Passer un week-end en amoureux vous permettra de partager un moment rien qu’à deux avec votre partenaire. Strasbourg étant une ville pleine de charme et figurant parmi les villes les plus romantiques, il s’agit de la destination parfaite pour un séjour en amoureux. Pour rendre ce week-end encore plus exceptionnel, quoi de mieux que de faire une surprise à votre partenaire. Voici quelques idées.
Quand on pense à une idée de cadeau exceptionnelle à offrir à son partenaire, les fleurs figurent en tête de liste. Pour votre séjour à Strasbourg, vous trouverez d’innombrables magasins de fleurs proposant toute une variété. Toutefois, il faudra prendre en compte les préférences de votre partenaire avant de choisir.
Où trouver un magasin de fleurs à Strasbourg ?
Si vous cherchez un magasin de fleurs à Strasbourg, vous pouvez faire une recherche sur internet. La majorité des fleuristes ont généralement un site sur lequel ils mettent en avant leurs offres. Il suffira donc de faire une recherche sur les moteurs de recherche en insérant les mots clés. Vous aurez à votre disposition une liste des magasins de fleurs disponibles dans votre zone ou un annuaire des fleuristes comprenant toutes les informations relatives à ces entreprises. Vous pouvez également trouver un magasin de fleurs par la technique du bouche-à-oreille. En faisant part à vos proches de votre volonté de trouver un fleuriste à Strasbourg, ceux-ci vous orienteront vers le magasin qu’ils connaissent bien.
Quelles fleurs offrir ?
Le choix des fleurs dépend des goûts de votre partenaire, mais également du message que vous désirez faire passer. Par exemple, la rose rouge est l’emblème de l’érotisme, de la passion et de l’amour. La rose blanche, quant à elle, exprime le respect, la fidélité et les sentiments. De même, vous pouvez opter pour la rose, symbole de tendresse, de douceur et de séduction. Si le choix devient complexe, nous vous suggérons de faire appel à un professionnel qui saura vous guider.
Une soirée dans un restaurant original
Si l’idée des fleurs ne vous convient pas, nous vous recommandons alors une soirée dans un restaurant original. Vous pouvez en effet profiter de ce week-end à Strasbourg pour faire une belle surprise à votre partenaire en passant la soirée dans un restaurant dont vous n’avez pas l’habitude. Dans cette ville romantique, vous trouverez une panoplie de restaurants prêts à vous accueillir dans un cadre somptueux. Vous pouvez opter pour leur menu complet ou faire une commande personnalisée des plats selon vos goûts. Ce sera également l’occasion d’apprécier la gastronomie de cette ville. Les délicieuses fleischkiechles, l’exquis fleischnaka et la fameuse palette à la diable sont autant de spécialités à découvrir lors d’un séjour à Strasbourg. S’il s’agit d’un restaurant huppé, réservez à l’avance.
Un pique-nique en amoureux
Les spots pour pique-niquer à Strasbourg sont nombreux, vous trouverez donc facilement celui qui vous convient. Le parc de l’Orangerie est l’un des plus célèbres avec plus de 26 hectares de terrain. C’est le préféré des habitants de la ville, compte tenu de son jardin romantique, de sa belle cascade et de son lac.
Hormis ce spot, vous pouvez vous tourner vers le parc de la Citadelle situé au niveau du quartier de l’esplanade. Aire de jeux pour les plus jeunes, balade le long de l’eau et terrains de pétanque et de basket sont présents pour vous faire vivre un moment agréable. Il faudra également ajouter à la liste le parc du Heyritz, le square Louise Weiss, la place du Château et le parc du Contades. De plus, pour surprendre votre partenaire, vous devez prendre toutes les dispositions nécessaires concernant l’organisation. Une nappe pour s’installer, des bougies, des verres, des serviettes, des couverts, des assiettes et une jolie fleur à offrir sont quelques indispensables à prévoir. Bien qu’il n’existe pas une recette spéciale pour un pique-nique romantique, vous pouvez tout de même miser sur des aliments raffinés. Il s’agit entre autres :
des macarons,
des fraises,
des raisins,
des croissants,
du champagne,
des toasts.
Privilégiez surtout les petites bouchées et conservez les recettes dans des contenants pratiques. Vous l’aurez compris il existe de multiples façons de surprendre votre partenaire lors de votre séjour à Strasbourg, il suffit de faire preuve d’un peu d’originalité.
Nous vous racontons notre expérience de l’une des « attractions » les plus visitées et, sans aucun doute, les plus macabres de la capitale française. Tout sur la visite des catacombes de Paris : d’un peu d’histoire aux sensations ressenties en les parcourant, en passant par les légendes et les mystères et les informations pratiques (billets, prix, réservation en ligne, etc.).
« Arrêtez, c’est ici l’empire de la mort. » Que feriez-vous si vous lisiez cela au-dessus d’une porte à 20 mètres sous terre ? La logique voudrait que personne n’ose franchir ce seuil. Mais la logique et l’esprit humain ne font pas toujours bon ménage. Derrière cette porte se trouve l’ossuaire municipal des catacombes de Paris, qui contient les restes d’environ – qui peut le calculer avec précision – 6 millions de Parisiens.
Un « empire de la mort » habité par 6 millions de sujets qui peuplent un véritable labyrinthe au cœur du Paris souterrain. Un « empire de la mort » qui reçoit des milliers et des milliers de visites d’hommes et de femmes qui ne sont pas ses sujets, qui appartiennent à d’autres temps et qui ont encore de la chair, mais qui ressentent une inexplicable attirance pour le macabre. Deux de ces visiteurs, c’était nous, et non, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous sommes tombés sous le charme…
A la fin du XVIIIe siècle, certains cimetières parisiens sont fermés pour cause d’insalubrité publique. Les corps qui y reposent sont transférés dans les galeries souterraines de la capitale. Les anciennes carrières dont les pierres ont servi à la construction des édifices parisiens. Le premier de ces cimetières à fermer est celui des Innocents, dans l’actuel quartier des Halles, en 1785. Les carrières souterraines accueillent leurs premiers locataires le 7 avril 1786 : les catacombes de Paris sont ouvertes.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les catacombes de Paris ont continué à recevoir de nouveaux corps pour atteindre le nombre incroyable de 6 millions d' »âmes ». Plus de 150 cimetières de monastères, couvents et autres lieux de culte sont venus enrichir l’ossuaire souterrain jusqu’en 1859.
Sensations lors de la visite des catacombes de Paris
Sur le site officiel des catacombes de Paris, on parle d’un « enchevêtrement de galeries sombres et de couloirs étroits », peut-être pour lui donner cet air de film d’horreur qui attire les visiteurs. Mais, pour être honnête, je dois dire que les galeries sont assez grandes et même suffisamment éclairées. J’ose dire qu’une personne claustrophobe pourrait les parcourir sans problème. Ce qui est le plus frappant, et qui peut faire frissonner les plus sensibles, c’est la « mise en scène » : cette décoration que le site Internet définit comme « romantico-macabre ».
Pouvez-vous imaginer un cœur fait de crânes, ou un pilier en forme de tonneau fait de crânes et de tibias – on l’appelle « tibia rotunda » et il se trouve dans la crypte de la Passion ? On peut les voir dans les catacombes de Paris, parmi beaucoup d’autres « œuvres » faites d’ossements humains. Sur le moment, vous les admirez, elles vous fascinent, elles vous surprennent… mais après un certain temps, si vous pensez qu’il s’agit des restes de personnes comme vous, ne devriez-vous pas être ému ou même horrifié ? Peut-être, mais après tout, nos restes ne sont plus rien après notre mort et ils deviennent donc de l’art, immortels, non ?
La promenade, qui emprunte des rues et des avenues portant leur nom, comme s’il s’agissait d’une « ville parallèle » – on l’appelait autrefois une « copie de Paris » -, est également accompagnée de plaques portant des citations de poèmes et d’autres textes religieux et non religieux, qui nous incitent à méditer un peu plus sur la mort. « C’est par la méchanceté du diable que la mort est entrée dans le monde » et « L’aumône vous libérera de la mort » en sont deux exemples. Ou encore « Au son des trompettes, les morts se lèveront », ce qui fait qu’être là à ce moment-là n’est pas une bonne idée….
L’itinéraire du la visite
Dans la première partie de la visite, des panneaux d’information expliquent l’histoire des catacombes. Nous commençons par leur évolution géologique, en découvrant des curiosités comme le fait qu’il y a 45 millions d’années, il y avait une mer tropicale à l’endroit où se trouve Paris aujourd’hui. Des sédiments s’y sont accumulés, qui se sont ensuite transformés en calcaire. Des pierres qui, à partir du Ier siècle de notre ère, ont commencé à être utilisées pour construire Lutèce, le Paris romain – c’est pourquoi la période de leur formation est appelée « luténienne ». C’est ce que l’on a appelé la « pierre de Paris », qui a également été utilisée pour construire la cathédrale Notre-Dame, le bâtiment du Louvre et de nombreux autres palais parisiens.
Des panneaux expliquent également l’histoire de l’ossuaire, la nécessité de fermer les anciens cimetières de Paris, la rénovation des carrières, etc. Au cours de la visite, d’autres panneaux expliquent des faits intéressants sur la construction et l’aménagement du site, tels que les systèmes de ventilation et de soutènement et les bandes sur le toit pour se repérer.
Après la première partie de la visite à travers les anciennes carrières, vous arrivez à la porte précédée de deux piliers néo-babyloniens. Vous entrez alors dans l’empire de la mort.
La longueur totale du parcours est d’environ 2 km, même s’il semble plus long, non pas parce qu’il n’est pas « divertissant », mais parce qu’il est émotionnellement intense. L’ossuaire mesure environ 800 m de long et couvre une surface de pas moins de 11 000 m2. Prévoyez au moins une heure pour la visite.
Informations pratiques : Billets, tarifs, vente en ligne, accès, plan
Voici quelques informations pratiques pour votre visite des catacombes de Paris :
Adresse : l’entrée est à cette adresse 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (place Denfert-Rochereau), attention car la sortie n’est pas au même endroit, vous sortez rue Rémy Dumoncel ;
Comment s’y rendre : il y a une station de métro et de RER (ligne B) juste devant l’entrée des catacombes, la station Denfert-Rochereau, et les bus 38 et 68 (dans tous les cas, Google Maps fonctionne très bien à Paris pour savoir comment s’y rendre en transports en commun depuis n’importe quel endroit de la ville) ;
Accessibilité et autres informations : il y a 130 marches à descendre et 83 marches à monter pendant la visite et le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Il n’y a pas de toilettes – il y a des toilettes payantes dans la boutique de souvenirs en face de la sortie – ni de sacs à dos ou de grands sacs, et il n’y a pas de vestiaire ;
La température est d’environ 14°C toute l’année et l’air est humide, il faut donc être prévoyant, surtout en été ;
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 20h30, fermeture de la billetterie à 19h30 ;
Tarifs : plein tarif 17 €, tarif réduit 14 € (conditions sur le site officiel), il y a des audioguides pour 5 € également en anglais (nous ne l’avons pas pris donc nous ne pouvons pas dire comment c’est, bien que nous étions reconnaissants d’avoir plus de liberté pour les sensations de la visite).
La brochure avec le plan de la visite des Catacombes de Paris n’est pas incluse dans le prix normal du billet ;
Billets en ligne : seules 200 personnes à la fois peuvent entrer dans les Catacombes, l’un des musées les plus visités de Paris, et il y a donc souvent des files d’attente. Pour éviter les files d’attente, vous pouvez réserver en ligne sur le site officiel, bien que ce soit plus cher. Si vous ne réservez pas, il est préférable d’arriver au moins une demi-heure avant l’heure d’ouverture.
Curiosités : Légendes sur les catacombes, mystères, films, célébrités, entrées illégales ?
Il existe de nombreuses curiosités sur les catacombes de Paris. Certaines sont chiffrées, par exemple, saviez-vous que 300 kilomètres de catacombes ont été fouillés au total, mais que seule une petite partie d’entre elles est aujourd’hui visitable ?
D’autres concernent l’histoire de la visite des catacombes. Dès la fin du 18e siècle, les catacombes étaient visitées par les « curieux ». L’empereur autrichien François Ier les a même visitées en 1814 et Napoléon III et son fils en 1860. Mais le plus curieux est la fête macabre qui s’est déroulée dans la nuit du 2 avril 1897, à laquelle ont participé « sages, artistes et bourgeois », selon le site web des catacombes.
Les catacombes abritent également des personnages célèbres, comme Charles Perrault, créateur de contes pour enfants tels que Le Petit Poucet, Cendrillon et La Belle au bois dormant – mais Disney n’y tournerait certainement pas ses films – ou Robespierre, à côté des corps d’autres personnes guillotinées pendant la Révolution française.
Et puis, bien sûr, il y a les histoires de mort… Au cours de la visite, on traverse une galerie de sculptures réalisées directement dans la pierre de l’ancienne carrière et représentant le port de Mahón, à Minorque -lorsque nous y sommes allés, elle devait être fermée car nous ne l’avons pas vue-. Elles ont été réalisées par un gardien des carrières, vétéran de l’armée de Louis XV, en souvenir de l’endroit où il avait été emprisonné. Le pauvre homme est mort dans les catacombes lors d’un éboulement – si vous connaissez le français, vous pouvez voir la vidéo sur la page d’accueil du site des catacombes, où ils racontent l’histoire. Il n’est pas le seul à y avoir trouvé la mort, un autre est Philibert Aspairt, brancardier à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce pendant la Révolution française, qui est entré dans les catacombes par un escalier de la cour de l’hôpital en 1793 et dont le corps n’a été retrouvé que 11 ans plus tard, en 1804, sans que l’on connaisse la cause de son décès. On dit qu’il y était descendu à la recherche de la cave de l’hôpital…
Bien sûr, un endroit comme celui-ci ne peut être dépourvu d’histoires de mystères, de fantômes et de légendes. À Scyfy, on a projeté cette vidéo sur l’histoire d’une caméra trouvée dans les années 90 dans une partie des catacombes non ouverte au public – je vous préviens que la voix de la fille « d’outre-tombe » dans les gros titres est très agaçante -. Une personne a été filmée en train de montrer les tunnels et soudain, elle se met à courir de plus en plus fort, terrifiée, jusqu’à ce qu’elle laisse tomber la caméra sur le sol, la dernière chose que l’on voit étant ses pieds qui courent… On n’en sait pas plus sur le propriétaire de la caméra.
Il existe même un film d’horreur aux accents d’aventure archéologique, assez mauvais, dans lequel les catacombes sont les protagonistes : As Above, So Below est le titre original en anglais et Les Catacombs en français.
Meurtres, rituels sataniques, histoires de fantômes, de visiteurs qui se perdent et ne ressortent jamais ou qui remarquent des présences et même des tentatives d’étranglement par des êtres inconnus… toutes sortes de légendes entourent les catacombes de Paris et circulent sur internet. Les catacombes sont le « paradis » des enquêteurs du paranormal ! Il existe de nombreux « cataphiles », des amoureux des catacombes, qui y pénètrent illégalement par leurs entrées interdites en quête d’aventure. Ou des jeunes qui le font pour « s’amuser » lors d’une soirée, comme ceux qui, en 2011, se sont perdus et ont passé deux jours à errer dans les tunnels souterrains des catacombes non ouverts au public – vous pouvez lire la nouvelle dans Le Parisien.
Même sans mystères ni légendes, les catacombes de Paris sont un lieu à visiter absolument, mais une pincée de sel ne fait jamais de mal…
Le Verdon est un vaste parc naturel qui offre une liste innombrable de randonnées à travers ses gorges et ses montagnes. J’ai acheté un livret comprenant tous les chemins et sentiers possibles dans le parc. Le parc naturel comprend un écosystème varié avec cinq marais, des champs de lavande dans les zones basses, des prairies préalpines et les gorges du Verdon qui atteignent jusqu’à 700 mètres de profondeur et que l’on peut observer depuis plusieurs points de vue autour du parc.
Je suis parti d’Antibes sur la Côte d’Azur en voiture et il m’a fallu un peu plus de 2 heures pour rejoindre les Gorges du Verdon.
J’étais installée dans une maison de campagne dont je ne me souviens plus du nom que j’avais réservée. Cette région reçoit une forte concentration de tourisme. Surtout dans des villes comme Moustiers-Sainte-Marie où il fallait se garer à des kilomètres du centre pour pouvoir la visiter. J’ai donc fait l’impasse sur cette ville après la visite des Baux de Provence.
Moustiers-Sainte-Marie : Départ dans les gorges du Verdon
Le chalet était situé près de Moustiers, dans une zone boisée et isolée. La chambre était à 60 euros la nuit avec petit déjeuner. Ce qui revient à une moyenne de 65 euros pour une chambre dans presque tous les endroits du sud de la France (dans la plupart des cas sans petit déjeuner).
Deux routes principales bordent les gorges du Verdon, l’une au nord et l’autre au sud. Le premier jour, je me dirige vers la route au nord qui offre une vue fantastique sur les gorges du Verdon. En chemin, j’ai trouvé plusieurs campings stationnés au bord de la rivière et je me suis mis en route pour faire un trekking en suivant le livret que j’avais acheté.
La randonnée du Belvédère de Rancoumas
La randonnée s’appelle Belvédère de Rancoumas et passe par le pont de Tusset avant d’atteindre un point de vue sur les gorges à un peu plus de 1000 mètres. Cependant, j’ai essayé de suivre les instructions du livre et je n’ai pas trouvé le bon chemin. Au lieu de cela, j’ai suivi l’itinéraire fait par un bon groupe de personnes préparées à pratiquer le canyoning dans la région. En chemin, j’ai été surprise par un long tunnel et je me suis souvenu que j’avais laissé ma lampe de poche dans la voiture. Je ne pensais pas que d’autres tunnels seraient de la partie, mais les randonneurs présents m’ont dit que les tunnels se succédaient et que certains d’entre eux faisaient parfois plus d’un kilomètre de long. Alors je suis retourné à la voiture et j’ai récupéré ma précieuse lampe.
J’ai traversé les tunnels en sachant que je déviais du chemin initial dans le guide. Cependant, l’endroit était si spécial qu’il valait la peine de continuer. La curiosité de savoir ce qu’il y avait de l’autre côté m’avait attrapée et la vue des gorges profilant l’étroit chemin de la rivière en valait la peine. Après 3 tunnels et quelques kilomètres dans les jambes, j’ai interrogé quelques alpinistes où menait le chemin. Ils m’ont dit que je traversais les gorges du Verdon et qu’il était possible de le traverser complètement, mais seulement si je me levais à 4 heures du matin. J’ai donc regardé la carte qu’ils avaient sur eux et J’ai tout de suite constaté qu’il n’y avait pas d’autres chemin pour continuer la balade. Après un moment j’ai fait marche arrière en direction de la voiture.
A la nuit tombée, j’ai évité Moustiers Sainte Marie car trop bondée. Je n’avais pas envie de chercher une place pendant 20 minutes. Je suis allée dîner dans le village voisin des Salles-sur-Verdon. Situé sur les rives du grand lac de Sainte Croix. L’ambiance était très paisible comparé à Moustiers. J’ai pu trouver un petit coin de sable où les boulistes habitués du village rivalisaient à la pétanque et j’étais stupéfaits de l’ambiance pendant un moment. Quand je voyage, ces choses simples me perdent.
Aux Salles-sur-Verdon, il y a quatre ou cinq restaurants et dans presque tous les cas, les menus sont à environ 20 euros par personne. J’ai dîné et je suis retourné au chalet pour me reposer.
Deuxième jour à Verdon : Le lac de sainte Croix
Lors de ma deuxième journée dans le parc naturel du Verdon, j’ai marché le long du lac de Sainte Croix. Il y avait tellement de touristes que les files d’attente pour louer un canot ou un pédalo semblaient interminables. Pour éviter cette nuée touristique, je me suis dirigée vers les petits sentiers et j’ai regardé la magnifique entrée des gorges vers le lac de Sainte Croix.
Je suis retournée à la voiture et pris la route bordant les gorges cette fois-ci sur la partie sud. Je suis arrivée à un belvédère où il y avait de belles vues sur toute la chaîne de montagnes et sur le profond gouffre dans les gorges. Une clairière dans la forêt était le lieu idéal pour le pique-nique et la sieste digestive.
Dans le calme, je suis retournée en direction du lac de Sainte Croix puis avancée jusqu’à Gréoux les-Bains. Un village paisible au bord du fleuve où je me suis reposée. J’ai tenté ma chance au premier hôtel que j’ai vue et j’ai pris une chambre pour 66 euros sans le petit déjeuner à l’hôtel Le Verdon. C’est un ancien hôtel rénové avec des saunas et des sources thermales, une salle de bal et des réceptionnistes de la vieille école qui vous accompagnent jusqu’à votre chambre. Pourtant c’était un deux étoiles.
Visite de Gréoux-les-bains, que voir dans le village
Gréoux les-Bains dispose d’un petit centre-ville avec un restaurant de choix. Je m’installe donc au Jardin des Lilas, un restaurant un peu isolé avec une belle terrasse. La nourriture est acceptable mais un peu chère pour la qualité et la quantité de ses plats.
Deux jours sont assez peu pour visiter entièrement le parc naturel du Verdon. Les bonnes vibrations que l’endroit m’a données, la nature sauvage, les gorges abruptes, les occasions de pratiquer le canyoning, les multiples promenades que cache le Verdon et les courbes sinueuses de la route m’ont convaincu que bientôt je reviendrai à cet endroit pour en profiter avec plus de calme et loin des foules d’août.
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