart des flux touristiques
Prix supérieurs de 30% à la moyenne locale
Présence de clients locaux
Dangers du relief montagnard et accidents de randonnée fréquents
Le milieu naturel corse, particulièrement sauvage, exige une vigilance constante des randonneurs. Les conditions météorologiques instables, conjuguées à un terrain technique, transforment régulièrement des excursions en situations périlleuses.
Le GR20 et ses défis techniques
Le célèbre GR20, considéré parmi les itinéraires de trek les plus ardus d’Europe, représente un défi même pour les marcheurs expérimentés. Avec ses 180 km traversant l’île du nord au sud, son dénivelé important et ses passages techniques, il n’est pas adapté aux débutants.
En 2023, les services de secours en montagne ont effectué plus de 500 interventions, dont 40% liées à des changements météorologiques soudains. De nombreux incidents surviennent chaque année sur ses chemins escarpés à cause du manque de préparation de certains marcheurs.
Sentiers alternatifs plus sûrs
Les adeptes de randonnée novices devraient privilégier des parcours plus adaptés à leur niveau d’expertise. Le Mare e Monti ou le Mare a Mare offrent des alternatives moins exigeantes pour découvrir les beautés de l’île.
Ces itinéraires permettent d’apprécier les paysages corses sans s’exposer aux dangers techniques du GR20. Ils traversent des villages authentiques et offrent des hébergements plus accessibles.
Risques météorologiques en montagne
La météo corse peut être particulièrement imprévisible, surtout en montagne où les orages se forment rapidement. Les changements climatiques soudains représentent la principale cause d’accidents selon les statistiques des secours.
Les randonneurs doivent consulter systématiquement les bulletins météo avant leurs sorties. Reporter une excursion en cas de prévisions défavorables reste la meilleure prévention contre les accidents.
Littoral à risque entre courants marins et falaises instables
Certaines plages corses, malgré leur beauté indéniable, méritent une attention particulière ou sont à éviter à certaines périodes. Le littoral corse cache des dangers insoupçonnés qui peuvent transformer une journée de détente en tragédie.
Capo di Feno et ses courants puissants
Cette plage proche d’Ajaccio dissimule un danger redoutable avec des courants marins d’une puissance exceptionnelle qui peuvent déstabiliser même les nageurs chevronnés. Les vagues y atteignent régulièrement 1,5 à 2 mètres, créant des conditions dangereuses pour la baignade.
Par temps venteux ou en période de houle, cette plage devient particulièrement dangereuse pour les baigneurs occasionnels. Elle attire les surfeurs expérimentés mais reste déconseillée aux familles avec enfants.
Plages isolées du désert des Agriates
Saleccia et Lotu incarnent le paradis pour les amateurs de nature préservée, mais leur isolement présente des contraintes significatives. L’accès nécessite soit une longue traversée en bateau, soit un périple sur des pistes accidentées requérant impérativement un véhicule tout-terrain.
Leur éloignement des services de secours impose une prudence accrue. Cette plage isolée accueille pourtant près de 2 000 personnes par jour en août, compromettant son caractère sauvage.
Cascades et crues soudaines
Les cascades corses constituent des sites naturels d’exception, mais certaines présentent des risques considérables, surtout après de fortes pluies. Les crues éclair peuvent transformer ces havens de paix en torrents dévastateurs.
Les principales cascades à surveiller particulièrement incluent :
La cascade de Purcaraccia (Bavella) où trois touristes ont dû être secourus en 2022 après une montée des eaux soudaine
La cascade des Anglais (Vizzavona) avec ses roches particulièrement glissantes
Piscia di Gallo (Zonza) et son promontoire vertigineux sans protection
La cascade de Radule accessible depuis le GR20
Le Voile de la Mariée (Bocognano) qui peut se transformer en torrent impétueux
Circulation automobile sur routes étroites et cols dangereux
Le réseau routier corse présente des particularités qui peuvent surprendre les conducteurs non avertis. Les voies de circulation et certains hameaux reculés présentent des difficultés spécifiques qu’il convient d’anticiper.
La vallée de la Restonica et ses défis
Cette route emblématique près de Corte offre des paysages époustouflants mais sa route étroite, sinueuse et dépourvue de barrières de sécurité requiert une vigilance constante. Elle cumule virages en épingle sans visibilité, croisements périlleux en haute saison et passages étroits à flanc de montagne.
Les conducteurs de camping-cars ou ceux qui manquent d’assurance en conduite de montagne devraient éviter cet itinéraire. La chaussée parfois dégradée complique encore la circulation.
Le col de Bavella et ses lacets serrés
Ce col majestueux avec ses lacets serrés et son important dénivelé de 1 218 mètres demande une attention soutenue. La route qui le traverse peut être particulièrement glissante après une averse.
Les véhicules larges y sont déconseillés à cause de la chaussée étroite qui complique les croisements. L’afflux touristique estival important ajoute une difficulté supplémentaire à la circulation.
Villages isolés et routes d’accès difficiles
Certains villages isolés comme Muna (ouest de la Corse) et Albertacce (région du Niolu) réservent un accueil authentique mais sont desservis par des routes très étroites. Ces voies d’accès peuvent mettre à l’épreuve les compétences de conduite.
La signalétique quasi inexistante, le revêtement routier irrégulier et les aires de croisement limitées caractérisent ces routes. La navigation GPS s’avère parfois peu fiable dans ces zones reculées.
Quartiers urbains sensibles et zones de délinquance nocturne
Bien que la Corse demeure globalement une destination sûre, certaines zones urbaines méritent une vigilance particulière, notamment en soirée. Les principales villes de l’île comptent quelques secteurs plus sensibles où la prudence s’impose.
Ajaccio et ses quartiers périphériques
La cité impériale reste globalement sûre, mais certaines zones périphériques méritent une attention particulière. Le quartier des Cannes doit être évité particulièrement en soirée, tandis que les Jardins de l’Empereur constituent un secteur sensible nécessitant la prudence.
Ces quartiers ne présentent pas de danger majeur en journée, mais la fréquentation nocturne y est déconseillée aux touristes non accompagnés. La vigilance reste de mise concernant les effets personnels.
Bastia et ses zones portuaires
La ville portuaire, malgré son charme indéniable, compte quelques secteurs plus sensibles. Les abords de la Citadelle demandent une prudence recommandée en soirée, tandis que certaines zones portuaires nécessitent une vigilance accrue la nuit.
Le centre historique de Bastia reste parfaitement sûr, mais les zones industrielles et portuaires peuvent attirer des activités moins recommandables après la tombée de la nuit. Les touristes gagneront à rester dans les quartiers centraux en soirée.
Mesures préventives dans les zones urbaines
Les zones touristiques, comme partout ailleurs, attirent malheureusement les personnes mal intentionnées. Une vigilance raisonnable concernant les effets personnels suffit généralement à éviter les désagréments.
Les objets de valeur trouvent leur place dans les coffres-forts des hébergements, tandis que les véhicules méritent un stationnement réfléchi dans des zones surveillées. Ces précautions simples permettent de profiter sereinement des charmes urbains corses.
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