Cette liste des meilleurs endroits à voir à Fornalutx vous permettra de découvrir l’un des plus beaux villages des Baléares et d’Espagne.
Situé dans la belle vallée de Sóller, au pied du massif du Puig Major, au cœur de la chaîne de montagnes de la Tramuntana, Fornalutx est devenu une étape incontournable pour les voyageurs qui parcourent le nord de Majorque, grâce à ses rues pavées qui vous ramèneront plusieurs siècles en arrière.
Bien que le village soit très petit et puisse être parcouru en quelques heures, vous pouvez passer plus de temps à explorer les orangeraies et les citronniers de la campagne environnante ou à vous rendre en voiture ou en moto à la ville de Sóller ou à Sa Calobra, l’une des meilleures criques de Majorque.
En nous basant sur l’expérience du temps passé dans ce village, lors de notre dernier itinéraire en voiture autour de Majorque, nous avons dressé cette liste de ce que nous pensons être les 6 endroits à voir absolument à Fornalutx.
Après avoir laissé votre voiture dans l’un des parkings de l’entrée, vous pouvez commencer votre visite de Fornalutx en montant les escaliers de la Carrer des Metge Mayol, la rue la plus photogénique du village.
Cette étroite rue pavée, entourée de jolies maisons en pierre et décorée de plantes et de fleurs séchées, est parfaite pour se promener et commencer à profiter de la ville, qui est souvent remplie d’Instagramers à la recherche d’une photo pour remplir leur compte de likes. Au bout de l’escalier, vous trouverez la Carrer des Vent qui communique avec les rues de l’Esglèsia et s’Olivar, toutes deux également parmi les plus belles de Fornalutx.
2. Église de la Nativité de la Mare de Déu
Au bout de la rue de l’Esglesia se trouve la Parròquia de la Nativitat de la Mare de Déu, le temple religieux le plus important à voir à Fornalutx.
Cette église du XIIIe siècle, qui combine harmonieusement les styles gothique et baroque, possède une seule nef et des chapelles attenantes qui abritent plusieurs œuvres d’art des XVIIe et XVIIIe siècles.
3. La Plaza de España, l’un des lieux à voir à Fornalutx.
En sortant de l’église, vous pourrez vous promener dans les rues de Sant Sebastià et de sa Plaça jusqu’à la populaire Plaza de España, une autre des meilleures choses à faire à Fornalutx.
Centre névralgique de Fornalutx, cette place est entourée de bars en terrasse, abrités par l’ombre des arbres, où vous pourrez prendre un verre comme au Café Sa Plaça et de restaurants où vous pourrez déguster des spécialités locales comme au Café Med ou des spécialités italiennes comme à la Calzone Pizzeria.
4. Mairie de Fornalutx
En quittant la Plaça d’Espanya par la Carrer Major, vous trouverez une boulangerie où vous pourrez acheter la typique ensaimada majorquine. Quelques mètres plus loin, vous trouverez la mairie de Fornalutx, qui occupe l’ancien manoir de Can Arbona et se caractérise par sa grande tour défensive carrée datant du XIVe siècle.
5. Casal de Can Xoroi
En poursuivant la jolie rue de sa Font, vous atteindrez en quelques pas le Casal de Can Xoroi, qui vous permettra de découvrir l’histoire de Fornalutx à travers de vieilles photographies.
Outre les photos, cette maison noble abrite un ancien moulin à huile d’olive de la fin du XIXe siècle et une importante collection de 278 tuiles peintes, provenant de différents villages et de différentes époques, qui servaient à protéger les maisons contre d’éventuels malheurs.
6. Itinéraires de randonnée dans la Serra de Tramuntana
Après avoir complété cette liste de lieux à voir à Fornalutx, vous pourrez faire une randonnée dans la Serra de Tramuntana, dont le paysage culturel a été déclaré patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Parmi les meilleurs itinéraires qui partent du village, citons le Camí de l’Alzina Fumadora (2 heures et difficulté faible), qui suit une piste cavalière et traverse des vergers et des oliveraies, offrant des vues spectaculaires sur la vallée de Sóller et de Fornalutx.
Cependant, l’itinéraire le plus simple et le plus courant consiste à parcourir les 3 kilomètres du Camí de Binibassí, qui vous mènera à Sóller.
Si vous avez plus de temps, vous pouvez prendre votre voiture ou votre moto et faire un itinéraire par le nord de l’île en passant par des villes comme Valldemossa, Deià et Pollensa, des criques fantastiques comme Cala Tuent, Sa Calobra, Playa de Formentor et Cala Figuera, et des points de vue spectaculaires pour regarder le coucher du soleil comme Sa Foradada et le Faro de Formentor, qui figurent tous sur cette liste des choses essentielles à voir à Majorque.
Où dormir à Fornalutx ?
Si vous préférez fuir les villes surpeuplées comme Palma de Majorque et Alcúdia, Fornalutx compte plusieurs maisons rurales et gîtes où vous pourrez passer des vacances reposantes.
Parmi les hébergements les plus recommandés dans le village, citons le Fornalutx Petit Hotel, l’hôtel Apartament Sa Tanqueta et l’hôtel Can Verdera, tous entourés d’un bel environnement naturel et offrant un excellent rapport qualité/prix.
Carte des activités à Fornalutx
Cette carte vous permettra de localiser rapidement et facilement tous les points d’intérêt de Fornalutx.
Flâner dans les rues médiévales de Saint-Jean-Pied-de-Port était l’un des objectifs de mon voyage au Pays basque français. Saint-Jean-Pied-de-Port, c’est son nom français, mais son nom basque est Donibane Garazi, et je l’ai découvert pendant mon voyage. Cette ville fait partie de l’un de ces points que nous aurions marqués au feutre fluorescent sur la carte… si nous utilisions encore des cartes en papier. La dernière étape française du chemin de Compostelle faisait partie de nos rêves de voyage depuis longtemps. Un rêve qui s’est réalisé, même si pour l’instant nous n’y sommes allés qu’en touristes, et non en pèlerins. C’est avec ces yeux de touristes que nous vous racontons ce qu’il faut voir à Saint-Jean-Pied-de-Port, pour nous l’un des plus beaux villages du Pays basque français.
Oui, parce que, au-delà de la symbolique du pèlerinage, les vues de la Nive, ses palais nobles, son église, ses rues étroites, ses boutiques d’artisanat, son environnement naturel… en font un lieu très spécial.
Venez avec nous, vous verrez qu’il y a beaucoup à visiter à Saint-Jean-Pied-de-Port. Si vous vous arrêtez par ici, gardez un peu de temps avant de repartir pour une nouvelle destination.
L’étape du chemin de Compostelle est la première chose à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port
Pour les pèlerins qui commencent leur chemin plus au nord, la première chose à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port est la porte de Saint Jacques. L’entrée historique des routes jacobines à travers l’Europe, qui les prend en prenant l’accueil d’il y a des siècles, toujours là pour les deux pèlerins comme, maintenant, pour les touristes. Si vous arrivez en voiture comme nous l’avons fait, nous ne serons sûrement pas votre premier arrêt dans le village, mais nous nous approcherons pour la voir. Et vous coupez, même si c’est le cas, la partie du chemin de Saint-Jacques qui traverse le village.
La porte de Saint Jacques, premier contact avec les pèlerins de Saint-Jean-Pied-de-Port.
La citadelle et son belvédère
Mais à peine franchie la porte Saint-Jacques, une distraction vous détourne déjà du chemin. Sur votre gauche ou à droite si vous venez du centre et non de la porte se dresse la Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se trouve à 70 mètres au-dessus du village, au sommet de la colline de Mendiguren, où s’élevait autrefois une forteresse médiévale. En été, la montée sous le soleil a pris un peu plus de temps que prévu, mais elle en valait la peine.
La citadelle existe depuis le XVIIe siècle : elle a été construite par les précurseurs de Vauban et Vauban lui-même a laissé sa marque – combien de fortifications a-t-il construites en France ? Aujourd’hui, on ne peut pas visiter l’intérieur – il y a une école – mais on peut admirer ses grands murs de pierre et la vue depuis le belvédère du croissant royal. Le centre historique de Saint-Jean-Pied-de-Port, la vallée de la Nive, les Pyrénées… que demander de plus ?
La rue de la citadelle et ses palais
Revenons au chemin de Saint-Jacques, qui, à l’intérieur de la première fortification de Saint-Jean-Pied-de-Port, prend le nom de rue de la Citadelle. C’est aussi la rue principale, c’est donc incontestablement LE lieu à voir à Saint-Jean-Pied-de-Port. C’est ici que se dressent les palais les plus importants de la ville, dont beaucoup ont été construits avec la pierre rose du mont Arradoy, tout proche. L’un des plus beaux de la rue et de toute la ville est la Maison Arcanzola, avec son mélange de colombages peints en rouge, de briques à chevrons et de pierre rose. C’est là, sur l’une de ces poutres en bois, que se trouve l’inscription avec la date la plus ancienne de Saint-Jean-Pied-de-Port : 1510.
Un autre des bâtiments les plus importants de la rue de la citadelle est la Prison des Évêques. Elle a été appelée ainsi récemment parce que, d’une part, les évêques de Bayonne s’y trouvaient pendant le Grand Schisme d’Occident, fin du XIVe et début du XVe siècle et, d’autre part, elle a été transformée en prison à la fin du XVIIIe siècle. Si vous cherchez un bâtiment à visiter à Saint-Jean-Pied-de-Port, le voici : vous pouvez entrer à l’intérieur. Nous ne pouvons pas vous en dire plus, car nous y sommes allés un mardi, jour de fermeture, mais sur le site officiel du tourisme du Pays basque français, vous trouverez des photos et des informations pratiques sur la visite.
L’Église Notre-Dame du Bout du Pont
Si nous sommes sur une étape importante du Chemin de Saint-Jacques, il doit bien y avoir une église tout aussi importante, non ? Eh bien oui, dans la même rue de la citadelle se dresse l’église Notre-Dame du-Bout-du-Pont, deuxième édifice gothique du Pays basque français, devancée seulement par la cathédrale de Bayonne. L’église actuelle a été construite sur l’emplacement d’une église du XIIIe siècle érigée, selon la tradition, par le roi de Navarre, Sanche VI, après la victoire contre les Maures à la bataille de Navas de Tolosa en 1212.
L’hôtel de ville et la porte de Navarre
Après avoir parcouru toute la rue de la citadelle, de la porte de saint-jacques à l’église Notre-Dame du-Bout-du-Pont, nous faisons un autre petit détour sur le Chemin de Saint-Jacques, en quittant le quartier historique par une autre de ses portes : la porte de Navarre. Elle est également connue sous le nom de porte du Marché, car c’est ici que se tenait autrefois le marché de la ville, sur la place devant l’église. Du côté de la place, le regard se porte sur la rivière et offre une vue moins connue de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Vous pouvez sortir sur la place Charles de Gaulle avec la belle maison Mansart du 18e siècle, qui tire son nom de ses greniers -mansardes en français. Elle abrite aujourd’hui l’hôtel de ville. Sur cette même place, vous trouverez également l’office de tourisme de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Le chemin de ronde
À l’office du tourisme, nous avons appris qu’il était possible d’emprunter le chemin de ronde le long de la muraille de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la porte de Navarre à Saint Jacques. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de vue sur la vieille ville, car les palais de la rue de la citadelle la bloquent. Mais il est intéressant, en plus de longer la muraille d’en haut, de voir les jardins et les vergers derrière les maisons… un côté beaucoup moins touristique de la ville. On passe également par un autre ancien accès à la ville : la porte de France.
Le portail de Notre Dame et le pont de la rivière Nive
Nous retournons du côté de l’église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont. C’est ici que se trouve l’entrée la plus grandiose et la plus commune de la vieille ville : la porte Notre-Dame. Si vous êtes sur le chemin de Saint-Jacques. Les statues de saint Jean-Baptiste et de la Vierge à l’enfant, au-dessus de la tour de la porte, à l’extrémité du vieux pont sur la rivière, vous accueillent dans la ville. L’une des images les plus reconnaissables de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Porte de Notre-Dame après le pont sur la Nive
Les rives de la Nive et la vue sur la ville
Si vous cherchez la carte postale classique du village, avec cette porte Notre-Dame et son pont, il faut descendre de la porte jusqu’à la route d’Eyheraberry, sur les bords de la Nive. On peut l’apercevoir de là et du premier pont en bois qui enjambe la rivière, au bout de la rue du Fronton – on peut le traverser et voir aussi le fronton de St Jean Pied de Port de l’autre côté de la rivière.
Le pont d’Eyheraberry
Nous sommes bien sûr descendus et, après avoir pris la photo obligatoire, nous avons continué par l’allée Eyheraberry, que nous avons trouvé être l’une des parties les plus agréables de la ville, immergée dans la verdure, près de la rivière et beaucoup moins fréquentée par les touristes. Nous vous conseillons d’aller au moins jusqu’au soi-disant « pont romain », qui date en fait du XVIIe siècle… Pourquoi tous les ponts en pierre devraient-ils s’appeler « romains » ? En fait, son vrai nom est le pont Eyheraberry, qui signifie en basque « nouveau moulin », car oui, il y avait un moulin.
La rue d’Espagne
De l’autre côté de la Nive se trouve le quartier d’Espagne, le quartier des artisans qui n’était pas fortifié au Moyen Âge. Sa rue principale est la rue d’Espagne, prolongement sur l’autre rive de la rue de la Citadelle et du chemin de Saint-Jacques. Son bâtiment le plus important est la Maison des États de Navarre, datant du XVIIe siècle. C’est là que se tint, en 1789, après la Révolution française, la dernière réunion des États généraux de Navarre, qui réclamaient l’indépendance de la Basse-Navarre par rapport à la France. Les États généraux de Navarre furent supprimés et la Basse-Navarre fut rattachée à la France, avec le Béarn, pour former un nouveau département : les Basses-Pyrénées, aujourd’hui Pyrénées Atlantiques. Le bâtiment existe toujours.
La même date, 1789, figure sur un autre bâtiment, le numéro 9 de la même rue. Ce n’est pourtant pas pour rappeler la Révolution française mais… le prix du blé ! Voici ce que l’on peut lire : « ANDRE FITERE L’ AN 1789 LE FROMENT FAIT A 15 LS ». C’était une boulangerie, celle d’André Fitère, et l’inscription rappelle le prix du blé cette année-là, 15 livres. C’est du moins le prix auquel il l’a vendu, et la « publicité » est toujours là, près de deux siècles et demi plus tard ! Regardez aussi les autres inscriptions sur les linteaux des maisons de Saint-Jean-Pied-de-Port, avec les noms de leurs anciens propriétaires ou de leurs professions : vous reconnaîtrez la typographie typiquement basque sur certaines d’entre elles.
La porte d’Espagne et la suite du chemin de Compostelle
Bien qu’au Moyen Âge le quartier espagnol n’ait pas été fortifié, une nouvelle fortification a été ajoutée à cette partie de Saint-Jean-Pied-de-Port en 1840. C’est là que fut ouverte la porte d’Espagne, où se termine la partie « urbaine » du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Aujourd’hui, il n’en reste plus grand-chose, mais il faut s’y rendre, ne serait-ce que pour sa signification symbolique. La raison de son nom est claire : c’est le point de départ du chemin qui traverse les Pyrénées pour rejoindre l’Espagne. Ces 24,5 km de la première étape du Chemin français sont ceux qui séparent Saint-Jean-Pied-de-Port de Roncevaux.
Comment se rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port
L’aéroport le plus proche de Saint-Jean-Pied-de-Port est celui de Biarritz, situé à environ 50 km.
Si vous vous demandez comment vous rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port en transports publics, sachez des trains directs partent de Bayonne (un peu plus d’une heure).
Début du chemin ou fin d’un voyage… Saint-Jean-Pied-de-Port vous attend.
Je suis déjà venue deux fois à Avignon. La première fois, seulement quelques heures et je me suis simplement promenée dans les rues. La deuxième fois, j’avais beaucoup plus de temps, alors j’ai profité de l’occasion pour visiter le Palais des Papes, la Cathédrale et le pont d’Avignon, un site historique impressionnant qui fait partie du patrimoine mondial depuis 1995. Dans cet article, je vous présente quelques endroits qui valent la peine de s’y rendre quelques instants avec bien sur les informations pratiques, horaires, prix… Vous aurez plein de témoignages pour préparer votre voyage dans cette belle ville de Provence.
L’histoire de la ville d’Avignon, la cité des papes
Avignon est tout d’abord une artère commerciale, fondée par les Phéniciens de Marseille au milieu du VIe siècle avant J.-C. autour de la colline qui domine encore la ville : le Rocher des Doms. Les chapitres les plus importants de son histoire sont marqués par la religion. Au IVe siècle, le diocèse d’Avignon fut fondé (promu archidiocèse en 1475). Une institution qui atteindra une importance considérable à l’époque de la papauté d’Avignon (1309 – 1377). Durant laquelle sept papes y résidèrent pour éviter l’insécurité de Rome. Cette période conduisit également au célèbre schisme occidental (1378-1417), lorsque deux papes ou plutôt antipape revendiquèrent le plus haut pontificat d’Avignon.
Une fois la papauté de Rome rétablie, Avignon perdit de son importance en tant que centre religieux, mais continua à appartenir au Vatican jusqu’en 1793, date à laquelle elle rejoignit la jeune République française pendant la révolution française. Aujourd’hui, Avignon compte plus de 90 000 habitants et accueille chaque année quelque 4 millions de touristes, attirés par son riche patrimoine (avec une mention spéciale pour le Palais des Papes) et par le prestigieux Festival des arts du spectacle d’Avignon.
Que voir à Avignon ? Les lieux à ne pas manquer
Comme je vous l’ai dit, Avignon possède un centre historique impressionnant protégé par l’UNESCO. Cet ensemble se compose essentiellement de cinq lieux : le Palais des Papes, la Cathédrale Notre-Dame des Doms, le Pont d’Avignon, le Petit Palais et les remparts. Il s’agit donc des visites incontournables de la ville. Mis à part les gros monument et sites historiques, la ville vaut la peine de s’y perdre dans ses rues pavées. Afin de profiter de ses places animées ou de se promener à la recherche des meilleurs points de vus.
Palais des papes
Le Palais des Papes fut la résidence des sept Papes catholiques pendant la papauté d’Avignon et, immédiatement après, de deux « antipapes ». L’énorme palais que vous pouvez voir aujourd’hui (l’un des plus grands bâtiments gothiques du monde) se compose en fait de deux palais : le Palais Vieux, construit par ordre du pape Benoît XII sur les restes de l’ancien palais épiscopal vers 1334, et le Palais Neuf, une extension réalisée par Clément VI et ses successeurs.
Après le retour de la papauté à Rome, le palais vécut des époques moins splendides, passant d’une résidence de legs à une caserne, une prison et même une réserve de poudre. Au début du XXe siècle, il devient ouvert au public en tant que musée. Aujourd’hui il est possible de visiter jusqu’à 25 salles. De mon point de vue, les temps forts de la visite au Palais des Papes d’Avignon sont :
la Grande Audience, une immense salle de gala pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes ;
le Grand Tinel, lieu d’accueil des conclaves ;
la Cour d’honneur, siège principal du Festival d’Avignon ;
le Cloître de Benoît XII, protégé par 4 tours hautes, les fresques des deux chapelles et des appartements privés du Pape ;
la salle du Consistoire, qui abrite une intéressante exposition d’objets, de maquettes, de vidéos, etc. ;
enfin et surtout, les vues fabuleuses depuis les terrasses, d’où l’on peut voir l’intérieur du palais d’un côté et la ville d’Avignon de l’autre, le Petit Palais, le pont d’Avignon, le Rhône, etc.
La durée de la visite est d’environ 1h30, et le prix pour les adultes est de 11€.
Visiter la cathédrale de Notre Dame des Doms d’Avignon
La Cathédrale Notre-Dame des Doms, annexée au Palais des Papes du côté nord, est totalement éclipsée par l’imposante façade du palais. La vérité est que, bien que ses origines remontent au XIIe siècle et qu’elle conserve encore des parties de la structure romane, cette cathédrale a subi tant de reconstructions (certaines au cours des deux derniers siècles), qu’il n’y a presque rien à souligner à l’extérieur. Sauf peut-être l’énorme statue en or de la Vierge qui couronne le clocher et le portique dans le style roman antique. A l’intérieur, le mausolée gothique du pape Jean XXII est à voir.
Petit Palais d’Avignon
Le charmant « Petit Palais » d’Avignon est situé juste au nord de la cathédrale et du Palais des Papes. Il a été construit par le cardinal Bérenger Fredol entre 1318 et 1320, étant la résidence de différents cardinaux et évêques au cours des décennies suivantes. Pendant le schisme occidental, il a été utilisé comme forteresse, c’est pourquoi il a subi de nombreux dégâts lors de différents sièges. Son aspect actuel date de 1503. Depuis 1976, il abrite le Musée du Petit Palais, où l’on peut admirer plus de 390 peintures et 600 sculptures d’art médiéval.
Les remparts d’Avignon
Les remparts d’Avignon, d’une longueur totale de plus de 4 km, ont également été construits sous la papauté d’Avignon (à partir de 1355) et protège tout le centre historique de la ville. Au total, 16 portes et près de 40 tours sont visibles, la plupart d’entre elles ayant été restaurées le siècle dernier. Les portes et les tours surplombant le Rhône se distinguent, comme la Porte du Rocher, juste au début de la colline centrale, ou la Porte du Rhône, l’un des principaux accès à la ville.
L’histoire du pont d’Avignon, pourquoi n’est-il pas fini ?
Le Pont d’Avignon ou Pont Saint-Bénézet complète le fabuleux ensemble historique. Il est clair qu’aujourd’hui ce pont est complètement inutile, car il se termine au milieu du fleuve. Mais à la fin du 12ème siècle sa longueur était de 900m et reliait Avignon à Villeneuve-les-Avignon. D’abord en bois puis en pierre, il fut abandonné en 1660 après des effondrements et des reconstructions successives qui réduisirent ses arches de 22 à 4. Le pont porte le nom du berger Bénézet qui, selon la légende, a été chargé par Dieu de construire le pont et a transporté une pierre géante jusqu’à la rivière comme preuve de sa puissance.
L’accès à la passerelle du pont est payant, bien que l’entrée puisse être combinée avec le Palais des Papes. Le billet vous permet de traverser le pont et de voir la chapelle de saint Bénézet. Pour ma part, j’ai préféré profiter d’une belle vue de l’autre côté de la rivière, d’où l’on obtient les meilleurs clichés du pont et du palais.
Autres lieux à visiter à Avignon et dans les environs
Si vous avez le temps de découvrir Avignon plus longtemps, ne manquez pas l’occasion de vous promener dans les rues de son centre historique et de visiter la Place de l’Horloge au cœur de la ville. Parmi les bâtiments les plus représentatifs de la place se trouvent l’Hôtel de Ville et l’Opéra, tous deux du XIXe siècle. Et si vous voulez avoir une vue sur la ville et le pont, vous pouvez vous rendre au parc du Rocher des Doms. Le marché des Halles, bien que très touristique, ainsi que la belle église gothique Saint Pierre sont également très populaires.
Et si vous voulez des idées d’escapades au départ d’Avignon, en voici quelques-unes. Tout d’abord, ne manquez pas la belle ville de Nîmes (45 km), avec un patrimoine romain impressionnant. Et, sur le thème romain, je vous recommande trois autres lieux : le célèbre Pont du Gard (26 km), le théâtre romain d’Orange (31 km) et le cirque romain d’Arles (45 km), tous classés au patrimoine mondial.
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