Escalader Arthur’s Seat, l’ancien pic volcanique d’Edimbourg
Tel un géant se reposant avant de traverser la ville, Arthur’s Seat se dresse au cœur d’Édimbourg.
C’est la plus haute colline de la capitale écossaise, avec un sommet culminant à 251 mètres. Une altitude modeste, mais suffisante pour qu’elle se distingue et que l’on puisse l’apercevoir de presque partout dans la ville.
Vous avez quelques heures devant vous ? Nous vous proposons aujourd’hui l’ascension d’Arthur’s Seat, une randonnée très populaire et facile d’accès. Vous vous éloignerez de l’agitation de la ville et profiterez d’une vue captivante sur Édimbourg… C’est parti !
Conseils pour l’ascension d’Arthur’ Seat
Arthur’s Seat se dresse dans le parc de Holyrood, au sud-est d’Édimbourg, et, comme le montrent ses rochers sombres et escarpés, est d’origine volcanique.
Mais la couverture végétale qui recouvre Holyrood Park s’étend également à cette colline. Selon la période de l’année où vous la visitez, vous la trouverez teintée de jaune, de vert profond ou d’ocre.
Malgré la pente raide, l’ascension d’Arthur’s Seat est une randonnée accessible à presque tout le monde. Toutefois, gardez à l’esprit les conseils suivants :
- Prévoyez entre 2 heures et 2 heures 30. Il vous faudra moins de temps pour monter et descendre, mais vous voudrez vous arrêter pour prendre quelques photos en chemin et vous asseoir pour profiter de la vue au sommet.
- Portez des chaussures adaptées. S’il pleut, ce qui est fréquent à Édimbourg, les chemins deviennent boueux et les rochers glissants, vous aurez donc besoin d’une bonne adhérence.
- Suivez un sentier principal (si vous le souhaitez). Pour gravir Arthur’s Seat, il existe plusieurs chemins et sentiers. La plupart d’entre eux ne sont pas indiqués et vous constaterez que certaines personnes prennent des raccourcis en empruntant des chemins très escarpés. Si vous empruntez les sentiers principaux, vous ne sortirez pas de la pente, mais ils sont plus faciles à suivre.
- Choisissez un jour où il n’y a pas beaucoup de vent. Oui, à Édimbourg, cela peut être un défi (comme nous vous l’avons dit dans la rubrique météo d’Édimbourg). Mais si vous montez par un de ces jours où l’air souffle comme un fou, il s’intensifie au sommet et vous ne pouvez pas vraiment profiter du paysage.
- Un peu de vent suffit ; il n’est d’ailleurs pas rare de voir des gens faire voler des cerfs-volants à Holyrood Park.
- Emportez de quoi manger et boire pour vous reposer une fois au sommet.
Monter à Arthur’s Seat depuis le parlement
Comme indiqué dans la section précédente, plusieurs chemins bifurquent à travers Holyrood Park et mènent au sommet d’Arthur’s Seat. Vous pouvez prendre des détours, bien que certains soient en meilleur état que d’autres.
L’une des options consiste à monter par le côté sud-est, en empruntant les sentiers doux près de Dunsapie Loch. Mais la plus courante parmi les voyageurs, et celle que nous détaillerons dans cet article, consiste à monter depuis Queen’s Drive, en passant devant les Chambres du Parlement d’Édimbourg et le palais de Holyrood.
Le sentier commence au bord des Salisbury Crags, des falaises de basalte qui ressemblent à une montagne coupée en deux, comme une grande muraille naturelle façonnée par l’effet d’un ancien glacier.
Ce sentier est très visible, et il y a toujours des gens, il est donc facile à repérer. Dès le départ, le sentier bifurque et vous avez le choix entre deux itinéraires, comme le montre cette carte de Geowalks :
- Itinéraire bleu : Sur cette route, deux options s’offrent à vous : si vous prenez le chemin de droite, vous serez sur la Radical Road, un chemin qui passe sous les Salisbury Crags. Si vous prenez le chemin de gauche, vous emprunterez le Volunteer’s Walk et marcherez au-dessus des Salisbury Crags. Tous deux offrent des vues spectaculaires sur Édimbourg, mais sachez que l’itinéraire ici est un peu plus long car, lorsque vous arriverez au bout du chemin, il vous faudra encore grimper au sommet d’Arthur’s Seat sur un sentier en zigzag assez raide.
- Itinéraire rouge : Cet itinéraire est recommandé car, bien qu’il monte régulièrement, il n’y a pas de sections abruptes. Le chemin offre de bonnes vues sur le St Margaret’s Loch et les ruines de la chapelle médiévale St Anthony’s Chapel.
Les vues et panorama depis le sommet du siège d’Arthur
Quel que soit l’itinéraire choisi, après près d’une heure d’ascension, vous atteindrez le sommet escarpé d’Arthur’s Seat.
Vous êtes sur le toit d’Édimbourg, dans une position privilégiée pour admirer toute la ville.
Vous distinguerez bientôt le château d’Edimbourg, l’un des plus beaux châteaux d’Ecosse, qui monte la garde sur une autre colline volcanique, et Calton Hill, avec ses monuments disparates.
Vous verrez également le Firth of Forth, le fjord qui sépare Édimbourg du royaume de Fife, et dans celui-ci, les ponts majestueux et les petites îles, comme l’île d’Inchkeith et son phare, ou l’île d’Inchcolm et son abbaye médiévale.
À l’est, vous verrez la plage de Portobello et, par temps clair, même la silhouette de Bass Rock, l’île au large de North Berwick où nous vous avons dit que nous avions vu des milliers d’oiseaux. Au sud-ouest s’élèvent les collines de Pentland.
Où que vous regardiez, du haut d’Arthur’s Seat, Édimbourg brille par temps ensoleillé ou semble mystérieuse par temps de brouillard.
La vue est si belle que vous voudrez y passer du temps avant d’entamer la descente, que vous pouvez emprunter par les mêmes chemins.
Notre recommandation : 🌞La Radical Road et le sommet d’Arthur’s Seat sont tous deux idéaux pour admirer le coucher de soleil à Édimbourg.
Curiosités d’Arthur’s Seat
Pour clore ce guide, nous vous laissons avec quelques curiosités de la colline :
- Le nom Arthur’s Seat pourrait être une référence au légendaire roi Arthur. Mais il pourrait également s’agir d’une modification d’Archer’s Seat, en référence à l’utilisation de la colline comme défense d’Édimbourg.
- Au pied de la colline, au sud de Holyrood Park, on peut visiter le lac Duddingston et le Dr Neil’s Garden, deux beaux endroits abrités.
- En 1836, 17 cercueils miniatures avec des personnages à l’intérieur ont été découverts dans une petite grotte d’Arthur’s Seat. L’histoire de cette découverte glaçante n’est pas encore connue, mais nous vous livrons les hypothèses dans l’article sur les légendes d’Édimbourg.
- Si vous aimez les romans policiers, nous vous recommandons The Falls, l’un des romans de l’inspecteur Rebus de Ian Rankin, dans lequel les cercueils jouent un rôle de premier plan.
- Arthur’s Seat apparaît dans plusieurs films, comme L’Illusionniste, One Day ou Trainspotting II, comme nous vous le disions dans notre article sur Edimbourg au cinéma.
Nous espérons vous avoir incité à gravir Arthur’s Seat pour bénéficier d’une des plus belles vues d’Édimbourg ! Si vous êtes déjà monté sur la colline, comment s’est déroulée votre expérience ?
Se rendre à Arthur’s Seat
- Holyrood Park, Queens Drive, Édimbourg, Midlothian, EH8 8HG
- Où commencer : Dans cet article, nous vous suggérons de commencer à Holyrood Park, au bout du Royal Mile d’Édimbourg et après le palais de Holyrood.
- Comptez environ 2h30 de marche.
Dans le même sujet
Visite de Rouen, l’itinéraire pour découvrir la ville et ses alentours
Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de visiter la Normandie. Ce fut un court trajet en voiture depuis le sud, mais il nous a permis de connaître un peu cette belle région de France, qui se distingue par ses lieux historiques, ses villes charmantes, ses paysages verdoyants, ses charmants villages, ses côtes, sa gastronomie… bref ; une région à ne pas manquer. La Normandie a beaucoup à offrir, dans cet article, je vais me concentrer sur Rouen.
Anecdotes sur Rouen
Rouen est une ville de 110 000 habitants située à 135 km au nord-ouest de Paris. Depuis 1956, date à laquelle la région de Normandie a été administrativement divisée en Haute-Normandie et Basse-Normandie, Rouen est devenue la capitale de la Haute-Normandie*. Bien avant, au Moyen Âge, elle avait déjà été la capitale du duché de Normandie. Parmi les événements les plus importants de son histoire figurent le procès et la mort de Jeanne d’Arc (1431) et les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
* Avec le nouveau découpage territorial de 2016, Rouen est devenue la capitale administrative de la Région Normandie, laissant Caen comme capitale politique.
Bien qu’étant une petite ville, elle a vu naître un grand nombre de personnes célèbres, comme Géricault (peintre du célèbre « Radeau de la Méduse »), Flaubert (écrivain de « Madame Bovary »), Maurice LeBlanc (créateur du personnage de « Lupin »), Jacques Rivette (célèbre cinéaste de la Nouvelle Vague), le footballeur David Trezeguet ou l’ancien président François Hollande. Bien qu’elle soit éloignée de la mer (environ 80 km), la Seine a permis à son port de devenir l’un des 5 plus importants de France. Le fleuve, les longs ponts et ses dizaines de clochers (Monet l’a baptisée la « ville aux cent clochers ») composent la silhouette de Rouen.
Que voir à Rouen ?
Si vous n’avez pas beaucoup de temps dans votre voyage, nous vous recommandons plusieurs activités à faire à Rouen et de consacrer au moins une matinée à la visite de la ville. Ses principales attractions sont assez proches les unes des autres, concentrées dans la vieille ville. Le point de départ classique d’une visite de Rouen est la cathédrale Notre-Dame de Rouen, construite vers 1200 de style gothique. En contemplant les deux tours de sa façade principale, on comprend pourquoi Monet l’a dépeinte à tant d’occasions. L’intérieur (accès libre) est impressionnant par sa taille et son plus bel élément est l’escalier gothique en pierre. A titre de curiosité, il abrite le « cœur » du célèbre roi Richard Ier, « Cœur de Lion ».
À l’est de la cathédrale (à seulement 300 mètres), ne manquez pas la belle façade de l’église Saint-Maclou, entourée de pittoresques maisons à colombages. Et 300 mètres plus loin, en direction du nord, on trouve un autre incontournable, souvent confondu avec la cathédrale en raison de ses dimensions imposantes : l’abbaye de Saint-Ouen. Construite entre le XIVe et le XVIe siècle, elle se distingue par un bel exemple de gothique flamboyant (style qui prédomine dans ces trois édifices religieux) et par son orgue, datant de 1890. Vous pouvez avoir une bonne vue de l’extérieur depuis le Jardin de l’Hôtel-de-Ville, situé à proximité.
Le reste des attractions importantes se trouve à l’ouest de la cathédrale. Juste devant la porte se trouve l’office du tourisme, situé dans un bâtiment historique de la Renaissance, anciennement le bureau des finances. Depuis la place de la cathédrale, nous pouvons nous rendre au Gros Horloge en empruntant la rue qui porte son nom. Cette rue, avec la cathédrale en arrière-plan, est l’une des plus fréquentées par les touristes et l’une des plus pittoresques du centre. Le Gros Horloge est littéralement une Grande Horloge. Située sur une tour de guet gothique, cette horloge datant de 1389 est un symbole de la ville et a fonctionné jusqu’en 1928.
De là, vous pouvez tourner vers le nord pour voir le gigantesque Palais de Justice, le plus grand bâtiment gothique civil de France, construit au 16ème siècle. La visite s’achèverait en poursuivant vers l’ouest jusqu’à la place du Vieux Marché, l’une des places les plus originales que nous ayons vues. C’est ici que Jeanne d’Arc a été brûlée. En son honneur, un monument et l’église moderne de Sainte-Jeanne-d’Arc ont été construits au centre de la place. En plus d’être entourée de belles maisons à colombages, la place accueille également un marché plusieurs jours par semaine. Et comme si cela ne suffisait pas, au n° 33 se trouve le musée Jeanne d’Arc. Il était fermé le mardi où nous avons essayé de le visiter, donc je ne peux pas vous donner d’informations en plus.
Les lieux à visiter dans les environs de Rouen
Outre la visite de Rouen, nous avons eu le temps de voir quelques endroits très intéressants dans les environs. Nous en parlerons plus en détail, mais nous laissons ici une brève mention de ce que nous avons pu voir. Nous vous recommandons tout d’abord la Route des abbayes normandes, qui part de Rouen même et serpente le long de la Seine pour arriver presque jusqu’à la mer. C’est une route qui passe entre de vertes prairies pleines de vaches et de petits villages, où nous pouvons visiter plusieurs abbayes. Le plus connu, et celui que nous pouvons recommander, est l’abbaye de Jumièges. Le voyage et les ruines de cette ancienne abbaye en valent la peine, bien que l’entrée soit un peu chère (6,5 € par adulte).
En continuant vers la mer, à l’embouchure de la Seine, nous pouvons visiter Le Havre, dont le centre est classé au patrimoine mondial. Honnêtement, nous attendions beaucoup plus de cette importante ville portuaire. Peut-être n’avons-nous pas su voir le charme ou avons-nous fait une visite trop hâtive, mais je ne peux pas dire que nous en soyons tombés amoureux. Le Havre a été durement touché par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et sa reconstruction a été récompensée par l’UNESCO, qui la considère comme un « exemple exceptionnel d’architecture urbanistique d’après-guerre ».
Ce que nous avons aimé, ce sont les falaises d’Étretat, avec des formations rocheuses fantaisistes dans la mer, comme le « Regard de l’aiguille » dépeint par Monet. Enfin, parmi les endroits que nous n’avons pas pu voir par manque de temps, nous avons entendu de très bonnes critiques sur la Maison de Monet à Giverny et sur Fécamp, où les falaises que nous avons vues à Étretat se poursuivent.
Un jour pour visiter Toulouse, que voir ?
Ce qui a toujours attiré mon attention dans la plupart des villes que j’ai visitées en France, à l’exception de la merveilleuse Paris et d’autres villes, surtout avec une atmosphère universitaire, c’est l’atmosphère rare dans les rues dès que l’après-midi commence à tomber, même en été.
Un bon exemple en est la ville de Poitiers, qui mérite une visite pour son grand patrimoine d’art roman.
Ainsi, lorsque je me suis rendu à Toulouse, dans le sud de la France, en Occitanie, j’ai été surpris par l’ambiance chaleureuse qui régnait dans les rues de son centre historique.
C’est en grande partie facile à comprendre car c’est la troisième ville universitaire du pays. En fait, dans d’autres villes universitaires comme Rennes ou Tours, ses centres historiques montrent également une grande atmosphère.
A cela s’ajoute le caractère plus ouvert qui caractérise les habitants du sud de la France, de sorte qu’il est facile de trouver des places avec des terrasses très animées de cafés ou restaurants, ainsi que des foules dans les rues médiévales de la ville.
Toulouse, la ville rose
Au cours de votre promenade dans le centre historique de Toulouse, vous découvrirez pourquoi on l’appelle la ville rose.
Ceci est dû à la couleur caractéristique des façades des maisons, pour la construction desquelles des briques ont été utilisées à la place des pierres.
Ainsi, à Toulouse, vous trouverez de nombreux hôtels construits pendant le boom de la production de l’usine dite pastel,
Ces hôtels se combinent avec les maisons à colombages et les façades en briques qui subsistent encore dans la ville comme représentant de l’époque médiévale.
Si vous envisagez de visiter le centre historique de Toulouse, une option toujours recommandée est de vous inscrire à l’une des visites guidées organisées par l’Office de Tourisme. Avec différents itinéraires, vous visiterez les coins les plus remarquables de cette ville qui vit sur les rives de la Garonne, à la découverte de son patrimoine.
Que voir et faire à Toulouse en une journée ?
Lors de mon court séjour à Toulouse, j’ai participé à l’une de ces visites guidées, qui ont duré un peu plus de deux heures, au cours desquelles j’ai visité les coins les plus importants de la ville et découvert ses monuments les plus remarquables.
Vous trouverez ci-dessous des informations sur les meilleurs endroits à voir et les choses à faire à Toulouse en une journée.
Hôtel d’Assézat à Toulouse
Ainsi, l’un des exemples du patrimoine culturel toulousain est l’hôtel d’Assézat. Construit en 1557, il est considéré comme un chef-d’œuvre de la Renaissance à Toulouse.
Son propriétaire était le marchand Pierre d’Assézat qui avait prospéré dans le commerce de pastel.
Lorsque vous le visiterez, vous verrez que la caractéristique la plus remarquable de l’édifice est sa cour, avec ses galeries et ses balcons.
Eglise Notre-Dame la Daurade à Toulouse
Sur les rives de la Garonne se trouve la Basilique Notre Dame la Daurade.
Il s’agit d’un bâtiment dont les origines remontent au VIe siècle, bien que la façade actuelle, qui vous rappellera un temple classique, est beaucoup plus récente, XIXe siècle.
Contempler sa mosaïque et l’image de la Vierge Noire, qui est vêtue d’habits de luxe.
Et aussi commenter que les murs intérieurs de l’église étaient autrefois couverts d’or, d’où le nom de l’église.
Place de la Daurade à Toulouse
A côté de cette église se trouve la Place de la Daurade, très populaire parmi les toulousains.
Tous les mois de juillet, le Festival Tangopostale y a lieu, où les danses populaires du tango occupent le devant de la scène dans cette ville française.
Ces danses rappellent que le célèbre chanteur de tangos Gardel est en fait né dans cette ville française, peu connue, et que j’ai découvert à mon arrivée à Toulouse.
Dans cette zone, vous pouvez voir une maison datant du Moyen Age, avec ses façades en treillis typiques (colombage).
Sur l’autre rive du fleuve se trouve un quartier populaire qui a son origine dans le XIIIe siècle, et qui a concentré de nombreux républicains exilés d’Espagne après la guerre civile.
Basilique Saint-Sernin à Toulouse
Tout près se trouve la Place saint Pierre, très populaire auprès des étudiants universitaires, avec son grand espace, qui sont en fait les restes du cloître d’un ancien couvent.
Cependant, l’axe principal du centre historique de Toulouse est celui qui mène de la Basilique saint Sernin à la place du Capitole, où se trouve la mairie.
Cette basilique est probablement le monument historique le plus important de cette ville française.
C’est notamment le deuxième plus ancien de France et le plus grand temple roman d’Europe.
Mais la Basilique de Saint Sernin est liée aux pèlerinages du Chemin de Saint-Jacques, l’une des principales étapes de la région, avec l’Abbaye de Conques.
La basilique de Toulouse a été commencée à la fin du XIe siècle pour abriter les reliques de ce saint, dont la légende raconte qu’il mourut martyrisé lorsqu’il fut traîné par un taureau en l’an 250.
D’un point de vue architectural, il ne fait aucun doute que vous serez surpris par ses dimensions, qui attireront d’autant plus votre attention qu’il est situé au centre d’une place.
Construit principalement en briques, avec des éléments décoratifs en pierre, à l’extérieur se distingue par sa haute tour octogonale de 64 mètres de haut et cinq niveaux.
Un autre élément remarquable est le chœur, avec ses cinq chapelles réparties autour de l’abside.
La porte latérale, appelée Porte Miegeville, est plus intéressante sur le plan artistique que la porte d’entrée, à laquelle on accède après avoir franchi un portique en pierre, et où l’on doit faire attention à la richesse sculpturale du tympan construit en 1110.
L’intérieur de la basilique Saint-Sernin est organisé en cinq nefs.
Heures d’ouverture Basilique Saint-Sernin
La Basilique Saint-Sernin à Toulouse est ouverte de juin à septembre, tous les jours de la semaine, de 8h30 à 19h ; le reste de l’année, de 15h à 18h.
Aux mêmes heures d’ouverture, vous pouvez visiter la crypte et le déambulatoire (chapelles à l’arrière de l’abside), avec un prix d’entrée de 2,50 euros, et gratuit pour les enfants de moins de 15 ans.
Et si vous voulez voir le site de la tombe de Saint Sernin, vous devez aller le 29 novembre, le jour du saint, le seul qui soit ouvert au public.
Rue du Taur à Toulouse
De la Place Saint-Sernin, où se trouve la basilique, la rue du Taur commence et se termine dans la grande esplanade de la Place du Capitole, déjà mentionnée.
La rue du Taur, ainsi que l’église du même nom qui s’y trouve, rappelle le martyre de Saint Saturnin, mort traîné par un taureau.
Place du Capitole de Toulouse
Le grand monument de la place est le Capitole, c’est-à-dire l’hôtel de ville, un bâtiment avec une façade du XVIIIe siècle de style néoclassique qui alterne pierre et briques de couleur rouge vif.
Je vous dirai que dans les peintures et les salles de gala du Capitole, il y a des peintures et des sculptures de la fin du XIXe siècle qui présentent des personnages et des événements marquants de l’histoire de la ville de Toulouse.
Couvent des Jacobins à Toulouse
Enfin, de cette promenade à travers le centre historique, je vais mettre en évidence le couvent des Jacobins à proximité, du XIIIe siècle, un énorme bâtiment en briques avec le style gothique du sud caractéristique.
Les peintures et les vitraux se détachent, bien que ce qui distingue son intérieur soit l’énorme voûte à nervures connue sous le nom de Palmier.
Visiter la cité de l’espace de Toulouse
En dehors du centre historique, et surtout si vous voyagez avec des enfants, vous pouvez visiter le parc à thème la cité de l’espace de Toulouse.
Ce parc est le reflet du lien historique entre Toulouse depuis la fin du XIXe siècle et le développement de l’industrie aéronautique, qui est aujourd’hui le siège de la société Airbus.
Lors de votre visite de la Cité de l’espace, vous pourrez voir d’imposants engins spatiaux, ainsi que des présentations multimédias et diverses attractions interactives.
A voir dans les environs de Toulouse
Si vous disposez de plus de temps pour votre séjour dans la ville de Toulouse, vous pouvez compléter votre visite par un tour des environs, et ainsi découvrir d’autres lieux attractifs de la province de Haute-Garonne.
A quelques kilomètres vous avez la possibilité de découvrir l’intéressante Route des vins du vignoble de Fronton.
A seulement 30 kilomètres de Toulouse, cette région viticole dont le centre est le village de Fronton précité permet de profiter de beaux paysages de vignes, de visiter des caves chargées d’histoire et de déguster leurs vins.
Une autre alternative est de prendre un itinéraire avec le Canal du Midi, déclaré patrimoine mondial par l’UNESCO.
Ce canal navigable est le résultat d’un travail pharaonique réalisé à la fin du XVIIe siècle, qui a permis le développement du transport fluvial dans le sud de la France.
En parcourant cette région en voiture, vous pourrez visiter des lieux intéressants tels que Bonrepos-Riquet, Revel, Saint-Félix-Lauragais, Port-Lauragais et des espaces naturels comme le bassin Saint-Ferréol.