Florence est une ville étonnante. Personne n’oublie la première fois que l’on visite cette ville italienne. Et y revenir plusieurs fois arrive plus souvent qu’on ne le pense.
J’ai décidé de m’y rendre en voiture, après avoir traversé la Toscane en voiture depuis Cinque Terre.
J’ai traversé les 7 plus beaux villages de Toscane et finalement passé la nuit dans le berceau de l’art de la Renaissance. Dans cet article, je vais vous montrer ce qu’il faut voir à Florence en 2 jours. Il est vrai qu’un weekend suffit. Mais que ce soit 2, 3 ou 50 jours, prenez le temps qu’il vous faut pour apprécier tous les côtés de cette magnifique ville.
En essayant de comprimer tout ce que Florence a à offrir, voyons un itinéraire de week-end, avec l’essentiel. Nous verrons aussi des bons plans pour l’hébergement et éviter de trop dépenser dans des hôtels trop cher.
Que visiter à Florence : Visite guidée de deux jours de la ville d’art.
Comme je le disais, deux jours à Florence, c’est long. C’est une ville confortable pour se promener et la plupart des curiosités à voir sont assez proches les unes des autres.
Je reviens tout juste de Madrid, ce qui est complètement ingérable, mais je pense que Florence est parfaite.
Nous verrons la Piazza del Duomo et la Cathédrale, avec son imposante coupole. Le Ponte Vecchio et le David de Michel-Ange, en passant par Santa Maria Novella et bien d’autres endroits !
Que visiter à Florence : 2 jours d’art en Italie.
Piazza del Duomo
Piazza della Signoria
Vieux pont
Galerie de la Academia
Galeria Uffizi
Eglise Santa Maria María Novella
Piazza del Duomo
Probablement le lieu emblématique de la ville italienne et l’un des lieux touristiques où vous ferez chauffer votre appareil photo.
La Cathédrale, le Campanile de Giotto et le Battistero di San Giovanni forment un tel ensemble que votre âme de photographe se réveillera pour prendre des clichés inoubliables.
La coupole de la cathédrale, conçue par Brunelleschi, est peut-être l’image la plus célèbre de la ville. Il est conseillé d’en faire le tour pour en voir la beauté sous tous les angles.
Lors d’une visite à Florence, il est obligatoire de passer quelques heures à flâner sur la Piazza del Duomo. D’ailleurs, devant la cathédrale, à la porte est du baptistère, se trouve la Porte du Paradis, une belle œuvre de Ghiberti.
Piazza della Signoria
Un autre des endroits les plus recommandés à voir à Florence est la vivante Piazza della Signoria. Vous y trouverez toujours des musiciens et une ambiance animée, surtout la nuit.
Son bâtiment le plus caractéristique est le Palazzo Vecchio, et à son entrée un monument d’Adam et Eve, et une copie du David de Michel-Ange parmi beaucoup d’autres figures.
Il est également intéressant de voir l’imposante fontaine de Neptune construite par Bartolomeo Ammannati.
Ponte Vecchio
Ici, tous les touristes viennent voir comment le dernier rayon de soleil de l’après-midi peint les petites maisons sur le pont.
Les couleurs rougeâtres sur le pont sont toujours accompagnées par ces dizaines de clics d’appareils. De quoi vous faire revenir à la réalité rapidement.
Il n’est pas trop audacieux de dire que le Ponte Vecchio est l’un des ponts les plus célèbres du monde et l’un des endroits les plus visités de Florence. Qu’est-ce que je raconte, DANS TOUTE L’ITALIE !
Depuis le milieu du XIVe siècle, c’est le plus vieux pont de pierre au monde, et l’un des rares qui n’a pas été démoli pendant la Seconde Guerre mondiale.
Galerie de l’Académie
Au début du XVIe siècle, Michel-Ange sculpta sa plus grande œuvre : le David. Fabriqué en marbre blanc, il mesure 5,17 m de haut et représente l’homme courageux avant d’affronter son ennemi juré Goliath.
Anciennement situé à l’entrée du Palazzo Vecchio, sur la Piazza della Signoria, il a été déplacé à l’intérieur de la Galerie de l’Académie en 1873 pour le protéger des pluies et du vent.
L’entrée est de 8€ (jeunes de 18 à 25 ans, gratuit pour les enfants et les plus de 65 ans).
A noter qu’il ferme le lundi, donc si vous allez visiter Florence pendant un long week-end prolongé, n’y allé pas en début de semaine.
Galerie Uffizi
On dit que c’est l’endroit le plus visité de Florence.
A l’intérieur se trouvent des classiques mythiques comme la Naissance de Vénus de Botticelli ou l’Adoration des Mages par Léonard de Vinci lui-même.
On y trouve aussi des œuvres de Michel-Ange, de Raphaël et de Titien.
Comme la Galerie de l’Académie, ne visiter pas l’Uffizi pour votre dernier jour pour voir Florence car elle ferme aussi le lundi. Pour les prix, comptez 8€ pour les adultes, 4€ pour les jeunes entre 18 et 25 ans. Gratuit pour les enfants et les plus de 65 ans.
Église Santa María Novella
Le siège italien des Dominicains, l’église de Santa Maria Novella est l’un des points clés de Florence, et l’un des plus visités.
Non seulement en raison de son intérieur plein d’œuvres d’art et de couleurs, mais aussi parce que son emplacement privilégié lui permet d’être photographié comme s’il s’agissait d’une pose pour la vie.
Ouvert du lundi au vendredi et son prix est de 5€ adultes / 3,5€ jeunes et enfants et sénior gratuit.
Carte touristique de la ville
Où dormir à Florence (et ses environs)
Dormir à Florence peut être très cher, commençons par là.
Quand nous y sommes allés, nous avons toujours cherché un logement dans les villages environnants, car la ville est très bien desservie.
Vous pouvez économiser environ 20€/personne/nuit, ce qui compte comme une pizza pour deux
Voilà qui conclut l’article sur ce qu’il faut voir à Florence en un week-end. 2 jours.
Enfin, si vous avez eu l’occasion d’aller sur ces sites, ou si vous avez des commentaires. Nous laissons un espace ci-dessous pour nous écrire.
Combien de jours pour votre séjour ?
Avec notre article, vous avez pu constater que les activités étaient nombreuses en Italie. Il s’agit d’un pays très séduisant et aussi attractif que ce soit pour les seniors, les jeunes ou encore les actifs. Si vous cherchez que faire et voir à Florence, vous devez aussi vous focaliser sur les délais pour vos congés, car un week-end ne sera clairement pas suffisant.
En effet, si vous devez découvrir pour la première fois l’Italie, nous vous conseillons de prendre au minimum une semaine.
Préparez en amont les activités à réaliser et faites un itinéraire précis pour ne pas vous perdre dans les méandres du tourisme.
Vous ne devez pas perdre une seule minute sinon vous passerez à côté de musées, de loisirs très intéressants.
Si vous souhaitez profiter de plusieurs villes en Italie, il faudra prévoir 15 jours en changeant éventuellement votre hébergement.
En effet, si vous choisissez un logement en fonction des points d’intérêts, vous ne perdez pas de temps dans les déplacements. Les heures gagnées sont alors idéales pour profiter pleinement de ces vacances qui devraient être mémorables puisqu’il s’agit d’un pays très sympathique, beauté à contempler et il ne devrait pas vous laisser indifférent.
Existe-t-il en France une ville plus basque que Bayonne ? Nous pensons que non. La Bayonne française et Baiona en basque est la capitale culturelle et de fait du Pays basque français, sa plus grande ville et la capitale d’une des provinces historiques du Pays basque. Vous ressentirez son atmosphère basque dès que vous y mettrez les pieds. Et si ce n’est pas le cas, il suffit de regarder les drapeaux basques. Bien qu’elle ait aussi une âme française, on y joue au rugby !
Cette particularité banco française fait que Bayonne mérite à elle seule d’être visitée. Mais c’est aussi une ville riche en histoire et en patrimoine. Une ville dont le centre historique est composé de trois quartiers différents séparés par la Nive et l’Adour, qui possèdent chacun leur château et leurs fortifications. Une ville où l’art joue encore un rôle prépondérant sous la forme de graffitis de haut niveau. Et la ville du chocolat par excellence en France, la première à produire du chocolat.
Vous avez d’autres questions ? Bien sûr, venez découvrir nos 11 lieux à voir à Bayonne pour tout savoir.
Les quais de la Nive, la première chose à voir à Bayonne
S’il faut choisir la première chose à voir à Bayonne, c’est bien les quais de la Nive. Les quais de la Nive formaient le port médiéval qui a enrichi la ville. Même si vous n’êtes à Bayonne que pour dix minutes, vous devriez vous y arrêter cinq minutes. Comme nous sommes restés plus longtemps que cela, nous n’avons pas manqué une bonne heure, en comptant les différents moments de la journée où nous nous sommes arrêtés pour prendre des photos. En effet, les maisons à colombages, avec leurs arcs au rez-de-chaussée et leurs fenêtres à battants colorés, se reflètent dans la rivière, créant ainsi la carte postale la plus emblématique de Bayonne. Et puis, il y a les Halles : le marché alimentaire du centre-ville. Une visite incontournable dans toutes les villes du Pays basque français.
La Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne
La Nive est la limite naturelle du plus ancien quartier de Bayonne : le Grand Bayonne ou vieux Bayonne. En regardant vers lui depuis les rives de la rivière, derrière les maisons à colombages colorées, nous avons vu s’élever les tours de pierre de la cathédrale. Nous nous sommes laissés guider vers l’édifice le plus important de la ville, un autre des sites incontournables de Bayonne.
La cathédrale Sainte-Marie nous rappelle un peu les cathédrales gothiques du nord de la France, comme celle de Chartres, bien que les sommets de ses tours datent du XIXe siècle. L’intérieur est également un mélange de styles : la plupart des vitraux, par exemple, datent du XIXe siècle. Il faut chercher les plus anciens, qui existent. Le plus célèbre, à ne pas manquer, se trouve dans la deuxième chapelle à droite : il s’agit du vitrail de la Cananea, datant de 1531.
Anecdote de voyage
La cathédrale de Bayonne fait partie du patrimoine de l’UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Trois itinéraires différents vers Saint-Jacques-de-Compostelle partent d’ici. En arrivant à Irún, vous pouvez continuer sur le Chemin du Nord ou le Chemin basque jusqu’à Santo Domingo de la Calzada, où il rejoint le Chemin français. D’autre part, la voie du Baztan relie directement Bayonne à Pampelune, où il rejoint également le Chemin français. Tous les chemins mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle…
Le cloître de la cathédrale
Il dispose d’une entrée séparée bien qu’elle soit également gratuite. N’oubliez donc pas d’entrer dans la partie la plus belle, à notre avis, de la cathédrale : son cloître gothique. Par souci de clarté et pour ne pas l’oublier, nous l’avons inclus dans un point séparé.
Elle date de 1240 et, selon notre guide, c’est l’une des plus grandes et des mieux conservées de France après les ravages de la Révolution française. Autre curiosité qu’il nous a racontée : au Moyen-Âge, on y trouvait l’hôtel de ville, le tribunal et, sous ses arcades, le marché. Une ville en miniature.
Le Château vieux
Après la cathédrale, le bâtiment le plus important du Grand Bayonne est le Château-Vieux. Il s’agit d’un château médiéval construit sur le site d’une fortification romaine au 12e siècle. Nous avons dit qu’il y avait un château ou une forteresse dans chacun des quartiers historiques de Bayonne, dans ses parties les plus élevées pour être exact. Chacun d’entre eux rappelle un moment décisif de l’histoire de la ville. Dans le cas du Château vieux, il s’agit du moment où l’Aquitaine a été rattachée au Royaume d’Angleterre. Il est toujours la propriété de l’armée et ne se visite pas, mais ne manquez pas de venir le voir.
Le CIAP Lapurdum (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine)
Juste à côté du Château vieux se trouve le nouveau Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de Bayonne CIAP, ouvert en 2021. Nous l’avons visité à peine ouvert, pour ainsi dire. Il s’appelle Lapurdum, qui semble être le nom romain de Bayonne et d’où dérive la province de l’ancien fief Labourd. Un voyage de l’Antiquité au XXIe siècle à travers le patrimoine et l’architecture de la ville. La partie musée en elle-même est divertissante et intéressante, on y apprend comment la ville s’est formée, comment ses remparts sont apparus, pourquoi ses bâtiments sont si étroits, etc… Mais le plus beau, c’est qu’au sous-sol du bâtiment, on peut visiter ses caves médiévales.
Sur les murs de pierre des caves, une vidéo est projetée sur le patrimoine immatériel de la ville. De ses langues à ses danses traditionnelles, en passant par ses fêtes et ses sports comme l’aviron, la pelote basque et le rugby, sport vedette de la ville. Tout est gratuit !
Les ruelles du grand Bayonne
Autour de la cathédrale et du Château vieux se trouve le Vieux Bayonne ou Grand Bayonne, construit à l’emplacement de la ville au Moyen Âge. C’est le cœur historique de Bayonne, alors si vous avez le temps, ne manquez pas d’explorer chacune de ses rues étroites, qui ne sont pas nombreuses. Si vous manquez de temps, ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous conseiller. Bien sûr, vous ne pouvez pas manquer la rue principale : la rue d’Espagne, construite sur l’ancien Cardo Maximus romain. Mais nos rues préférées sont la rue des Augustins et la rue Port-Neuf.
La rue des Augustins abrite la Plachotte, l’un des plus beaux coins du centre historique de Bayonne, avec ses maisons à colombages et sa tour romaine, dont la base date en fait de l’époque romaine. D’autre part, le Port-Neuf est l’un des plus caractéristiques du Grand Bayonne, avec ses arches. Ces arches nous rappellent que toutes ces rues étaient autrefois des canaux et qu’elles le sont restées jusqu’au XVIe siècle, comme nous l’a expliqué notre guide.
Les chocolateries de Bayonne
Dans la rue des Augustins se trouve la chocolaterie Cazenave, la plus ancienne de Bayonne, datant de 1854. Une tasse de chocolat, ses fameux mousseux, sous le vitrail de son salon de thé Art nouveau, c’est presque un must.
Anecdote de voyage
N’oubliez pas d’aller aux toilettes dans la chocolaterie. Oui, les toilettes, vous avez bien lu. Pour y accéder, dans un bâtiment attenant au salon de thé, vous traverserez une cour avec un spectaculaire escalier du 17e siècle. Il semblerait qu’il y en ait d’autres dans la ville, mais tous dans des bâtiments privés qui ne sont pas accessibles, alors ne ratez pas l’occasion.
Une chocolaterie parmi les lieux à visiter à Bayonne ? Oui, car le chocolat est une institution ici. Bayonne a été la première ville de France à en fabriquer, dès le XVIIe siècle, une fabrication encouragée par les juifs séfarades expulsés d’Espagne. Au XVIIIe siècle, on comptait une trentaine de chocolateries, trente et une exactement, selon notre guide, à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. Aujourd’hui, nous ne savons pas s’il y en a autant, mais aucune n’a l’histoire de Cazenave et aucune ne produit du chocolat avec des fèves biologiques. Il n’y a qu’une seule autre chocolaterie où le chocolat est produit à 100 % à partir de fèves de cacao, Monsieur Txocola. Une nouvelle institution dans la ville, elle date de 2017 où l’on peut découvrir le processus de fabrication.
Si vous souhaitez emporter une tablette et des chocolats, nous aimons aussi les chocolats de Puyodebat. Nos préférés : les chocolats au piment d’Espelette, les craquinettes et la tablette de chocolat basque. Nous ne sommes pas allés à Bayonne, mais il y a un salon de thé façon chocolat appelé À moustache juste à côté de la cathédrale. Si vous voulez tremper votre moustache dans le chocolat, c’est un autre bon endroit.
Les vestiges des anciens remparts du vieux Bayonne
Environ 3,5 km de trois remparts différents ont été préservés à Bayonne. Le mur médiéval anglais, construit sur le mur romain du 4e siècle, qui entoure ce que l’on appelle aujourd’hui le Grand Bayonne. Le mur du début du XVIe siècle, construit par les Français après la reconquête de la ville, qui protège également le Petit Bayonne. Et les constructions militaires de Vauban, l’ingénieur omniprésent du Roi Soleil, qui, au XVIIe siècle, a remodelé et renforcé les fortifications de la ville en les entourant de douves, d’eau et de végétation.
La Porte d’Espagne est un condensé de toute cette histoire militaire. Elle marque l’entrée sud de la ville depuis la construction par les romains au IVe siècle,c’était l’entrée du Cardo Maximus . Au Moyen Âge, il était protégé par une barbacane. Et au XVIIe siècle, elle a été renforcée et a pris son aspect actuel avec son boulevard, ses casemates et son pont-levis.
Anecdote de voyage
La muraille romaine a été conservée jusqu’à la fin du Moyen Âge. Depuis, des bâtiments ont été construits dessus. Cependant, certaines des 33 tours rondes, une tous les vingt mètres, construites sur la muraille romaine alternent entre les bâtiments. Aujourd’hui, vous pouvez dormir à l’intérieur de l’une d’entre elles à l’Hôtel Des Basses Pyrénées.
La place de la liberté
La place de la Liberté est un autre lieu incontournable de Bayonne. Ce n’est pas la plus belle place de Bayonne, mais c’est l’une des plus animées, surtout pendant les fêtes. Nous l’avons vue en pleine effervescence la nuit du 21 juin, à l’occasion de la Fête de la Musique, qui fait vibrer toutes les villes de France. Mais le grand événement, ce sont les fêtes de Bayonne, fin juillet, où toute la ville se pare de rouge et de blanc, comme à Pampelune.
L’hôtel de ville néoclassique, situé sur cette place, est le lieu de la proclamation qui donne le coup d’envoi des festivités, en français, en basque et en gascon. Les statues qui le couronnent portent également des foulards rouges pendant les festivités.
Anecdote de voyage
Nous avons vu les statues porter des écharpes bleues au lieu de rouges pour célébrer le fait que l’Aviron Bayonnais, le club de rugby de la ville, venait de remonter en Top 14, le plus haut niveau du rugby français et le meilleur club de rugby au monde. Au-delà des fêtes de fin d’année, le rouge est de rigueur à Bayonne : c’est la couleur de l' »ennemi » Biarritz Olympique !
Le petit Bayonne : Le Château Neuf et les musées
Lorsque le roi de France reprend Bayonne au milieu du XVe siècle, il construit son propre château : le Château Neuf. Ce château, situé sur le point culminant du Bourg Neuf, aujourd’hui Petit Bayonne, existe toujours. Mais on ne peut pénétrer que dans sa cour : les bâtiments abritent l’université et les services administratifs du Musée basque. On peut en revanche en faire le tour pour rejoindre la belle porte de Mousserolles et poursuivre la visite des fortifications de Bayonne.
Dans le Petit Bayonne, on trouve également l’église néogothique Saint-André et les deux musées les plus importants de la ville : le musée basque et le musée Bonnat-Helleu, le musée des Beaux-Arts de Bayonne. Nous ne sommes pas arrivés à temps pour les visiter.
Anecdote de voyage
Ne manquez pas le Trinquet Saint-André, le plus ancien trinquet de France, avec son toit en bois. C’est un Bayonnais qui nous y a emmenés, sinon nous l’aurions manqué.
Le quartier Saint-Esprit et ses peintures murales
Si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à traverser le Pont Saint-Esprit pour rejoindre la rive droite de l’Adour, le quartier Saint-Esprit. C’est ici que se sont installés les séfarades qui ont commencé à produire du chocolat. C’est aujourd’hui l’un de ces quartiers typiques qui avaient jusqu’à récemment une réputation d’insécurité et qui sont devenus bohèmes. En flânant dans ses rues étroites, comme la rue St-Catherine, vous rencontrerez des magasins de vêtements vintage, des boutiques d’artisans, des échoppes de restaurateurs… et beaucoup de peintures murales
Le street art de Bayonne nous a conquis, et c’est ici que se concentrent la plupart des œuvres de grande envergure – le Grand Bayonne et le Petit Bayonne ont un peu moins d’espace. Voici d’ailleurs l’une de nos œuvres préférées : Tides de Nevercrew, avec ses baleines.
Anecdote de voyage
Chaque année en octobre à Bayonne, le festival d’art urbain Points du Vue fait découvrir d’autres œuvres à la ville. Vous pouvez demander une carte des peintures murales à l’office de tourisme ou la consulter en ligne ici.
Les monuments les plus importants du quartier Saint-Esprit sont l’église Saint-Esprit, qui lui a donné son nom, et la citadelle Vauban, qui, comme le Château-Vieux, appartient à l’armée et ne se visite pas. Nous avons déjà mentionné qu’il existait une fortification dans chaque quartier, chacune liée à une période historique : dans ce cas, elle rappelle la réorganisation générale des frontières au XVIIe siècle.
Où dormir et manger à Bayonne
Nous avons tout aimé à Bayonne, y compris l’hôtel. Nous avons séjourné à l’Hôtel Koegui, un quatre étoiles qui allie modernité et culture basque. Sa décoration est étonnante, si la corbeille de fruits au petit déjeuner est une corbeille de fruits ! Mis à part la décoration, la chambre est très confortable, le personnel est très gentil, ils nous ont même laissé mettre notre gâteau basque dans le frigo de leur cuisine et c’est en plein centre.
Quand j’ai dit que nous aimions tout à Bayonne, je parlais bien sûr aussi de la nourriture. L’Hôtel Koegui lui-même est un très bon endroit pour manger, nous y avons d’ailleurs dîné. Mais nous avons aussi essayé le Restaurant des Basses Pyrénées, oui, celui de l’hôtel avec la chambre dans la tour médiévale et nous le recommandons vivement. Il dispose également d’une belle terrasse sur la rue Passemillon et propose un menu déjeuner à 26 euros. D’ailleurs, si vous voulez dormir à l’hôtel, vous pouvez voir les prix ici.
Comment se rendre et se garer à Bayonne ?
Vous pouvez vous rendre à Bayonne en train, depuis Bordeaux ou Saint-Jean-de-Luz par exemple, la gare se trouvant dans le quartier St-Esprit. Si, en revanche, vous arrivez en voiture, vous trouverez des places de parking gratuites dans la rue près du pont du St-Esprit, dans le quartier du St-Esprit. De l’autre côté de l’Adour, dans le centre, tous les parkings sont payants. Il existe également plusieurs parkings dans la ville, mais ils sont chers.
Vous savez maintenant tout ce qu’il faut savoir pour visiter la ville la plus basque de France.
Nous vous racontons notre expérience de l’une des « attractions » les plus visitées et, sans aucun doute, les plus macabres de la capitale française. Tout sur la visite des catacombes de Paris : d’un peu d’histoire aux sensations ressenties en les parcourant, en passant par les légendes et les mystères et les informations pratiques (billets, prix, réservation en ligne, etc.).
« Arrêtez, c’est ici l’empire de la mort. » Que feriez-vous si vous lisiez cela au-dessus d’une porte à 20 mètres sous terre ? La logique voudrait que personne n’ose franchir ce seuil. Mais la logique et l’esprit humain ne font pas toujours bon ménage. Derrière cette porte se trouve l’ossuaire municipal des catacombes de Paris, qui contient les restes d’environ – qui peut le calculer avec précision – 6 millions de Parisiens.
Un « empire de la mort » habité par 6 millions de sujets qui peuplent un véritable labyrinthe au cœur du Paris souterrain. Un « empire de la mort » qui reçoit des milliers et des milliers de visites d’hommes et de femmes qui ne sont pas ses sujets, qui appartiennent à d’autres temps et qui ont encore de la chair, mais qui ressentent une inexplicable attirance pour le macabre. Deux de ces visiteurs, c’était nous, et non, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous sommes tombés sous le charme…
A la fin du XVIIIe siècle, certains cimetières parisiens sont fermés pour cause d’insalubrité publique. Les corps qui y reposent sont transférés dans les galeries souterraines de la capitale. Les anciennes carrières dont les pierres ont servi à la construction des édifices parisiens. Le premier de ces cimetières à fermer est celui des Innocents, dans l’actuel quartier des Halles, en 1785. Les carrières souterraines accueillent leurs premiers locataires le 7 avril 1786 : les catacombes de Paris sont ouvertes.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les catacombes de Paris ont continué à recevoir de nouveaux corps pour atteindre le nombre incroyable de 6 millions d' »âmes ». Plus de 150 cimetières de monastères, couvents et autres lieux de culte sont venus enrichir l’ossuaire souterrain jusqu’en 1859.
Sensations lors de la visite des catacombes de Paris
Sur le site officiel des catacombes de Paris, on parle d’un « enchevêtrement de galeries sombres et de couloirs étroits », peut-être pour lui donner cet air de film d’horreur qui attire les visiteurs. Mais, pour être honnête, je dois dire que les galeries sont assez grandes et même suffisamment éclairées. J’ose dire qu’une personne claustrophobe pourrait les parcourir sans problème. Ce qui est le plus frappant, et qui peut faire frissonner les plus sensibles, c’est la « mise en scène » : cette décoration que le site Internet définit comme « romantico-macabre ».
Pouvez-vous imaginer un cœur fait de crânes, ou un pilier en forme de tonneau fait de crânes et de tibias – on l’appelle « tibia rotunda » et il se trouve dans la crypte de la Passion ? On peut les voir dans les catacombes de Paris, parmi beaucoup d’autres « œuvres » faites d’ossements humains. Sur le moment, vous les admirez, elles vous fascinent, elles vous surprennent… mais après un certain temps, si vous pensez qu’il s’agit des restes de personnes comme vous, ne devriez-vous pas être ému ou même horrifié ? Peut-être, mais après tout, nos restes ne sont plus rien après notre mort et ils deviennent donc de l’art, immortels, non ?
La promenade, qui emprunte des rues et des avenues portant leur nom, comme s’il s’agissait d’une « ville parallèle » – on l’appelait autrefois une « copie de Paris » -, est également accompagnée de plaques portant des citations de poèmes et d’autres textes religieux et non religieux, qui nous incitent à méditer un peu plus sur la mort. « C’est par la méchanceté du diable que la mort est entrée dans le monde » et « L’aumône vous libérera de la mort » en sont deux exemples. Ou encore « Au son des trompettes, les morts se lèveront », ce qui fait qu’être là à ce moment-là n’est pas une bonne idée….
L’itinéraire du la visite
Dans la première partie de la visite, des panneaux d’information expliquent l’histoire des catacombes. Nous commençons par leur évolution géologique, en découvrant des curiosités comme le fait qu’il y a 45 millions d’années, il y avait une mer tropicale à l’endroit où se trouve Paris aujourd’hui. Des sédiments s’y sont accumulés, qui se sont ensuite transformés en calcaire. Des pierres qui, à partir du Ier siècle de notre ère, ont commencé à être utilisées pour construire Lutèce, le Paris romain – c’est pourquoi la période de leur formation est appelée « luténienne ». C’est ce que l’on a appelé la « pierre de Paris », qui a également été utilisée pour construire la cathédrale Notre-Dame, le bâtiment du Louvre et de nombreux autres palais parisiens.
Des panneaux expliquent également l’histoire de l’ossuaire, la nécessité de fermer les anciens cimetières de Paris, la rénovation des carrières, etc. Au cours de la visite, d’autres panneaux expliquent des faits intéressants sur la construction et l’aménagement du site, tels que les systèmes de ventilation et de soutènement et les bandes sur le toit pour se repérer.
Après la première partie de la visite à travers les anciennes carrières, vous arrivez à la porte précédée de deux piliers néo-babyloniens. Vous entrez alors dans l’empire de la mort.
La longueur totale du parcours est d’environ 2 km, même s’il semble plus long, non pas parce qu’il n’est pas « divertissant », mais parce qu’il est émotionnellement intense. L’ossuaire mesure environ 800 m de long et couvre une surface de pas moins de 11 000 m2. Prévoyez au moins une heure pour la visite.
Informations pratiques : Billets, tarifs, vente en ligne, accès, plan
Voici quelques informations pratiques pour votre visite des catacombes de Paris :
Adresse : l’entrée est à cette adresse 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (place Denfert-Rochereau), attention car la sortie n’est pas au même endroit, vous sortez rue Rémy Dumoncel ;
Comment s’y rendre : il y a une station de métro et de RER (ligne B) juste devant l’entrée des catacombes, la station Denfert-Rochereau, et les bus 38 et 68 (dans tous les cas, Google Maps fonctionne très bien à Paris pour savoir comment s’y rendre en transports en commun depuis n’importe quel endroit de la ville) ;
Accessibilité et autres informations : il y a 130 marches à descendre et 83 marches à monter pendant la visite et le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Il n’y a pas de toilettes – il y a des toilettes payantes dans la boutique de souvenirs en face de la sortie – ni de sacs à dos ou de grands sacs, et il n’y a pas de vestiaire ;
La température est d’environ 14°C toute l’année et l’air est humide, il faut donc être prévoyant, surtout en été ;
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 20h30, fermeture de la billetterie à 19h30 ;
Tarifs : plein tarif 17 €, tarif réduit 14 € (conditions sur le site officiel), il y a des audioguides pour 5 € également en anglais (nous ne l’avons pas pris donc nous ne pouvons pas dire comment c’est, bien que nous étions reconnaissants d’avoir plus de liberté pour les sensations de la visite).
La brochure avec le plan de la visite des Catacombes de Paris n’est pas incluse dans le prix normal du billet ;
Billets en ligne : seules 200 personnes à la fois peuvent entrer dans les Catacombes, l’un des musées les plus visités de Paris, et il y a donc souvent des files d’attente. Pour éviter les files d’attente, vous pouvez réserver en ligne sur le site officiel, bien que ce soit plus cher. Si vous ne réservez pas, il est préférable d’arriver au moins une demi-heure avant l’heure d’ouverture.
Curiosités : Légendes sur les catacombes, mystères, films, célébrités, entrées illégales ?
Il existe de nombreuses curiosités sur les catacombes de Paris. Certaines sont chiffrées, par exemple, saviez-vous que 300 kilomètres de catacombes ont été fouillés au total, mais que seule une petite partie d’entre elles est aujourd’hui visitable ?
D’autres concernent l’histoire de la visite des catacombes. Dès la fin du 18e siècle, les catacombes étaient visitées par les « curieux ». L’empereur autrichien François Ier les a même visitées en 1814 et Napoléon III et son fils en 1860. Mais le plus curieux est la fête macabre qui s’est déroulée dans la nuit du 2 avril 1897, à laquelle ont participé « sages, artistes et bourgeois », selon le site web des catacombes.
Les catacombes abritent également des personnages célèbres, comme Charles Perrault, créateur de contes pour enfants tels que Le Petit Poucet, Cendrillon et La Belle au bois dormant – mais Disney n’y tournerait certainement pas ses films – ou Robespierre, à côté des corps d’autres personnes guillotinées pendant la Révolution française.
Et puis, bien sûr, il y a les histoires de mort… Au cours de la visite, on traverse une galerie de sculptures réalisées directement dans la pierre de l’ancienne carrière et représentant le port de Mahón, à Minorque -lorsque nous y sommes allés, elle devait être fermée car nous ne l’avons pas vue-. Elles ont été réalisées par un gardien des carrières, vétéran de l’armée de Louis XV, en souvenir de l’endroit où il avait été emprisonné. Le pauvre homme est mort dans les catacombes lors d’un éboulement – si vous connaissez le français, vous pouvez voir la vidéo sur la page d’accueil du site des catacombes, où ils racontent l’histoire. Il n’est pas le seul à y avoir trouvé la mort, un autre est Philibert Aspairt, brancardier à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce pendant la Révolution française, qui est entré dans les catacombes par un escalier de la cour de l’hôpital en 1793 et dont le corps n’a été retrouvé que 11 ans plus tard, en 1804, sans que l’on connaisse la cause de son décès. On dit qu’il y était descendu à la recherche de la cave de l’hôpital…
Bien sûr, un endroit comme celui-ci ne peut être dépourvu d’histoires de mystères, de fantômes et de légendes. À Scyfy, on a projeté cette vidéo sur l’histoire d’une caméra trouvée dans les années 90 dans une partie des catacombes non ouverte au public – je vous préviens que la voix de la fille « d’outre-tombe » dans les gros titres est très agaçante -. Une personne a été filmée en train de montrer les tunnels et soudain, elle se met à courir de plus en plus fort, terrifiée, jusqu’à ce qu’elle laisse tomber la caméra sur le sol, la dernière chose que l’on voit étant ses pieds qui courent… On n’en sait pas plus sur le propriétaire de la caméra.
Il existe même un film d’horreur aux accents d’aventure archéologique, assez mauvais, dans lequel les catacombes sont les protagonistes : As Above, So Below est le titre original en anglais et Les Catacombs en français.
Meurtres, rituels sataniques, histoires de fantômes, de visiteurs qui se perdent et ne ressortent jamais ou qui remarquent des présences et même des tentatives d’étranglement par des êtres inconnus… toutes sortes de légendes entourent les catacombes de Paris et circulent sur internet. Les catacombes sont le « paradis » des enquêteurs du paranormal ! Il existe de nombreux « cataphiles », des amoureux des catacombes, qui y pénètrent illégalement par leurs entrées interdites en quête d’aventure. Ou des jeunes qui le font pour « s’amuser » lors d’une soirée, comme ceux qui, en 2011, se sont perdus et ont passé deux jours à errer dans les tunnels souterrains des catacombes non ouverts au public – vous pouvez lire la nouvelle dans Le Parisien.
Même sans mystères ni légendes, les catacombes de Paris sont un lieu à visiter absolument, mais une pincée de sel ne fait jamais de mal…
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