La Corse, assez connue pour ses paysages de toute beauté, est une destination très prisée par de nombreux visiteurs. Il faut reconnaître que cette île située dans la mer Méditerranée possède d’innombrables atouts. On y retrouve des lieux pour tous les goûts, entre la mer et la montagne, avec de charmants petits villages. Nous vous invitons d’ailleurs à découvrir trois de ses destinations encore méconnues du grand public.
Adorable ville côtière de la Haute-Corse, l’Île-Rousse est un endroit idyllique qui vous réserve d’inoubliables vacances face à la Méditerranée. Elle vous propose des bains sous le soleil de Balagne et de bonnes baignades dans les eaux turquoise de ses plages au sable fin. Optez pour l’exploration des montagnes de l’arrière-pays et prenez le temps de vivre tout simplement.
Cette île présente assez d’endroits uniques et agréables à vivre. Y passer un séjour c’est choisir le meilleur des cadres de vie et un environnement assez reposant. Ainsi, il va de soi de poser vos valises dans un endroit confortable comme par exemple l’hôtel Santa Maria, avant d’aller visiter la ville.
Nous vous recommandons de commencer vos visites par la dégustation des mets typiques de l’île. Vous serez alors séduit par la richesse culinaire, notamment grâce à des spécialités comme le fromage et la charcuterie corse.
Par ailleurs, nous vous conseillons vivement de faire voyager vos papilles avec le Cuggiole, un biscuit traditionnel servi sur l’île. Il promet une explosion de saveurs qu’apprécient la plupart des touristes. En passant par la Balagne, ne résistez pas à la tentation de déguster leurs vins.
Découvrez les calanques de Piana
Les calanques de Piana se retrouvent sur la côte ouest à mi-chemin entre Ajaccio et Calvi, sur la route bordant la mer de Corse. Il s’agit d’une ville inscrite dans le patrimoine mondial de l’UNESCO, en raison de ses nombreuses montagnes. Cette ville vous ouvre les portes sur des randonnées dans ses divers paysages apaisants. Avec le golfe de Porto et le golfe de Girolata plus au nord, vous serez plus que satisfaits de votre voyage ainsi que de vos moments en famille.
Par ailleurs, cette destination regorge d’atouts culinaires que vous pourrez découvrir. Vous pourrez vous y faire plaisir avec les multiples restaurants. Il comporte également divers hôtels assez luxueux et reposants pour vous permettre d’évacuer le stress et la fatigue en fin de journée. Vous aurez donc accès à des chambres et suite de haut standing.
Explorez la réserve naturelle de Scandola
Si vous avez envie de faire une croisière en Corse, la réserve naturelle de Scandola est ce que vous devez impérativement visiter. Ce lieu est un véritable havre de paix. Il vous présente une étendue d’eau assez vivifiante. Cet endroit de la Corse est idéal pour évacuer le stress et mieux vivre des moments en famille ou entre amis. Pensez toutefois à bien vous équiper, si vous voyagez avec un enfant, afin de mieux profiter de votre séjour.
La réserve naturelle de Scandola fait partie de la liste des lieux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est également une aire marine protégée, qui abrite de nombreuses espèces qui avaient disparu de la méditerranée. Ce site qui présente la partie émergée d’un ancien volcan partiellement effondré a de nombreux spectacles à vous offrir.
Approfondissez donc votre connaissance de l’île de beauté en allant à la découverte de ces destinations inédites.
A cause du mauvais temps lors de la deuxième étape de ce roadtrip dans le sud de la France, j’ai décidé de raccourcir la visite au parc naturel régional de Camargue pour remonter vers l’intérieur des terres. La ville de Nîmes n’est qu’à 40 kilomètres d’Aigues Mortes, j’ai donc choisi cette option.
J’ai trouvé un parking dans le centre-ville près de la Maison Carrée et j’ai commencé ma visite de Nîmes. Pour visiter les lieux les plus emblématiques de la ville, vous pouvez dessiner un triangle sur la carte de la ville qui s’étend entre la Maison Carrée à l’ouest, la Place des Carmes à l’est et les arènes de Nimes au sud.
La Maison Carrée – l’un des temples romain les mieux conservés au monde
La Maison Carrée est un ancien temple romain et il est surprenant de voir l’état de conservation fantastique dans lequel il est présenté. Rien d’autres dans la ville depuis le 5e siècle après JC n’aura dominé le forum de l’ancienne ville de Nîmes. A l’intérieur de la « Maison Carrée », ils proposent un film en 3D avec lequel on peut revivre le passé historique de la ville et se faire une idée de la vie à Nîmes à l’époque romaine.
Juste à côté, vous trouverez un office de tourisme où vous pourrez prendre une carte gratuite et des brochures touristiques de Nîmes et de la région.
La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes et la vieille ville de Nîmes
La vieille ville de Nîmes n’a pas de déchets. Les rues sont bien préservées et vous trouverez de nombreux magasins et peu de voitures autour de vous.
J’ai profité de l’occasion pour manger une salade absolument délicieuse. Que je ne recommande pas à tous mes amis végétariens ! Pleine de jambon, de fromage et un peu de verdure. L’endroit s’appelle Le Petit Mas et vous pouvez manger en terrasse. Pour le prix, comptez seulement 20 euros pour deux personnes.
La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes est à mi-chemin entre la Maison Carrée et la place des Carmes et la visite de son intérieur en vaut la peine. Elle a été construite à la fin du XIe siècle et, à travers ses murs, vous ferez un voyage historique grâce aux rénovations continues que la cathédrale a subies au cours des siècles.
Autour d’elle, les rues adjacentes sont piétonnes et c’est un plaisir de s’y promener sans voiture et d’admirer les vieilles façades et les éléments décoratifs tels que les gargouilles.
Les arènes de Nîmes : l’amphithéâtre romain le plu connu
Le monument le plus célèbre et le plus visité de Nîmes est sans doute les Arènes. C’est un grand cirque romain en bon état. Il a été construit au cours du premier siècle et mesure 133 mètres de long sur 101 mètres de large. La façade est formée de deux niveaux à partir de 60 arcs. A l’époque, il était capable d’accueillir 20.000 spectateurs et aujourd’hui se déroulent des corridas si populaires et bondées dans cette région du sud de la France.
A l’intérieur se trouve plusieurs documentaires qui retracent le passé des gladiateurs et l’histoire actuelle de la tauromachie à Nîmes et dans le sud de la France.
Les Jardins de la Fontaine et le Temple de Diane
A côté de la ville, il y a un véritable poumon vert appelé les Jardins de la Fontaine. C’est un joli parc au bord de la rivière et vous trouverez quelques couples qui font les photos de mariage habituelles dans cet endroit spécial.
En plus des jardins, des arbres et des terrasses où vous pouvez prendre un verre, il y a aussi un curieux temple romain appelé le temple de Diane. La fonction exacte du temple est inconnue. Il peut être visité gratuitement et vous pouvez entrer par les couloirs intérieurs et contempler les gravures anciennes sur ses murs.
Nous vous racontons notre expérience de l’une des « attractions » les plus visitées et, sans aucun doute, les plus macabres de la capitale française. Tout sur la visite des catacombes de Paris : d’un peu d’histoire aux sensations ressenties en les parcourant, en passant par les légendes et les mystères et les informations pratiques (billets, prix, réservation en ligne, etc.).
« Arrêtez, c’est ici l’empire de la mort. » Que feriez-vous si vous lisiez cela au-dessus d’une porte à 20 mètres sous terre ? La logique voudrait que personne n’ose franchir ce seuil. Mais la logique et l’esprit humain ne font pas toujours bon ménage. Derrière cette porte se trouve l’ossuaire municipal des catacombes de Paris, qui contient les restes d’environ – qui peut le calculer avec précision – 6 millions de Parisiens.
Un « empire de la mort » habité par 6 millions de sujets qui peuplent un véritable labyrinthe au cœur du Paris souterrain. Un « empire de la mort » qui reçoit des milliers et des milliers de visites d’hommes et de femmes qui ne sont pas ses sujets, qui appartiennent à d’autres temps et qui ont encore de la chair, mais qui ressentent une inexplicable attirance pour le macabre. Deux de ces visiteurs, c’était nous, et non, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous sommes tombés sous le charme…
A la fin du XVIIIe siècle, certains cimetières parisiens sont fermés pour cause d’insalubrité publique. Les corps qui y reposent sont transférés dans les galeries souterraines de la capitale. Les anciennes carrières dont les pierres ont servi à la construction des édifices parisiens. Le premier de ces cimetières à fermer est celui des Innocents, dans l’actuel quartier des Halles, en 1785. Les carrières souterraines accueillent leurs premiers locataires le 7 avril 1786 : les catacombes de Paris sont ouvertes.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les catacombes de Paris ont continué à recevoir de nouveaux corps pour atteindre le nombre incroyable de 6 millions d' »âmes ». Plus de 150 cimetières de monastères, couvents et autres lieux de culte sont venus enrichir l’ossuaire souterrain jusqu’en 1859.
Sensations lors de la visite des catacombes de Paris
Sur le site officiel des catacombes de Paris, on parle d’un « enchevêtrement de galeries sombres et de couloirs étroits », peut-être pour lui donner cet air de film d’horreur qui attire les visiteurs. Mais, pour être honnête, je dois dire que les galeries sont assez grandes et même suffisamment éclairées. J’ose dire qu’une personne claustrophobe pourrait les parcourir sans problème. Ce qui est le plus frappant, et qui peut faire frissonner les plus sensibles, c’est la « mise en scène » : cette décoration que le site Internet définit comme « romantico-macabre ».
Pouvez-vous imaginer un cœur fait de crânes, ou un pilier en forme de tonneau fait de crânes et de tibias – on l’appelle « tibia rotunda » et il se trouve dans la crypte de la Passion ? On peut les voir dans les catacombes de Paris, parmi beaucoup d’autres « œuvres » faites d’ossements humains. Sur le moment, vous les admirez, elles vous fascinent, elles vous surprennent… mais après un certain temps, si vous pensez qu’il s’agit des restes de personnes comme vous, ne devriez-vous pas être ému ou même horrifié ? Peut-être, mais après tout, nos restes ne sont plus rien après notre mort et ils deviennent donc de l’art, immortels, non ?
La promenade, qui emprunte des rues et des avenues portant leur nom, comme s’il s’agissait d’une « ville parallèle » – on l’appelait autrefois une « copie de Paris » -, est également accompagnée de plaques portant des citations de poèmes et d’autres textes religieux et non religieux, qui nous incitent à méditer un peu plus sur la mort. « C’est par la méchanceté du diable que la mort est entrée dans le monde » et « L’aumône vous libérera de la mort » en sont deux exemples. Ou encore « Au son des trompettes, les morts se lèveront », ce qui fait qu’être là à ce moment-là n’est pas une bonne idée….
L’itinéraire du la visite
Dans la première partie de la visite, des panneaux d’information expliquent l’histoire des catacombes. Nous commençons par leur évolution géologique, en découvrant des curiosités comme le fait qu’il y a 45 millions d’années, il y avait une mer tropicale à l’endroit où se trouve Paris aujourd’hui. Des sédiments s’y sont accumulés, qui se sont ensuite transformés en calcaire. Des pierres qui, à partir du Ier siècle de notre ère, ont commencé à être utilisées pour construire Lutèce, le Paris romain – c’est pourquoi la période de leur formation est appelée « luténienne ». C’est ce que l’on a appelé la « pierre de Paris », qui a également été utilisée pour construire la cathédrale Notre-Dame, le bâtiment du Louvre et de nombreux autres palais parisiens.
Des panneaux expliquent également l’histoire de l’ossuaire, la nécessité de fermer les anciens cimetières de Paris, la rénovation des carrières, etc. Au cours de la visite, d’autres panneaux expliquent des faits intéressants sur la construction et l’aménagement du site, tels que les systèmes de ventilation et de soutènement et les bandes sur le toit pour se repérer.
Après la première partie de la visite à travers les anciennes carrières, vous arrivez à la porte précédée de deux piliers néo-babyloniens. Vous entrez alors dans l’empire de la mort.
La longueur totale du parcours est d’environ 2 km, même s’il semble plus long, non pas parce qu’il n’est pas « divertissant », mais parce qu’il est émotionnellement intense. L’ossuaire mesure environ 800 m de long et couvre une surface de pas moins de 11 000 m2. Prévoyez au moins une heure pour la visite.
Informations pratiques : Billets, tarifs, vente en ligne, accès, plan
Voici quelques informations pratiques pour votre visite des catacombes de Paris :
Adresse : l’entrée est à cette adresse 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy (place Denfert-Rochereau), attention car la sortie n’est pas au même endroit, vous sortez rue Rémy Dumoncel ;
Comment s’y rendre : il y a une station de métro et de RER (ligne B) juste devant l’entrée des catacombes, la station Denfert-Rochereau, et les bus 38 et 68 (dans tous les cas, Google Maps fonctionne très bien à Paris pour savoir comment s’y rendre en transports en commun depuis n’importe quel endroit de la ville) ;
Accessibilité et autres informations : il y a 130 marches à descendre et 83 marches à monter pendant la visite et le site n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Il n’y a pas de toilettes – il y a des toilettes payantes dans la boutique de souvenirs en face de la sortie – ni de sacs à dos ou de grands sacs, et il n’y a pas de vestiaire ;
La température est d’environ 14°C toute l’année et l’air est humide, il faut donc être prévoyant, surtout en été ;
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 20h30, fermeture de la billetterie à 19h30 ;
Tarifs : plein tarif 17 €, tarif réduit 14 € (conditions sur le site officiel), il y a des audioguides pour 5 € également en anglais (nous ne l’avons pas pris donc nous ne pouvons pas dire comment c’est, bien que nous étions reconnaissants d’avoir plus de liberté pour les sensations de la visite).
La brochure avec le plan de la visite des Catacombes de Paris n’est pas incluse dans le prix normal du billet ;
Billets en ligne : seules 200 personnes à la fois peuvent entrer dans les Catacombes, l’un des musées les plus visités de Paris, et il y a donc souvent des files d’attente. Pour éviter les files d’attente, vous pouvez réserver en ligne sur le site officiel, bien que ce soit plus cher. Si vous ne réservez pas, il est préférable d’arriver au moins une demi-heure avant l’heure d’ouverture.
Curiosités : Légendes sur les catacombes, mystères, films, célébrités, entrées illégales ?
Il existe de nombreuses curiosités sur les catacombes de Paris. Certaines sont chiffrées, par exemple, saviez-vous que 300 kilomètres de catacombes ont été fouillés au total, mais que seule une petite partie d’entre elles est aujourd’hui visitable ?
D’autres concernent l’histoire de la visite des catacombes. Dès la fin du 18e siècle, les catacombes étaient visitées par les « curieux ». L’empereur autrichien François Ier les a même visitées en 1814 et Napoléon III et son fils en 1860. Mais le plus curieux est la fête macabre qui s’est déroulée dans la nuit du 2 avril 1897, à laquelle ont participé « sages, artistes et bourgeois », selon le site web des catacombes.
Les catacombes abritent également des personnages célèbres, comme Charles Perrault, créateur de contes pour enfants tels que Le Petit Poucet, Cendrillon et La Belle au bois dormant – mais Disney n’y tournerait certainement pas ses films – ou Robespierre, à côté des corps d’autres personnes guillotinées pendant la Révolution française.
Et puis, bien sûr, il y a les histoires de mort… Au cours de la visite, on traverse une galerie de sculptures réalisées directement dans la pierre de l’ancienne carrière et représentant le port de Mahón, à Minorque -lorsque nous y sommes allés, elle devait être fermée car nous ne l’avons pas vue-. Elles ont été réalisées par un gardien des carrières, vétéran de l’armée de Louis XV, en souvenir de l’endroit où il avait été emprisonné. Le pauvre homme est mort dans les catacombes lors d’un éboulement – si vous connaissez le français, vous pouvez voir la vidéo sur la page d’accueil du site des catacombes, où ils racontent l’histoire. Il n’est pas le seul à y avoir trouvé la mort, un autre est Philibert Aspairt, brancardier à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce pendant la Révolution française, qui est entré dans les catacombes par un escalier de la cour de l’hôpital en 1793 et dont le corps n’a été retrouvé que 11 ans plus tard, en 1804, sans que l’on connaisse la cause de son décès. On dit qu’il y était descendu à la recherche de la cave de l’hôpital…
Bien sûr, un endroit comme celui-ci ne peut être dépourvu d’histoires de mystères, de fantômes et de légendes. À Scyfy, on a projeté cette vidéo sur l’histoire d’une caméra trouvée dans les années 90 dans une partie des catacombes non ouverte au public – je vous préviens que la voix de la fille « d’outre-tombe » dans les gros titres est très agaçante -. Une personne a été filmée en train de montrer les tunnels et soudain, elle se met à courir de plus en plus fort, terrifiée, jusqu’à ce qu’elle laisse tomber la caméra sur le sol, la dernière chose que l’on voit étant ses pieds qui courent… On n’en sait pas plus sur le propriétaire de la caméra.
Il existe même un film d’horreur aux accents d’aventure archéologique, assez mauvais, dans lequel les catacombes sont les protagonistes : As Above, So Below est le titre original en anglais et Les Catacombs en français.
Meurtres, rituels sataniques, histoires de fantômes, de visiteurs qui se perdent et ne ressortent jamais ou qui remarquent des présences et même des tentatives d’étranglement par des êtres inconnus… toutes sortes de légendes entourent les catacombes de Paris et circulent sur internet. Les catacombes sont le « paradis » des enquêteurs du paranormal ! Il existe de nombreux « cataphiles », des amoureux des catacombes, qui y pénètrent illégalement par leurs entrées interdites en quête d’aventure. Ou des jeunes qui le font pour « s’amuser » lors d’une soirée, comme ceux qui, en 2011, se sont perdus et ont passé deux jours à errer dans les tunnels souterrains des catacombes non ouverts au public – vous pouvez lire la nouvelle dans Le Parisien.
Même sans mystères ni légendes, les catacombes de Paris sont un lieu à visiter absolument, mais une pincée de sel ne fait jamais de mal…
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