Lorsque l’on consulte les listes des villes les plus peuplées d’Europe ou des États-Unis, on pense qu’il s’agit d’immenses cités de béton qui se dressent comme des géants qu’aucun David ne peut renverser. Ces villes sont le centre de la civilisation occidentale et détiennent une grande partie du pouvoir géopolitique mondial. Pourtant, lorsqu’on examine la liste des villes les plus peuplées d’Asie, on se rend compte que ces mégapoles de la vieille Europe ou du Nouveau Monde font figure de nourrissons ou de bambins à côté des géants asiatiques.
Seule New York a pu se faufiler dans cette liste asiatique, tandis que Londres a à peine pu occuper l’une des places de wagon de queue. Cela montre bien que les villes les plus peuplées du monde se trouvent en Asie.
L’Asie, c’est du superlatif. L’Inde et la Chine comptent à elles seules plusieurs milliards d’habitants et il n’est pas surprenant que dans ce top 25 des villes les plus peuplées d’Asie, 13 soient des villes de ces deux pays (9 en Chine et 4 en Inde).
La Cité interdite, Pékin
Entre le top 3 et le reste, il y a un saut assez important, et 2 des occupants du podium sont chinois. Beaucoup pensaient que Pékin, la capitale du pays le plus peuplé de la planète, serait la ville la plus peuplée de toutes, mais non, Shanghai ravit cet honneur douteux à l’ancien fief de Mao.
La Chine et l’Inde sont les deux géants surpeuplés de la planète. Cependant, les deux pays font face à cette situation dans une position économique différente. Alors que la Chine est devenue un géant commercial qui a presque dépassé les États-Unis, l’Inde fait toujours partie des retardataires des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Le système de castes indien est l’une des raisons de la stagnation d’un pays qui devrait déjà être une référence économique mondiale en termes de ressources naturelles et de main-d’œuvre.
La basilique Sainte-Sophie à Istanbul
Car en fin de compte, lorsque les populations atteignent les niveaux que nous voyons dans cette liste, il est certain que la qualité de vie ne peut pas être bonne. C’est du moins ce que j’aimerais croire, car je suis plus qu’heureux dans ma ville natale d’Alicante, qui compte à peine 300 000 habitants, mais où la mer Méditerranée gonfle le cœur de chacun d’entre nous.
Le Pakistan compte deux villes sur la liste des villes les plus peuplées d’Asie et les autres sont, comme la loterie de Noël, très dispersées. Il est frappant de constater que des pays aussi puissants économiquement que la Corée du Sud et le Japon n’ont qu’une seule ville surpeuplée comme centre de leurs « empires » respectifs.
Centre Financier de Shanghai
Sans plus attendre, voici la liste des 25 villes les plus peuplées d’Asie (sans tenir compte de l’ensemble de la zone métropolitaine, mais uniquement de la ville elle-même) :
1-Shanghai, Chine : 24 256 800 habitants
2-Karachi, Pakistan : 23 500 000 habitants
3-Beijing, Chine : 21 516 000 habitants
4- Dhaka, Bangladesh : 16 970 105 habitants
5- New Delhi, Inde : 16.787.941 habitants
6- Istanbul, Turquie : 14 657 000 habitants
7- Tokyo, Japon : 13 513 734 habitants
8- Bombay, Inde : 12 478 447 habitants
9- Guangzhou, Chine : 13 080 500 habitants
10- Shenzhen, Chine : 10 778 900 habitants
11- Suzhou, Chine : 10 650 501 habitants
12- Jakarta, Indonésie : 10 075 310 habitants
13- Lahore, Pakistan : 10.052.000 habitants
14- Séoul, Corée du Sud : 9 995 784 habitants
15- Bangalore, Inde : 8 425 970 habitants
16- Bangkok, Thaïlande : 8 280 925 habitants
17- Dongguan, Chine : 8 220 207 habitants
18- Chongqing, Chine : 8 189 800 habitants
19- Nanjing, Chine : 8 187 828 habitants
20- Téhéran, Iran : 8 154 051 habitants
21- Shenyang, Chine : 8 106 171 habitants
22- Ho Chi Min, Vietnam : 7 681 700 habitants
23- Hong Kong, Hong Kong : 7 298 600 habitants
24- Bagdad, Irak : 7 180 889 habitants
25- Chennai, Inde : 6.809.970 habitants
Si l’on prenait en compte les habitants de l’aire métropolitaine, la liste changerait considérablement, avec en tête Guangzhou et Tokyo, avec respectivement 44,3 et 37,8 millions d’habitants.
L’inefficacité du transport aérien est à l’ordre du jour et souvent le consommateur ne sait pas comment s’y retrouver dans les différentes informations qui lui sont fournies par son agence de voyage, sontour opérateur ou la compagnie aérienne elle-même directement à l’aéroport. Pourtant, la législation européenne (règlement CE n° 261/2004) est très claire et offre une protection détaillée au passager, qu’il s’agisse de vacances ou d’un voyage d’affaires
Parmi les mauvaises expériences des vols des compagnies aériennes, il peut arriver que votre vol soit annulé. En ce qui concerne les retards de vols et les longues attentes à l’aéroport, nous en parlons dans cet article.
Quels sont mes droits en cas d’attente de 2 à 4 heures ?
Vous êtes à l’aéroport de départ et attendez votre vol, mais on vous annonce un retard au départ ? Je vous conseille de vérifier immédiatement à quel type de réclamation vol Corsair ou d’autres compagnies vous pouvez bénéficier pour une une assistance au sol. En effet, selon la réglementation, la compagnie doit vous offrir une assistance qui varie en fonction du trajet. Parmi les différentes options :
trajets courts jusqu’à 1500 km : pour les attentes de 2 heures ou plus, vous avez droit à des boissons et des collations gratuites, ainsi qu’à la possibilité d’envoyer un mail et d’appeler un numéro de téléphone ;
trajets moyens, entre 1500 et 3500 km : pour toute attente de 3 heures ou plus, vous bénéficiez de boissons et de repas gratuits, ainsi que de l’accès au courrier électronique et de deux appels téléphoniques ;
longs trajets de plus de 3 500 km : pour une attente de 4 heures ou plus, vous bénéficiez de boissons et de repas gratuits ainsi que de l’accès au courrier électronique et de deux appels téléphoniques.
Si l’attente à l’aéroport dépasse 5 heures ?
Quel que soit l’itinéraire de vol réservé, en cas de retard de plus de 5 heures, vous avez le droit de renoncer au vol réservé. La compagnie aérienne est tenue de vous rembourser intégralement ou de trouver une solution alternative acceptable pour vous permettre d’atteindre votre destination. Si vous vous trouvez alors dans un aéroport d’escale et que vous ne souhaitez plus prendre le vol retardé pour vous rendre à votre destination finale, le transporteur aérien est également tenu de vous offrir un transfert gratuit vers l’aéroport de départ.
Que se passe-t-il si votre départ est reporté au lendemain ?
Il peut arriver que le transporteur ne soit pas en mesure de vous proposer un vol le jour même : dans le cas d’un départ reporté au lendemain, vous avez droit à un hébergement à l’hôtel aux frais de la compagnie aérienne, mais pas seulement : vous devez également être assuré pour un transfert entre l’hôtel et l’aéroport. À cette fin, vous devez contacter directement la compagnie aérienne, qui doit vous donner la confirmation de la chambre et du transfert (comme toujours, rappelez-vous qu’il est plus sûr d’insister pour recevoir une trace écrite).
Quels sont mes droits si mon vol arrive en retard à destination ?
En ce qui concerne les droits du consommateur si le vol arrive en retard à destination, la première chose à savoir est que la durée du retard est calculée sur la base de l’heure d’arrivée et non sur la base de l’heure de décollage. Par heure d’arrivée, on entend le moment où le vol atteint l’aéroport de destination et où les portes de l’avion s’ouvrent (le règlement européen part en effet du principe que c’est à partir de ce moment que les passagers peuvent toucher le sol).
Voyons maintenant ce qui se passe en cas de retard : si votre vol arrive à destination avec un retard d’au moins3 heures, vous avez droit à une indemnisation qui, indépendamment du prix du billet, peut varier entre 250 et 600 euros.
Que dois-je faire en cas de retard de mon vol ?
Il est bon d’agir rapidement afin d’obtenir la preuve de l’inefficacité : vous n’imaginez pas le nombre de consommateurs qui s’adressent aux guichets sans pouvoir prouver les désagréments subis. Voici donc une petite liste de choses à faire :
Demander de l’aide au sol.
Demander un réacheminement sur un autre vol et une indemnisation si le retard se prolonge.
Déposer une plainte écrite (si vous le pouvez, envoyez immédiatement un courriel à la compagnie dans lequel vous vous plaignez du retard et en demandez les raisons).
Conservez les reçus et les justificatifs (par exemple, pour les repas).
Quelle est l’indemnisation à laquelle j’ai droit si mon vol est retardé ?
Le règlement (CE) no.261/2004 ne réglemente pas expressément l’indemnisation en cas de retard de vol (comme c’est le cas pour les annulations et les surréservations), mais la Cour de justice de l’Union européenne a jugé dans un arrêt que dans les cas où le retard du vol entraîne pour le passager une perte de temps égale ou supérieure à trois heures, ou dans les cas où les passagers arrivent à leur destination trois heures ou plus après l’heure initialement prévue, l’indemnisation prévue pour les annulations de vol est due (arrêt de la CJUE n° 402 du 19/11/2009).
C’est justement en matière de compensation financière que la Cour de justice de l’Union européenne est intervenue une nouvelle fois le 29 septembre 2022 avec un arrêt qui renforce le niveau de protection des passagers en cas d’annulation ou de retard de vol (affaire C-597/20 LOT). En effet, la Cour de justice a affirmé que l’un des moyens d’assurer une application efficace des règles prévues par le règlement CE n° 261/2004 est de veiller à ce que les sanctions prévues en cas de violation de la réglementation soient appliquées de manière effective et rapide, en cherchant à éviter les coûts et la durée d’une action judiciaire en dommages-intérêts. C’est pourquoi la Cour de justice a prévu qu’un État membre peut autoriser l’organisme national chargé de l’application de ce règlement à imposer une compensation financière au transporteur aérien défaillant en cas de plainte individuelle d’un consommateur lésé.
Ensuite, si les parties souhaitent obtenir davantage de satisfaction, elles peuvent toujours se tourner vers les tribunaux, mais sans que le recours judiciaire soit la seule voie ouverte aux passagers en quête de réparation. La compensation monétaire doit en effet représenter une forme de réparation immédiate dans le cas où les dommages subis par les passagers sont uniformes et facilement identifiables par l’autorité compétente sur la base de critères objectifs.
Après avoir établi les avantages de la compensation monétaire, également à la lumière de l’évolution récente de la jurisprudence, voyons cette protection en détail.
En cas de retard aérien de 3 heures ou plus, les passagers ont droit aux compensations suivantes
trajets courts (jusqu’à 1 500 kilomètres) : vous avez droit à une indemnisation de 250 euros.
trajets moyens (jusqu’à 3500 kilomètres) : vous avez droit à une indemnisation de 400 euros.
Longs trajets (plus de 3500 kilomètres) : vous avez droit à une indemnité de 600 euros.
Comme vous pouvez le constater, les montants ne dépendent pas du prix initial du billet, mais de la longueur de l’itinéraire de vol. Même si la compagnie aérienne vous offre un bon pour de la nourriture et des boissons, cela n’affecte pas votre droit à une indemnisation complète !
Une chose importante à retenir est que vous disposez d’un délai pour réclamer ces sommes : votre demande doit parvenir à la compagnie aérienne dans les deux ans qui suivent le vol.
Aux fins de cette indemnisation, il importe peu que le vol fasse partie d’un service à forfait ou qu’il s’agisse d’un voyage d’affaires. Toutefois, pour entrer dans le champ d’application de la législation européenne sur les droits des passagers, votre vol doit partir de l’UE ou y atterrir, et la compagnie aérienne doit être basée dans l’UE.
Dans quelles circonstances la compagnie aérienne n’est-elle pas responsable du retard ?
Dans certains cas, la compagnie aérienne peut ne pas être responsable du retard du vol et n’est donc pas tenue de verser une indemnisation en vertu du règlement sur les droits des passagers aériens.
C’est le cas de ce que l’on appelle les « circonstances extraordinaires », à savoir
les fermetures d’aéroports ou d’espaces aériens
les situations d’instabilité politique
les risques de sécurité inévitables
les grèves imprévues
des conditions météorologiques très défavorables
problèmes techniques dus à la présence d’oiseaux dans le moteur.
Mais attention : même ces situations doivent être évaluées concrètement, car il faut vérifier si la compagnie a réellement fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter le retard et assurer le départ du consommateur.
Prenons un exemple : en cas de fortes chutes de neige, le transporteur peut-il prouver qu’il s’est procuré suffisamment de produit antigel pour l’hiver à venir ?
Si ce n’est pas le cas, la compagnie reste responsable du retard du vol, surtout si les avions d’autres transporteurs ont décollé régulièrement.
En résumé : voici vos droits en cas de retard de vol
En cas de retard d’un vol, les droits des consommateurs sont détaillés dans la législation européenne (règlement (CE) n° 261/2004). Rappelez-vous qu’après deux heures d’attente à l’aéroport, vous avez déjà droit à des boissons et à des collations fournies par la compagnie aérienne, mais que si le retard se prolonge, vous avez également droit à un hébergement pour la nuit et à des transferts. Enfin, si votre vol est retardé de trois heures ou plus, vous pouvez prétendre à une indemnisation comprise entre 250 et 600 euros.
En conclusion, il convient de rappeler les conditions qui vous permettront de prétendre à une indemnisation :
Vous avez effectué l’enregistrement à temps (normalement dans les 45 minutes précédant le départ).
Votre vol est au départ de l’UE (toute compagnie aérienne) ou à destination de l’UE (compagnies aériennes basées dans l’UE).
La compagnie aérienne ne peut pas invoquer de situations exceptionnelles (par exemple, un problème technique insoluble, du personnel en congé de maladie, etc.)
Enfin, n’oubliez pas que le type de réservation, qu’il s’agisse d’une réservation individuelle, d’un voyage d’affaires ou d’un voyage à forfait, n’a pas d’incidence sur votre droit à indemnisation, mais que vous disposez d’un délai de 24 mois pour faire valoir vos droits en tant que passager pour le vol retardé.
En revanche, dans le cas des voyages à forfait, vous devez vous adresser directement au voyagiste qui a organisé le voyage.
Si vous entrez dans la ville française de Meaux par le nord, vous verrez d’abord un grand monument : « La liberté éplorée », de l’artiste américain Frederick MacMonnies. Ce monument est un don des États-Unis d’Amérique pour commémorer les batailles de la Marne en 1914 et 1918. La proximité de cette statue et des sites historiques de la Première Guerre mondiale ont été les critères d’implantation du Musée de la Grande Guerre à Meaux, qui ouvre ses portes en 2011.
Le maire Jean-François Copé n’a pas hésité longtemps en 2004 lorsqu’a été mis en vente une collection de Jean-Pierre Verney composée de près de 50 000 objets historiques militaires. La ville de Meaux a finalement acquis la collection en 2005 et l’idée d’ouvrir un musée pour commémorer la Première Guerre mondiale a progressivement pris forme. Sous la direction de Marc Ferro, un conseil scientifique consultatif a été mis en place en 2007, dont les membres comprennent Jean-Jacques Becker, directeur du centre de recherche de l' »Historial de la Grande Guerre » à Péronne. L’année suivante, un concours d’architecture a été annoncé et remporté par Christophe Lab à Paris. L’achèvement de cet impressionnant bâtiment a été assez rapide, de sorte que le musée a pu être ouvert en présence du président Nicolas Sarkozy le 11 novembre 2011 – le jour de la signature de l’armistice en 1918 et donc une date hautement symbolique.
L’exposition du musée commence déjà à l’extérieur des murs du musée. En plus du monument susmentionné, un parvis avec un fond sonore spécialement créé pour le musée introduit le visiteur à l’ambiance de l’époque. Au bas de ce site se trouve une carte topographique de la Marne, qui donne une première orientation géographique. Sur le plan architectural, l’exposition se compose d’un axe principal, qui est structuré chronologiquement, et de deux allées latérales. Dans une salle située devant la scénographie actuelle, une vidéo projetée sur un grand écran ramène le visiteur à l’année 1870 à travers des images, de la musique et du texte. Cette année marque le début de l’histoire que le musée veut raconter.
De cette chambre noire, le visiteur entre dans une salle d’exposition où la préhistoire de la Première Guerre mondiale lui est expliquée au moyen d’un schéma à deux couleurs pour la classification historique : Les alliés en vert sont mis en contraste avec les puissances centrales en rouge. Les relations internationales et la mobilisation des différentes parties sont au nombre des sujets abordés. Lorsque le visiteur continue à se déplacer sous un bruit de fond, il fait passer des dizaines de poupées par un passage, qui – accompagnées de quelques chevaux – se mettent symboliquement en route pour la guerre.
Bien que de telles poupées puissent paraître ridicules, cette représentation reste assez réservée : les figures sont faites de cire blanche, elles ne sont pas maquillées ni rien de semblable. Ce qui est difficile, cependant, c’est que ce couloir est plutôt étroit et que la visite est un peu plus rapide, ce qui ne laisse peu de place à l’interprétation,
Les plus grands objets de la première guerre mondiale
Dans la salle centrale de l’exposition, le visiteur est transporté dans le décor historique par la conception. Vous y trouverez les plus grands objets du musée, deux avions français, un char, des camions et un taxi. Au milieu, un champ de bataille est reconstitué. D’un côté, il y a une tranchée française, de l’autre une tranchée allemande et entre les deux le no man’s land. À gauche de cette pièce, cette approche se poursuit et le visiteur peut entrer dans une réplique de l’abri et du dortoir.
La zone la plus intéressante, cependant, se trouve à droite de la salle centrale. Le visiteur peut déterminer son propre itinéraire et choisir de découvrir ou non les différents services sur des thèmes choisis qui se trouvent ici. Des aspects de la technologie, de la mobilisation, de la tactique et de la stratégie sont présentés ainsi que la vie quotidienne des soldats et de ceux qui sont restés au pays. La souffrance et la mort des soldats ou de la captivité ne sont pas non plus ignorées.
Enfin, la mondialisation, les soldats coloniaux et les États-Unis d’Amérique, qui sont intervenus dans la guerre à partir de 1917, sont abordés. Le musée réussit ainsi à offrir une vue complète et multiple des événements de la guerre entre 1914 et 1918. Dans chaque salle, une forme de présentation différente a été choisie. Parmi celles-ci, une présentation innovante qui fonctionne avec des miroirs et de la lumière indirecte. Enfin, le chemin mène à un dernier espace dédié à la victoire des Alliés et à la commémoration des victimes. Une approche intéressante se trouve dans la zone de départ : celle-ci est bordée de questions et d’images qui visent à illustrer que l’impact de la Première Guerre mondiale a dépassé de loin celui de 1918.
Une visite de l’histoire de la guerre sur tous les sens
La particularité de l’exposition permanente est qu’elle fait appel à différents sens, offrant ainsi à chacun un accès au sujet : En voyant, entendant, lisant et sentant, la réception de l’histoire est facilitée pour le visiteur du musée. En outre, les visiteurs ont la liberté de choisir les salles dans lesquelles ils veulent entrer et les sujets qu’ils veulent traiter plus en détail, car le musée est conçu de manière ouverte et permet différents parcours dans l’exposition. Il y a même une salle qui s’adresse principalement aux enfants, qui seront initiés à l’histoire par le jeu. Ce qui est particulier ici, c’est que cette salle n’est pas située séparément en dehors de la zone d’exposition, mais qu’elle est intégrée à l’exposition permanente.
Malgré ces aspects positifs, la critique est de mise : malheureusement, dans certaines zones d’exposition, trop d’objets sont présentés en même temps, de sorte que le visiteur est submergé par l’abondance offerte. Le fait que de nombreuses couleurs soient utilisées dans l’allée latérale de l’exposition a le même effet. Ce mélange hétéroclite sollicite l’œil ainsi que la capacité de concentration du visiteur.
Les autres musées de France sur la Grande Guerre
Dans la presse, cependant, le musée est généralement perçu de manière positive. Seul le nord-est de la France suscite des inquiétudes. À Verdun, on craint une diminution du nombre de visiteurs, les classes de Paris, par exemple, préférant se rendre à Meaux plutôt que dans le lieu le plus symbolique de la Première Guerre mondiale. Une telle situation de concurrence semble construite si l’on considère que le « Musée de la Grande Guerre » de Meaux est plus susceptible de servir de « porte d’entrée » aux champs de bataille.
Le musée fournit un compte rendu complet de l’histoire de la Première Guerre mondiale, tandis que les musées de Péronne (« Historial der la Grande Guerre ») et de Verdun (« Memorial de Verdun ») mettent en lumière l’histoire des différentes batailles en fonction du lieu. Ainsi, les différents musées français de la Première Guerre mondiale semblent se compléter plutôt que de se concurrencer. C’est pourquoi une visite au « Musée de la Grande Guerre » à Meaux est vivement recommandée.
Site Web : https://www.museedelagrandeguerre.eu/
Contact : Musée de La Grande Guerre du Pays de Meaux, Rue Lazare Ponticelli 77100 Meaux France
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