Fréjus est une commune située dans le Var, sur la Côte d’Azur. La commune est réputée pour ses belles plages de sable blanc. C’est aussi une destination très prisée par les touristes et les familles, et il est justement recommandé de loger dans un camping pour des vacances réussies. Quelles sont les plus belles plages de Fréjus, et pourquoi choisir un camping comme logement de vacances ?
Pourquoi partir en vacances dans un camping familial à Fréjus ?
Le camping est le meilleur hébergement pour profiter de votre séjour en famille à Fréjus. Le camping est plus qu’un simple lieu d’hébergement. C’est un espace de détente et de loisir qui est pensé pour retenir au maximum les visiteurs. Le camping vous permet de profiter du plein air, d’être actif et d’apprécier la beauté de la nature. À Fréjus, la proximité avec la mer est un atout. Au cours de vos vacances en famille en camping à Fréjus vous aurez la chance de capter un coucher de soleil sur la méditerranée et de vous réveiller aux sons des vagues. Il s’agit là d’un privilège qui n’a pas de prix.
Au sein d’un camping, l’accent est mis sur l’expérience du client. Contrairement aux idées reçues, le confort d’un camping n’a rien à envier aux autres types d’hébergements. Dans la plupart des campings à Fréjus, vous avez un accès à l’eau chaude, une buanderie, une cuisine moderne, une connexion internet, une salle de bain équipée et bien d’autres installations modernes.
Côté distractions, les campings attachent un soin tout particulier aux enfants. Des aires de jeux et des activités sont prévues exprès pour eux. Au programme, toboggans aquatiques, trampolines, terrains de sports ou encore parc à thèmes. Pour finir, précisons que les campings sont également un lieu où vous allez croiser de nouvelles personnes et découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles histoires.
À la découverte des plus belles plages de Fréjus
La commune de Fréjus ne manque pas d’endroits pour se détendre et profiter du plein air ; il y a certaines plages qui sont d’ailleurs très appréciées des vacanciers.
La plage des Sablettes
La plage des Sablettes est l’une des plus belles plages de la Côte d’Azur. Avec son sable fin et blanc, ses vues imprenables sur la baie et son marché artisanal, cet endroit fera de magnifiques photos souvenirs.
S’étendant sur près d’un kilomètre, la plage des Sablettes est un lieu parfait pour bronzer. Il se passe beaucoup de choses sur la plage des Sablettes et dans ses environs, alors si vous recherchez encore plus d’aventures pour votre séjour à Fréjus, n’hésitez pas à visiter les Sablettes.
La plage de la Base nature
Cette plage s’étend sur près de 2 km et possède le label « Tourisme & Handicap 3 familles ». La plage est bordée par un espace protégé de 135 hectares. C’est un endroit parfait pour être en harmonie avec la nature.
La plage de la Base nature est un endroit parfait pour se détendre et admirer la beauté de la méditerranée. De nombreuses aires de sports sont présentes le long de la plage.
La plage de Port-Fréjus
Cette plage est située à l’est de la plage de la Base nature. Vous pouvez accéder à cette magnifique plage de sable fin en empruntant la promenade du Boulevard de la Mer. Vous trouverez quelques arbres sur la plage pour vous tenir à l’ombre en période estivale. La plage de Port-Fréjus est indiquée pour les familles. Elle est surveillée au cours de la haute saison touristique. Les restaurants situés à proximité vous proposent plusieurs spécialités locales. Un parking payant est situé à proximité.
La plage du capitole
La plage du capitole est la plus accessible de la ville. Elle est située à proximité des routes et est facile d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Vous y trouverez de nombreuses commodités comme des douches et des toilettes. Cette plage offre de nombreuses garanties de sécurité. Elle possède un poste de secours et une équipe de surveillants qualifiés. Notons que plusieurs commerces et des snacks sont présents dans ses environs. Les amateurs de sports nautiques pourront également pratiquer de nombreuses activités comme le stand up paddle, du ski nautique ou du jet ski.
La plage de la République
La plage de la République est un lieu où vous pourrez nager, marcher ou bronzer. C’est une plage située à la jonction du Boulevard de la Libération, du Boulevard d’Alger et de la rue Roland Garros.
Cette plage offre une vue magnifique sur l’un des bâtiments emblématiques de la ville : la Basilique Notre-Dame de la Victoire de Lépante. Grâce à des descentes en béton, la plage de la République facilite l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Après plus de cent ans d’histoire, le métro de Madrid fait partie du paysage culturel de la ville. Un paysage qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas seulement souterrain, les arrêts et les panneaux apparaissant sur de nombreuses photos touristiques de la capitale. Le moyen de transport par excellence des habitants et des visiteurs a aussi ses musées et ses curiosités. Si nous vous disons qu’il existe une« station fantôme » – la station Chamberí –auriez-vous envie de la visiter ou faut-il d’abord expliquer ce qu’est un « fantôme » ?
Qu’il y ait des fantômes ou non -spoiler: on vous dira qu’il n’y en a pas, entrer dans une station de métro gelée aux origines du métro madrilène est quelque chose d’incontournable. Une demi-heure pour se souvenir – pour ceux qui ont l’âge – de ce qu’était le métro avant les tourniquets, les guichets en verre blindé et les murs en tôle anti-peinture. Bien sûr, vous n’aurez pas à fouiller dans vos poches pour trouver les 15 centimes de peseta que coûtait le ticket…
La gare fantôme de Chamberi : Accès, horaires, billets d’entrée
La gare de Chamberí – ou Andén 0, son ancien nom « officiel » – se trouve, bien sûr, dans le quartier de Chamberí. Comment se rendre à la station fantôme de Chamberí ? Eh bien, il y a deux stations de métro très proches, bien sûr : Bilbao et Iglesia, cette dernière n’est qu’à 300 mètres.
L’accès à la plate-forme 0 est soumis à une réservation préalable que vous pouvez effectuer sur le site web des musées du métro de Madrid et à une visite guidée. La visite est gratuite et dure environ 25-30 minutes. Vers le milieu du mois, le calendrier est généralement ouvert pour le mois suivant. Les visites ne sont possibles que le week-end : du vendredi après-midi au dimanche matin. Heures d’ouverture ? De 10h à 14h le matin -samedi et dimanche- et de 16h à 20h l’après-midi -vendredi et samedi-. De toute façon, comme il faut réserver, vous le verrez sur place.
Un peu d’histoire de la station de métro de Chamberi
La station Chamberí faisait partie du premier projet de métro de Madrid: la ligne qui reliait Sol à Cuatro Caminos. À partir de 1919, elle circulait entre les arrêts Iglesia et Bilbao. Les premiers convois de quatre voitures sont devenus trop petits et il a été envisagé d’allonger les quais pour en accueillir jusqu’à six.
L’étude de faisabilité du projet est négative pour la gare de Chamberí. Elle était trop proche de ses voisins, la gare se trouvait dans une courbe et le terrain sur lequel elle était construite n’aidait pas non plus. En 1966, il a été décidé de la fermer et elle a été abandonnée. Les entrées vers l’extérieur ont été condamnées, les lumières ont été éteintes et les trains ont cessé de s’arrêter. La gare fantôme de Chamberí était née.
Pourquoi un fantôme ? Parce qu’elle est devenue un refuge pour les sans-abri et qu’au passage des trains, les voyageurs pouvaient apercevoir des silhouettes en mouvement et un espace plus large que le tunnel qu’ils empruntaient. Évidemment, en 1966, tout le monde savait ce qu’était cet espace et connaissait la station Chamberí récemment disparue. Mais, au fil des ans, l’arrêt original a été progressivement oublié et l’idée d’une station fantôme dans le métro de Madrid est restée.
En 2006, un projet de rénovation a été lancé dans le but de rouvrir la station au public en tant que musée du métro de Madrid. C’est ce qui a été fait en 2008.
Avis sur la visite du musée Andén 0 à Madrid
La décoration des carreaux blancs classiques du métro est la première chose que nous avons vue lors de notre visite à la station Chamberí. Antonio Palacios a conçu ces premiers arrêts en 1919 et sa décoration est devenue un classique.
SAVIEZ-VOUS QUE… ?
Dans les premiers temps du métro de Madrid, l’éclairage des halls et des quais était assuré par des ampoules d’un demi-watt ! L’objectif était de maximiser la luminosité, c’est pourquoi les carreaux étaient blancs.
Cependant, contrairement aux autres stations, la station Chamberí n’a pas été rénovée. Le vestibule est toujours aussi étroit qu’il y a cent ans, avec sa voûte en demi-coquille. Le guichet est également la petite pièce d’origine. Même le vestiaire où les employés de l’entreprise se changeaient est encore là. Le guide nous a expliqué que les femmes qui travaillaient dans le métro à l’époque n’étaient pas autorisées à porter l’uniforme en dehors de leur lieu de travail, alors que leurs collègues masculins pouvaient se rendre à leur domicile et en revenir en portant l’uniforme. Les travailleuses devaient être célibataires, et lorsqu’elles se mariaient, elles bénéficiaient d’un « congé » pour s’occuper de leur famille.
Nous avons dit qu’il n’y avait pas eu de réforme, mais quelque chose a changé. L’entrée actuelle n’est pas l’entrée d’origine. Elle a été fermée et recouverte par l’asphalte de la place. Aujourd’hui, ses escaliers servent de plateforme pour regarder un documentaire sur l’histoire du métro de Madrid: de l’inauguration royale en 1919 – rien de moins qu’Alphonse XIII qui a commencé les travaux – au centenaire.
Regardez les marches de sortie: elles s’ouvraient lorsque vous montiez sur le quai devant elles. Bientôt, on utilisa des cannes et des parapluies pour appuyer sur la « pédale » et ouvrir la porte de l’extérieur… Il y a toujours eu des gens qui se sont faufilés dans le métro.
Le quai de la station Chamberi
Un seul des deux quais de la station est visitable. Il n’a pas pu être agrandi pour accueillir les convois les plus longs, mais la courbe a dû être coupée pour leur permettre de passer, laissant un quai très étroit qui, pour des raisons de sécurité, est fermé au public.
Le joyau de la gare, ce sont ses publicités. Dans les premières années – les années 20 et 30 du 20e siècle – les publicités étaient également faites avec des carreaux. Des carreaux peints sur lesquels apparaissaient les marques et leurs messages publicitaires. Perfumería Gal -dans les quatre endroits les plus importants de la gare : les coins-, Phillips et ses ampoules -les nouvelles d’un demi-watt-, Cementos Portland, Cafés La Estrella, Agua de Carabaña… sont quelques-unes de celles que vous trouverez.
L’anachronisme est ressenti toutes les quelques minutes lorsqu’un convoi de métro actuel passe à toute vitesse – n’oubliez pas qu’il n’y a pas d’arrêt – à côté des panneaux et des logos du métro d’il y a un siècle. Le choc du nouveau et de l’ancien qui, avant que vous ne vous en rendiez compte, sera passé et vous ne serez pas sûrs qu’il était réel. Presque aussi vite que le temps de la visite qui nous a laissés sur notre faim.
Dans peu d’endroits au monde, vous pourrez visiter une station de métro centenaire, car celle de Madrid est l’une des plus anciennes. Mais il est encore plus rare de pouvoir la voir figée telle qu’elle était il y a cent ans. Bien qu’il n’y ait pas de fantômes, la station fantôme Chamberí est très authentique.
Existe-t-il en France une ville plus basque que Bayonne ? Nous pensons que non. La Bayonne française et Baiona en basque est la capitale culturelle et de fait du Pays basque français, sa plus grande ville et la capitale d’une des provinces historiques du Pays basque. Vous ressentirez son atmosphère basque dès que vous y mettrez les pieds. Et si ce n’est pas le cas, il suffit de regarder les drapeaux basques. Bien qu’elle ait aussi une âme française, on y joue au rugby !
Cette particularité banco française fait que Bayonne mérite à elle seule d’être visitée. Mais c’est aussi une ville riche en histoire et en patrimoine. Une ville dont le centre historique est composé de trois quartiers différents séparés par la Nive et l’Adour, qui possèdent chacun leur château et leurs fortifications. Une ville où l’art joue encore un rôle prépondérant sous la forme de graffitis de haut niveau. Et la ville du chocolat par excellence en France, la première à produire du chocolat.
Vous avez d’autres questions ? Bien sûr, venez découvrir nos 11 lieux à voir à Bayonne pour tout savoir.
Les quais de la Nive, la première chose à voir à Bayonne
S’il faut choisir la première chose à voir à Bayonne, c’est bien les quais de la Nive. Les quais de la Nive formaient le port médiéval qui a enrichi la ville. Même si vous n’êtes à Bayonne que pour dix minutes, vous devriez vous y arrêter cinq minutes. Comme nous sommes restés plus longtemps que cela, nous n’avons pas manqué une bonne heure, en comptant les différents moments de la journée où nous nous sommes arrêtés pour prendre des photos. En effet, les maisons à colombages, avec leurs arcs au rez-de-chaussée et leurs fenêtres à battants colorés, se reflètent dans la rivière, créant ainsi la carte postale la plus emblématique de Bayonne. Et puis, il y a les Halles : le marché alimentaire du centre-ville. Une visite incontournable dans toutes les villes du Pays basque français.
La Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne
La Nive est la limite naturelle du plus ancien quartier de Bayonne : le Grand Bayonne ou vieux Bayonne. En regardant vers lui depuis les rives de la rivière, derrière les maisons à colombages colorées, nous avons vu s’élever les tours de pierre de la cathédrale. Nous nous sommes laissés guider vers l’édifice le plus important de la ville, un autre des sites incontournables de Bayonne.
La cathédrale Sainte-Marie nous rappelle un peu les cathédrales gothiques du nord de la France, comme celle de Chartres, bien que les sommets de ses tours datent du XIXe siècle. L’intérieur est également un mélange de styles : la plupart des vitraux, par exemple, datent du XIXe siècle. Il faut chercher les plus anciens, qui existent. Le plus célèbre, à ne pas manquer, se trouve dans la deuxième chapelle à droite : il s’agit du vitrail de la Cananea, datant de 1531.
Anecdote de voyage
La cathédrale de Bayonne fait partie du patrimoine de l’UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Trois itinéraires différents vers Saint-Jacques-de-Compostelle partent d’ici. En arrivant à Irún, vous pouvez continuer sur le Chemin du Nord ou le Chemin basque jusqu’à Santo Domingo de la Calzada, où il rejoint le Chemin français. D’autre part, la voie du Baztan relie directement Bayonne à Pampelune, où il rejoint également le Chemin français. Tous les chemins mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle…
Le cloître de la cathédrale
Il dispose d’une entrée séparée bien qu’elle soit également gratuite. N’oubliez donc pas d’entrer dans la partie la plus belle, à notre avis, de la cathédrale : son cloître gothique. Par souci de clarté et pour ne pas l’oublier, nous l’avons inclus dans un point séparé.
Elle date de 1240 et, selon notre guide, c’est l’une des plus grandes et des mieux conservées de France après les ravages de la Révolution française. Autre curiosité qu’il nous a racontée : au Moyen-Âge, on y trouvait l’hôtel de ville, le tribunal et, sous ses arcades, le marché. Une ville en miniature.
Le Château vieux
Après la cathédrale, le bâtiment le plus important du Grand Bayonne est le Château-Vieux. Il s’agit d’un château médiéval construit sur le site d’une fortification romaine au 12e siècle. Nous avons dit qu’il y avait un château ou une forteresse dans chacun des quartiers historiques de Bayonne, dans ses parties les plus élevées pour être exact. Chacun d’entre eux rappelle un moment décisif de l’histoire de la ville. Dans le cas du Château vieux, il s’agit du moment où l’Aquitaine a été rattachée au Royaume d’Angleterre. Il est toujours la propriété de l’armée et ne se visite pas, mais ne manquez pas de venir le voir.
Le CIAP Lapurdum (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine)
Juste à côté du Château vieux se trouve le nouveau Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine de Bayonne CIAP, ouvert en 2021. Nous l’avons visité à peine ouvert, pour ainsi dire. Il s’appelle Lapurdum, qui semble être le nom romain de Bayonne et d’où dérive la province de l’ancien fief Labourd. Un voyage de l’Antiquité au XXIe siècle à travers le patrimoine et l’architecture de la ville. La partie musée en elle-même est divertissante et intéressante, on y apprend comment la ville s’est formée, comment ses remparts sont apparus, pourquoi ses bâtiments sont si étroits, etc… Mais le plus beau, c’est qu’au sous-sol du bâtiment, on peut visiter ses caves médiévales.
Sur les murs de pierre des caves, une vidéo est projetée sur le patrimoine immatériel de la ville. De ses langues à ses danses traditionnelles, en passant par ses fêtes et ses sports comme l’aviron, la pelote basque et le rugby, sport vedette de la ville. Tout est gratuit !
Les ruelles du grand Bayonne
Autour de la cathédrale et du Château vieux se trouve le Vieux Bayonne ou Grand Bayonne, construit à l’emplacement de la ville au Moyen Âge. C’est le cœur historique de Bayonne, alors si vous avez le temps, ne manquez pas d’explorer chacune de ses rues étroites, qui ne sont pas nombreuses. Si vous manquez de temps, ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour vous conseiller. Bien sûr, vous ne pouvez pas manquer la rue principale : la rue d’Espagne, construite sur l’ancien Cardo Maximus romain. Mais nos rues préférées sont la rue des Augustins et la rue Port-Neuf.
La rue des Augustins abrite la Plachotte, l’un des plus beaux coins du centre historique de Bayonne, avec ses maisons à colombages et sa tour romaine, dont la base date en fait de l’époque romaine. D’autre part, le Port-Neuf est l’un des plus caractéristiques du Grand Bayonne, avec ses arches. Ces arches nous rappellent que toutes ces rues étaient autrefois des canaux et qu’elles le sont restées jusqu’au XVIe siècle, comme nous l’a expliqué notre guide.
Les chocolateries de Bayonne
Dans la rue des Augustins se trouve la chocolaterie Cazenave, la plus ancienne de Bayonne, datant de 1854. Une tasse de chocolat, ses fameux mousseux, sous le vitrail de son salon de thé Art nouveau, c’est presque un must.
Anecdote de voyage
N’oubliez pas d’aller aux toilettes dans la chocolaterie. Oui, les toilettes, vous avez bien lu. Pour y accéder, dans un bâtiment attenant au salon de thé, vous traverserez une cour avec un spectaculaire escalier du 17e siècle. Il semblerait qu’il y en ait d’autres dans la ville, mais tous dans des bâtiments privés qui ne sont pas accessibles, alors ne ratez pas l’occasion.
Une chocolaterie parmi les lieux à visiter à Bayonne ? Oui, car le chocolat est une institution ici. Bayonne a été la première ville de France à en fabriquer, dès le XVIIe siècle, une fabrication encouragée par les juifs séfarades expulsés d’Espagne. Au XVIIIe siècle, on comptait une trentaine de chocolateries, trente et une exactement, selon notre guide, à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. Aujourd’hui, nous ne savons pas s’il y en a autant, mais aucune n’a l’histoire de Cazenave et aucune ne produit du chocolat avec des fèves biologiques. Il n’y a qu’une seule autre chocolaterie où le chocolat est produit à 100 % à partir de fèves de cacao, Monsieur Txocola. Une nouvelle institution dans la ville, elle date de 2017 où l’on peut découvrir le processus de fabrication.
Les mousseux de la chocolaterie Cazenave
Si vous souhaitez emporter une tablette et des chocolats, nous aimons aussi les chocolats de Puyodebat. Nos préférés : les chocolats au piment d’Espelette, les craquinettes et la tablette de chocolat basque. Nous ne sommes pas allés à Bayonne, mais il y a un salon de thé façon chocolat appelé À moustache juste à côté de la cathédrale. Si vous voulez tremper votre moustache dans le chocolat, c’est un autre bon endroit.
Les vestiges des anciens remparts du vieux Bayonne
Environ 3,5 km de trois remparts différents ont été préservés à Bayonne. Le mur médiéval anglais, construit sur le mur romain du 4e siècle, qui entoure ce que l’on appelle aujourd’hui le Grand Bayonne. Le mur du début du XVIe siècle, construit par les Français après la reconquête de la ville, qui protège également le Petit Bayonne. Et les constructions militaires de Vauban, l’ingénieur omniprésent du Roi Soleil, qui, au XVIIe siècle, a remodelé et renforcé les fortifications de la ville en les entourant de douves, d’eau et de végétation.
La Porte d’Espagne est un condensé de toute cette histoire militaire. Elle marque l’entrée sud de la ville depuis la construction par les romains au IVe siècle,c’était l’entrée du Cardo Maximus . Au Moyen Âge, il était protégé par une barbacane. Et au XVIIe siècle, elle a été renforcée et a pris son aspect actuel avec son boulevard, ses casemates et son pont-levis.
Anecdote de voyage
La muraille romaine a été conservée jusqu’à la fin du Moyen Âge. Depuis, des bâtiments ont été construits dessus. Cependant, certaines des 33 tours rondes, une tous les vingt mètres, construites sur la muraille romaine alternent entre les bâtiments. Aujourd’hui, vous pouvez dormir à l’intérieur de l’une d’entre elles à l’Hôtel Des Basses Pyrénées.
La place de la liberté
La place de la Liberté est un autre lieu incontournable de Bayonne. Ce n’est pas la plus belle place de Bayonne, mais c’est l’une des plus animées, surtout pendant les fêtes. Nous l’avons vue en pleine effervescence la nuit du 21 juin, à l’occasion de la Fête de la Musique, qui fait vibrer toutes les villes de France. Mais le grand événement, ce sont les fêtes de Bayonne, fin juillet, où toute la ville se pare de rouge et de blanc, comme à Pampelune.
Hôtel de ville de Bayonne
L’hôtel de ville néoclassique, situé sur cette place, est le lieu de la proclamation qui donne le coup d’envoi des festivités, en français, en basque et en gascon. Les statues qui le couronnent portent également des foulards rouges pendant les festivités.
Anecdote de voyage
Nous avons vu les statues porter des écharpes bleues au lieu de rouges pour célébrer le fait que l’Aviron Bayonnais, le club de rugby de la ville, venait de remonter en Top 14, le plus haut niveau du rugby français et le meilleur club de rugby au monde. Au-delà des fêtes de fin d’année, le rouge est de rigueur à Bayonne : c’est la couleur de l' »ennemi » Biarritz Olympique !
Le petit Bayonne : Le Château Neuf et les musées
Lorsque le roi de France reprend Bayonne au milieu du XVe siècle, il construit son propre château : le Château Neuf. Ce château, situé sur le point culminant du Bourg Neuf, aujourd’hui Petit Bayonne, existe toujours. Mais on ne peut pénétrer que dans sa cour : les bâtiments abritent l’université et les services administratifs du Musée basque. On peut en revanche en faire le tour pour rejoindre la belle porte de Mousserolles et poursuivre la visite des fortifications de Bayonne.
Dans le Petit Bayonne, on trouve également l’église néogothique Saint-André et les deux musées les plus importants de la ville : le musée basque et le musée Bonnat-Helleu, le musée des Beaux-Arts de Bayonne. Nous ne sommes pas arrivés à temps pour les visiter.
Anecdote de voyage
Ne manquez pas le Trinquet Saint-André, le plus ancien trinquet de France, avec son toit en bois. C’est un Bayonnais qui nous y a emmenés, sinon nous l’aurions manqué.
Le quartier Saint-Esprit et ses peintures murales
Si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à traverser le Pont Saint-Esprit pour rejoindre la rive droite de l’Adour, le quartier Saint-Esprit. C’est ici que se sont installés les séfarades qui ont commencé à produire du chocolat. C’est aujourd’hui l’un de ces quartiers typiques qui avaient jusqu’à récemment une réputation d’insécurité et qui sont devenus bohèmes. En flânant dans ses rues étroites, comme la rue St-Catherine, vous rencontrerez des magasins de vêtements vintage, des boutiques d’artisans, des échoppes de restaurateurs… et beaucoup de peintures murales
Le street art de Bayonne nous a conquis, et c’est ici que se concentrent la plupart des œuvres de grande envergure – le Grand Bayonne et le Petit Bayonne ont un peu moins d’espace. Voici d’ailleurs l’une de nos œuvres préférées : Tides de Nevercrew, avec ses baleines.
Anecdote de voyage
Chaque année en octobre à Bayonne, le festival d’art urbain Points du Vue fait découvrir d’autres œuvres à la ville. Vous pouvez demander une carte des peintures murales à l’office de tourisme ou la consulter en ligne ici.
Les monuments les plus importants du quartier Saint-Esprit sont l’église Saint-Esprit, qui lui a donné son nom, et la citadelle Vauban, qui, comme le Château-Vieux, appartient à l’armée et ne se visite pas. Nous avons déjà mentionné qu’il existait une fortification dans chaque quartier, chacune liée à une période historique : dans ce cas, elle rappelle la réorganisation générale des frontières au XVIIe siècle.
Où dormir et manger à Bayonne
Nous avons tout aimé à Bayonne, y compris l’hôtel. Nous avons séjourné à l’Hôtel Koegui, un quatre étoiles qui allie modernité et culture basque. Sa décoration est étonnante, si la corbeille de fruits au petit déjeuner est une corbeille de fruits ! Mis à part la décoration, la chambre est très confortable, le personnel est très gentil, ils nous ont même laissé mettre notre gâteau basque dans le frigo de leur cuisine et c’est en plein centre.
Quand j’ai dit que nous aimions tout à Bayonne, je parlais bien sûr aussi de la nourriture. L’Hôtel Koegui lui-même est un très bon endroit pour manger, nous y avons d’ailleurs dîné. Mais nous avons aussi essayé le Restaurant des Basses Pyrénées, oui, celui de l’hôtel avec la chambre dans la tour médiévale et nous le recommandons vivement. Il dispose également d’une belle terrasse sur la rue Passemillon et propose un menu déjeuner à 26 euros. D’ailleurs, si vous voulez dormir à l’hôtel, vous pouvez voir les prix ici.
Comment se rendre et se garer à Bayonne ?
Vous pouvez vous rendre à Bayonne en train, depuis Bordeaux ou Saint-Jean-de-Luz par exemple, la gare se trouvant dans le quartier St-Esprit. Si, en revanche, vous arrivez en voiture, vous trouverez des places de parking gratuites dans la rue près du pont du St-Esprit, dans le quartier du St-Esprit. De l’autre côté de l’Adour, dans le centre, tous les parkings sont payants. Il existe également plusieurs parkings dans la ville, mais ils sont chers.
Vous savez maintenant tout ce qu’il faut savoir pour visiter la ville la plus basque de France.
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