Voyage dans le sud de la France jour 1 : Visite de Montpellier
Je partais 10 jours à des centaines de kilomètres de chez moi et mon pouls a commencé à s’accélérer à partir du moment où ma journée de travail se terminait. Quand je suis rentrée, j’ai rapidement fermé la valise préparée à l’avance bien sûr, les fenêtres et la porte. La voiture m’attendait et l’après-midi promettait de longues heures de route pour m’embarquer dans un voyage à travers le sud de la France qui m’éloignerait de ma routine quotidienne.
C’était vendredi et l’objectif était de passer la première journée à faire le trajet en entier pour pouvoir profiter pleinement des villes du sud les autres jours. Montpellier est à environ 750 kilomètres de Paris, quelques péages et un peu plus de 7h de route. Il y avait un peu de trafic et je suis arrivée à l’heure prévue que mon GPS avait annoncée.
Ou loger à Montpellier pour quelques nuits ?
J’ai réservé un hôtel dans la banlieue de Montpellier pour la première nuit du voyage. En août, comme vous le savez, il est difficile de trouver quelque chose de bon marché dans le centre-ville. J’ai séjourné à l’Hôtel du Parc Euromédecine pour les plus curieux. C’était dans une zone éloignée du centre et il m’a fallu quelques appels à l’hôtel pour le trouver. C’est un vieil hôtel avec peu de charisme. Plus axée sur les affaires que sur le tourisme, la chambre double est au prix de 65€. La plupart des hôtels de mon voyage dans le sud de la France affichent un prix similaire, et le petit déjeuner n’était pas inclus dans le prix. Au moins le wifi était gratuit et la chambre était propre et modérément spacieuse. Assez pour passer la première nuit et préparer l’itinéraire qui m’attendait pour les jours suivants.
Le matin, j’ai dit au revoir à l’Hôtel du Parc Euromédecine et garé la voiture dans un parking central à Montpellier pour prendre un petit déjeuner et visiter la ville.
Montpellier est une ville chargée d’histoire, on retrouve de nombreux vestiges et souvenir du Moyen-Age. A l’époque, la ville était connue comme lieux de passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il subsiste en effet des clous et écussons dans les rues de la ville faisant office de balisage pour se repérer. La ville était aussi une étape de la route du sel, d’anciennes routes commerciales dédiées à la vente du produit. Les bâtiments de la ville se souviennent encore de leur passé avec leur héritage médiéval et les tons blancs, ocres et roses qui habillent leurs anciennes façades offrent une agréable visite.
Pour visiter les rues les plus emblématiques depuis le centre de Montpellier, vous pouvez tracer un cercle au centre de la ville et vous promener. La visite ne devrait pas vous prendre plus de trois heures pour parcourir ses rues.
Les lieux les plus beaux de Montpellier
De l’ouest à l’est, marquez sur la carte l’Arc de Triomphe en suivant la rue Foch jusqu’au Jardin du Champ de Mars. Du sud au nord, vérifiez l’emplacement des places suivantes : Place de La Comédie, Place Jean Jaures, Place des Martyrs de la Résistance jusqu’à la Place St Pierre où vous trouverez la cathédrale du même nom et la vieille ville de Montpellier. Si vous organisez votre parcours selon ces lieux, vous pourrez visiter les lieux les plus touristiques de Montpellier en peu de temps.
Pour ma part, j’ai garé ma voiture dans un parking à l’Arc de Triomphe et descendu une des rues les plus fréquentées de Montpellier : la rue Foch. Les boutiques les plus célèbres se succèdent jusqu’à la Place des Martyrs de la Résistance. Comme son nom l’indique, une sculpture s’élève au milieu de la place pour commémorer les hommes qui ont combattu pendant la seconde guerre mondiale.
Plus tard, j’ai trouvé un marché et c’était l’endroit idéal pour prendre le petit déjeuner. J’ai trouvé une belle place avec des terrasses juste en face du marché. Dans une boulangerie, j’ai acheté quelques croissants à 90 centimes chacun et commandé un latte. L’intérieur du marché de Montpellier n’a rien de particulier, mais autour de lui, vous pouvez trouver de nombreuses petites boutiques avec des produits typiques de la Catalogne du Nord comme les saucisses, du foie et des légumes frais.
La Place de la Comédie : Point de départ pour une visite du centre historique
Je retourne ensuite vers la rue Foch et suis le chemin jusqu’à la place la plus célèbre de Montpellier : la Place de la Comédie. Une grande place où se trouvait aussi avons un marché en plein air qui ne m’a pas empêché de profiter de l’ensemble de la place. Sans aucun doute, l’un des endroits les plus animés de la ville.
Après m’être perdus un moment dans le marché, j’arrive au Jardin du Champ de Mars, une vaste zone verte qui oxygène l’air de Montpellier. Par la suite, je suis retournée vers le centre pour arriver à la Cathédrale Saint Pierre. C’est une belle cathédrale construite dans le pur style du Languedoc avec ses curieux piliers cylindriques au-dessus de la porte de l’église. Malheureusement ses portes étaient fermées à l’arrivée et je n’ai pas pu visiter l’intérieur de la cathédrale.
Derrière la cathédrale Saint-Pierre s’étend la vieille ville de Montpellier. Un quartier agréable jonchés de maisons hautes et de ruelles étroites. Autour d’elle, vous trouverez des hôtels particuliers et des maisons qui ont été construits au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. On trouve peu de gens qui se promènent dans la région et de temps en temps on trouve de belles places qui offrent un arrêt idéal pour prendre un café et profiter du calme de cette belle ville dans le sud de la France.
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Visite de Cordes-sur-Ciel, le village préféré des français
Préparez vos jambes et votre appareil photo, vous aurez besoin des deux lors de votre visite à Cordes-sur-ciel. Le plus beau village de France choisi par les téléspectateurs de France 2 embrasse aujourd’hui une colline rocheuse avec les mêmes maisons et rues de son époque au Moyen Âge. Préparez aussi vos compétences en négociation, car Cordes-sur-ciel n’a pas été fondée autour d’un château, d’une église ou d’un lieu où la Vierge est apparue : Cordes-sur-ciel s’est développé sur le commerce de draps, cuirs, toile et la finance.
Une Cordoue française ? Un style médiéval, des pavés et des marchands comme en Espagne. C’est Cordes-sur-ciel. Le comte de Toulouse, Raymond VII, décida que sa ville commerciale s’inspirerait de Cordoue en Espagne et que son nom serait le même, en occitan : Cordes. Du nord de l’Europe à Cordoue en passant par Venise ou Florence, une route commerciale s’est créée entre ces villes d’Europe. Ces échanges ont enrichi ses habitants et leur a permis de construire les maisons gothiques qui étonnent encore aujourd’hui lorsque l’on franchit l’une des portes de l’entrée de la ville.
Que faire à Cordes sur Ciel, les lieux à visiter dans le village
Chaque année, France 2 recherche le plus beau village de France – du moins celui que ses téléspectateurs préfèrent – dans son émission Le village préfère des français. Dans son édition 2014, Cordes-sur-ciel a été choisie, ne pensez-vous pas que c’est une raison suffisante pour la visiter. Sachant que les villages français semblent être tout droit tirés des contes de fées comme ceux de la région d’Alsace par exemple.
Comtes, cathares, royaumes et papes… La Richesse historique de Cordes-sur-Ciel
La première chose que j’ai demandée à mon guide quand il m’a dit que Cordes-sur-ciel avait été créé pour le commerce était : Pourquoi ici au milieu de nulle part ? De toute évidence, Cordes-sur-ciel n’a pas changé de place, même si elle ne serait pas la première ville à déménager non plus, mais elle a changé ce qui l’entourait. Aux XIIIe et XIVe siècles, les routes qui communiquaient dans toute l’Europe passaient par le promontoire sur lequel la ville était fondée, avec l’intention de les contrôler et d’être un point d’échange.
En plus de ses intentions commerciales, Cordes – son nom d’origine – a été fondé pour donner un foyer à ceux qui avaient perdus leur foyer à cause des guerres de religion. La croisade papale contre l’hérésie cathare a dévasté de nombreux villages dans cette région. Cordes était la première bastide, un village fortifié construit pour protéger la population. Elle est donc née déjà fortifiée avec deux lignes de murs. Au fil des ans, jusqu’à cinq lignes défensives ont été construites autour de Cordes. La construction de maisons sur les vieux murs les ont cachées désormais. Bien qu’il y ait encore l’extérieur et six portes qui la traversent et permettent l’accès à son centre historique.
Tourisme à Cordes-sur-Ciel : Le centre historique
Dès que j’ai franchi la première porte que j’ai trouvée sur le chemin de l’office de tourisme, je suis tombée amoureuse du village. Il n’y a ni voitures, ni routes goudronnées, pas de ciment ni béton, pas de précipitation, comment peut-on se presser dans un village qui n’a rien changé depuis sept siècles ? Il est difficile de dire quoi voir à Cordes-sur-ciel parce qu’il faut tout voir : presque tous les pavés de ses rues, les pierres des façades de ses bâtiments, les portes et fenêtres de ses maisons ont une histoire à raconter et méritent une photo souvenir.
Les riches marchands de Cordes-sur-ciel n’étaient riches que par leur labeur et leur talent. Il n’y avait pas de noblesse dans leurs noms de famille, mais peu importe dans une ville commerciale. Quoi qu’il en soit, ils ont tenu à démontrer cette richesse et le désir d’être nobles dans leurs énormes demeures. La maison du Grand Veneur, du Grand Ecuyer ou du Grand Fauconnier, aujourd’hui musée d’art moderne et contemporain, m’a a étonnés par sa beauté, ses détails et par sa résistance aux guerres et aux attaques depuis des siècles.
Ce désir de noblesse se manifeste sur la façade de la maison du Grand Veneur avec les reliefs de scènes de chasse, une activité plus typique de la noblesse que le commerce. Aussi riches qu’ils aient pu être. Le propriétaire de la maison voulait montrer qu’il pouvait chasser comme un noble s’il le voulait .Mais il n’aurait sûrement pas laissé son entreprise sans surveillance en allant chercher un sanglier ou un chevreuil : c’est une chose de vouloir être noble et une autre de ne plus être riche.
L’endroit qui a fait la renommée du village de Cordes-sur-ciel est sans aucun doute sa place centrale, la place du marché. Comment il ne pourrait en être autrement dans une villa commerciale. Mais contrairement à toute autre place du marché médiéval, Cordes-sur-ciel était couverte, protégée par un toit gigantesque qui reposait sur d’énormes colonnes et poutre en bois. La construction tient encore aujourd’hui comme le montre les photos. Si les maisons ont résisté, pourquoi s’étonner que la structure de la place du marché aussi ? Aujourd’hui, on peut prendre un café sous cette halle. Sous ce toit se cache l’un des mystères de Cordes-sur-ciel : un puits de 114 mètres de profondeur creusé dans la roche.
En se promenant le long du Cordes-sur-ciel vous pourrez découvrir sur les façades des maisons l’évolution du gothique au fil des siècles : fenêtres, décoration, forme, arches…. La village est un musée du Moyen-Age à lui tout seul, entre ses rues labyrinthiques, pavées et raides. Je vous ai dit qu’il fallait s’échauffer les jambes avant votre visite ? Du point le plus bas au plus haut il faut compter un écart de 160 mètres. Une telle scène ne pouvait manquer d’attirer des artistes et des artisans qui exposent leurs œuvres et ouvrent leurs ateliers dans les anciens bâtiments.
La vue de Cordes-sur-Ciel au-dessus des nuages
Comme pour les autres villages qui ajoutent des suffixes comme « Sur-seine », « Sur mer » ou « Mont » afin de distinguer ceux de la côte de ceux de la montagne, Cordes-sur-Ciel ne fait pas exception à la règle. C’est quelque chose de beaucoup plus vendeur et attractif, il ne pourrait être autrement dans une population construite pour acheter et vendre. Pure stratégie marketing ou simple jeu de mot, son nom tient du fait le village s’élève au-dessus du brouillard qui recouvre la vallée les matins d’automne. C’est au milieu du XXe siècle que le village s’est surnommé ainsi avant de devenir le nom officiel en 1993. Cordes-sur-ciel est née à la fin du 20ème siècle sur une Cordes fondée sept cents ans plus tôt.
Je n’y suis pas allée en automne, donc nous avons manqué l’image la plus connue de la ville émergeant de la mer de brouillard. Mais j’ai cherché le meilleur point de vue de la ville pour apprécier le plus beau panorama. L’accès au point de vue n’est pas facile, il n’y a pas d’indications ou de signes. J’ai demandé à mon guide d’où je pourrais voir une vue panoramique complète de la ville et il m’a dit de le suivre en voiture… Mais, une fois que le chemin est acquis, je peux vous partager ce secret. Vous devez quitter le village par la D7 en direction Est jusqu’à ce que vous trouvez une route en terre sur la gauche à environ deux kilomètres du centre-ville. En suivant ce chemin de terre, à un peu moins d’un kilomètre, Cordes-sur-ciel apparaît dans toute sa splendeur.
Comment se rendre à Cordes-sur-Ciel ?
Cordes-sur-ciel est intrinsèquement associé à Albi. Si celle-ci est connue comme la ville rouge à cause de ces briques, Cordes sur Ciel est définitivement la ville de pierre. Le plus simple est donc de visiter Cordes-sur-ciel depuis Albi, à 25 kilomètres de là.
Pour arriver à Cordes-sur-ciel, prendre la D600 d’Albi qui mène directement au village. Mon conseil, étant donné que le village est construit sur une pente raide, il est préférable de laisser la voiture aussi haut que possible. Le stationnement est payant dans tout le village.
Dormir à Cordes-sur-Ciel : HÔTELS
Etant donné sa proximité avec Albi, la capitale du département du Tarn, il est recommandé de faire une excursion à Cordes-sur-ciel et de retourner à la ville pour dormir. C’est ce que j’ai fait, mais si l’ambiance médiévale vous appelle et que vous ne voulez pas vous levez trop tôt, il est également possible de dormir sur place. Mais souvenez-vous que c’est à l’aube que le village apparaît dans le brouillard.
Sud de la France jour 5 : Baux de Provence, Saint Remy de Provence et Cassis
Cela se produit souvent au mois d’août. Vous êtes sur le point de visiter un village pittoresque mais l’abondance de touriste dans les ruelles vous empêche de profiter du lieu. Conclusion, vous ne restez pas bien longtemps et vous partez vers votre prochaine destination. C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines lorsque j’ai visité le village des Baux de Provence dans le sud de la France. Le village est classé parmi les plus beaux villages de France et les touristes sont principalement du pays. Les guides le décrivent comme une commune florissante au Moyen Âge réduite aujourd’hui à une pile de ruines magnifiques et fantomatiques. Cependant, les fantômes partent en vacances en août et laissent les rues à une troupe infatigable de touristes.
En arrivant près des Baux, j’ai tout de suite vu les voitures garées sur la même route donc pour suivre le pas, j’ai fait de même. Le prix du parking est au tarif unique de 4 euros par jour.
Visite des Baux de Provence : le village et le château
De la route commence un petit chemin de terre et des marches qui nous amènent dans le centre des Baux de Provence. Une porte fortifiée et des rues pavées montrent le chemin du village jusqu’au château en haut de la colline. Je dirais qu’un kilomètre environ sépare la route du château et je n’exagère pas en disant que c’est l’un des kilomètres les plus denses que j’ai jamais vu de ma vie. J’ai eu la sensation d’être dans le peloton des plus grands marathons du monde à la recherche d’un but fictif.
J’ai navigué entre les groupes de touristes pour me frayer un chemin jusqu’au ruines du château, en oubliant les boutiques de souvenir et terrasses. De plus le panorama était aussi masqué par les hordes de visiteurs mais le village en lui-même offre à son tour de belles vues qui s’étendent considérablement sur la région de la Provence. Cependant, ne vous attendez pas à trouver des champs de lavande si vous voyagez en août. La lavande est habituellement coupée à la mi-juin, alors venez au début de l’été si vous êtes là pour ce spectacle.
Un séjour écourté dans le village
Légèrement déçu et ajouté à une météo hésitante, j’ai coupé court à ma visite des Baux de Provence. Malgré tout, c’est un joli village, mais en août, je ne vous recommande pas de le visiter. Ces petits villages ont une ambiance unique mais les groupes de touristes brisent leur harmonie et la visite perd tout son sens. Je suis retournée à la voiture et suis partie à la recherche d’une nouvelle destination en Provence française plus calme pour retrouver la raison.
Saint Rémy de Provence – Village du célèbre Nostradamus
Après la visite des Baux de Provence, rappelant presque l’ouverture des soldes, j’avais besoin de respirer et j’ai repris ma route dans la Provence. En regardant la carte, j’ai opté pour le village de Saint-Rémy-de-Provence. Situé à environ 10 kilomètres, le village était plus grand que Baux de Provence, ce qui m’a rassuré. Si les touristes étaient nombreux, ils seraient plus dispersés dans les rues !
Saint Rémy de Provence compte parmi ses habitants une célébrité internationale. C’est le prophète Nostradamus qui est né et a vécu dans cette ville du sud de la France au XVIe siècle.
De belles promenades dans la ville
Le village offre une belle promenade à travers ses rues dans le centre qui sont décorées de nombreuses fleurs. Vous trouverez beaucoup de petites places avec leurs fontaines et terrasses pour prendre un verre.
Une fois arrivés au centre-ville, je me suis garée facilement et j’ai marché dans la rue Hoche sur laquelle un tableau de Nostradamus sur le mur a attiré mon attention. Un peu plus loin, je suis arrivée à la maison de Nostradamus. Aujourd’hui, il n’y a que la façade et une plaque commémorant la naissance d’un personnage si particulier en 1503.
Après une longue balade, j’ai pris un verre d’eau dans l’une des terrasses tranquilles de Saint-Rémy et décidé de poursuivre ma route vers ma prochaine destination.
Je devais être à Antibes le lendemain où des amis m’attendaient. Au début de mon roadtrip, j’avais prévu de visiter Marseille, les villages de Provence et la côte d’Azur. Mais je n’avais pas le temps pour tout, alors j’ai sacrifié la cité phocéenne de mon séjour pour aller directement à Cassis, l’un des premiers villages qui marque la côte d’Azur. Il m’a fallu un peu plus d’une heure arriver à destination
La beauté de Cassis sur la Côte d’Azur
Cassis est une belle ville côtière. La ville ressemble en bien des points à la côte catalane qu’il ne serait pas surprenant pour des touristes espagnols de se croire encore près de Begur ou Palafrugell.
Cassis est probablement le plus beau village de pêcheurs que j’aie jamais vu sur la côte. Malgré le gros volume de touriste, il conserve son statut de village de pêcheurs avec ses maisons colorées en bord de mer, une plage paisible surplombant quelques falaises et une rue piétonne pleine de restaurants où les chefs perfectionnent l’art de la soupe de poisson si courante dans la région de Marseille.
Le charmant village de pécheur préservé de Cassis
La plupart des hôtels sont isolés au sommet de la montagne qui entoure la côte de Cassis. Ce qui permet de préserver la nature ne pas souffrir du passage des vacanciers l’été.
J’ai cherché un hôtel pour le soir mais je n’en trouvais pais. Je me suis donc rendue à l’office du tourisme pour avoir des informations supplémentaires sur les chambres disponibles. Bien qu’à l’heure où je suis passée, les bureaux étaient fermés, il restait des brochures au guichet avec les dernières informations, avec les chambres libres, les prix et les téléphones de chacun des établissements. Il me restait peu de choix quand je suis arrivée et certains hôtels dont je m’étais renseigné au préalable ne proposaient plus de chambre. J’ai appelé plusieurs réceptions mais sans succès.
J’ai donc décidé de retenter mes appels plus tard quand j’aurais quitté la ville et en dernier recours de dormir dans la voiture. Malgré tout, je voulais quand même prendre un bon dîner sur le magnifique port de Cassis et ainsi goûter les poissons de la région. Je me suis donc reposée, dîné et plus tard, je chercherai un toit pour la nuit.
Se promener autour du port de Cassis
A côté du port Cassis, vous verrez de nombreux restaurants offrant du poisson à des prix très similaires. J’ai opté pour l’un d’entre eux et dîné sur une terrasse avec une bonne soupe de poissons et un bon bar. Avec le vin et les desserts, cela m’est revenu pour un peu plus de 30€ par personne.
Je pars de de Cassis et suis l’autoroute en direction de Toulon. Comme j’allais probablement dormir dans la voiture, j’en ai profité pour raccourcir la distance qui me séparait d’Antibes et ainsi arriver le matin plus tranquillement.
En quittant l’autoroute, j’ai vraiment eu de la chance. Je suis tombé sur hôtel Etap et je n’ai pas hésité. J’ai tenté ma chance sur la machine et victoire il restait encore des chambres. Je me suis installée dans l’une d’elles pour 65 euros et j’ai pu profiter d’un bon matelas pendant la nuit.