La Polynésie est une destination de rêve qui séduit par la beauté de ses paysages, la richesse de sa culture et l’hospitalité légendaire de ses habitants. Nous vous invitons à découvrir les incontournables de ce paradis tropical lors d’un voyage qui marquera vos esprits à jamais.
Partez en randonnées et explorez les trésors naturels de la Polynésie
Les îles polynésiennes offrent un terrain exceptionnel pour les amateurs de randonnée. Les sentiers traversent des montagnes verdoyantes, des vallées luxuriantes et mènent à des cascades cachées. En empruntant ces chemins, vous accédez à des belvédères avec des panoramas spectaculaires sur les lagons turquoise et l’immensité de l’océan Pacifique.
Pour vivre une expérience complète lors de votre voyage en Polynésie, faites-vous accompagner par un guide local. Celui-ci partagera avec vous les secrets de la flore et de la faune, ainsi que les légendes qui habitent ces lieux. Les cascades de Tahiti, comme celles de Fautaua ou de Vaipahi, sont des joyaux naturels à ne pas manquer.
Faites de la plongée et du snorkeling dans les lagons
La Polynésie est un véritable paradis pour les amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling. Les lagons aux eaux cristallines abritent une biodiversité exceptionnelle, faisant de chaque découverte une aventure unique. Que vous soyez débutant ou expérimenté, les sites polynésiens vous proposeront des moments inoubliables. En explorant les fonds, vous avez la chance de nager aux côtés de poissons tropicaux, de raies manta majestueuses, de tortues et même de requins inoffensifs. Les atolls à l’instar de Rangiroa ou Fakarava sont réputés pour leurs passes où la vie subaquatique est d’une richesse incroyable. Les jardins de corail offrent également un spectacle fascinant de formes et de couleurs.
Goûtez aux saveurs de la cuisine polynésienne
La gastronomie polynésienne est un mélange de traditions et d’influences diverses. Nous vous invitons à déguster des mets authentiques qui reflètent l’âme des îles et le savoir-faire des habitants. Parmi les spécialités, le poisson cru au lait de coco est l’un des plats emblématiques de l’archipel. En général servi en entrée, il est à la fois frais, succulent, et constitue une introduction parfaite à la cuisine locale.
Le poulet fafa, préparé avec des feuilles de taro, est un autre mets incontournable que vous devriez goûter. Ne manquez pas non plus le poe, un dessert à base de fruits et de manioc, souvent agrémenté de lait de coco. Ces douceurs sucrées sont parfaites pour terminer un repas sur une note délicate. Pour accompagner ces plats, n’hésitez pas à essayer des boissons comme le jus de tamarin qui apporte une touche vivifiante à votre expérience gastronomique.
Rencontres et traditions : vivez au rythme des Polynésiens
La richesse de la Polynésie ne se trouve pas seulement dans ses paysages, mais aussi dans sa culture et ses traditions. Nous vous encourageons à aller à la rencontre des habitants, à partager leurs coutumes et à participer à leurs festivités. En vous immergeant dans ces événements, vous vivrez des moments forts en émotion.
L’artisanat, qu’il s’agisse de sculpture sur bois, de tressage ou de confection de bijoux en nacre, est également à découvrir lors de votre séjour. Les légendes polynésiennes sont transmises de génération en génération et font partie intégrante de l’identité locale. Les tatouages traditionnels, les pratiques ancestrales et le respect de la nature sont autant d’éléments qui vous rapprochent de l’essence même de ces îles.
Bali, connue pour ses paysages luxuriants et sa culture intéressante, cache des secrets et des curiosités qui vous laisseront pantois. Saviez-vous par exemple qu’il existe un jour de silence et que l’île des Dieux « cultive » le café le plus cher du monde ? Dans cet article, nous vous présentons 10 curiosités sur Bali et les Balinais que vous ne connaissiez peut-être pas.
Dès que vous poserez le pied sur cette île, vous constaterez qu’il s’agit d’une destination atypique. Bali est unique et magnétique, non seulement parce qu’on y pratique une religion qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde, mais aussi parce que tout y est imprégné d’une aura mystique qui, espérons-le, ne s’éteindra jamais (même si le tourisme de masse rend les choses difficiles). Prêt à découvrir 10 particularités et curiosités de Bali ?
1. L’hindouisme balinais, une religion unique
À Bali, vous aurez l’occasion d’approcher une culture et une religion uniques. L’hindouisme balinais, qui n’est pas seulement une religion mais un mode de vie, est un mélange de spiritualité hindoue et d’éléments locaux et animistes. Les Balinais croient en une multitude de divinités et d’esprits, et leur vie quotidienne est ponctuée de rituels et de cérémonies religieuses.
Chaque petite maison possède un petit autel précis, mais les temples constituent le cœur de la vie religieuse balinaise. Ils servent de lieux de culte, où les fidèles font des offrandes et accomplissent des rituels pour honorer les dieux et les esprits, il y en a des milliers disséminés sur toute l’île !
2. Nyepi, le jour du silence
L’une des curiosités de Bali qui nous a le plus choqués est l’existence de Nyepi, un jour de silence absolu dans toute l’île. Pendant cette célébration particulière, qui correspond au Nouvel An hindou balinais, les habitants et les touristes doivent s’abstenir de parler, de travailler, d’allumer les lumières et de participer à tout travail, qu’il soit professionnel ou de loisir. Même les vols et les activités touristiques sont suspendus pendant cette période.
L’idée est de faire de cette date un moment de réflexion, de méditation, d’apaisement et d’analyse de sa vie et de ses actes.
3. Les offrandes quotidiennes
L’une des choses que nous avons le plus appréciées à Bali a été de voir comment les Balinais font leurs offrandes quotidiennes, appelées « Canang Sari », qui consistent en de petits paniers de feuilles de palmier décorés de fleurs, de riz, d’encens et d’autres éléments symboliques (allant de pièces de monnaie à des biscuit).
Les Canang Sari sont placés dans les temples, sur les autels des maisons et dans d’autres lieux sacrés, en signe de gratitude et de dévotion envers les esprits. Où que vous alliez, vous en rencontrerez et nous les trouvons magnifiques.
4. La philosophie du Tri Hita Karana
Le Tri Hita Karana est au cœur de la vie quotidienne des Balinais et guide leurs actions et leurs décisions dans divers aspects de la vie, de la religion à la société, en passant par l’économie et l’environnement. Le respect des principes du Tri Hita Karana est considéré comme le gage d’une vie pleine et harmonieuse, tant sur le plan individuel que collectif.
Il s’agit essentiellement d’un concept qui promeut l’équilibre : Tri signifie trois, Hita signifie bonheur et Karana signifie cause. Nous pourrions donc le traduire par « les 3 causes du bonheur ». Et quelles sont-elles ? L’harmonie avec les dieux, entre les hommes et avec la nature. Oserez-vous la pratiquer ?
5. Bali, bien plus qu’une île
Il est normal de penser à l’île de Bali quand on prononce son nom, mais tout le monde ne sait pas que Bali est bien plus qu’une île… au sens propre. Bali est une province qui comprend 3 autres îles. Il s’agit de Nusa Penida, Nusa Lemongan et Nusa Ceningan.
6. Le limage des dents, une étape importante dans la vie d’un Balinais
Pouvez-vous imaginer fêter la fin de votre adolescence en vous faisant limer les dents ? C’est exactement ce qui arrive traditionnellement aux jeunes de 16 à 18 ans à Bali. La cérémonie, appelée « Potong gigi », est considérée comme le passage à l’âge adulte et consiste à limer les canines supérieures afin d’obtenir un sourire plus esthétique (cet acte est considéré comme une purification pour éliminer les impuretés et les vices). Curieux, non ?
7. Le royaume des rizières
Au-delà de leur beauté spectaculaire (nous n’avons jamais vu de verdure aussi verte que celle des rizières de Bali), les rizières ont une importance culturelle brutale : elles sont le symbole de l’ancienne sagesse agricole de Bali et de la relation harmonieuse entre l’homme et la nature.
Pendant des siècles, les paysans balinais ont cultivé ces rizières en terrasses en utilisant des techniques traditionnelles transmises de génération en génération. Elles représentent l’interconnexion entre la terre, l’eau et la communauté, et sont un rappel constant du profond respect et de l’attention que les Balinais portent à leur environnement naturel.
8. le Kopi Luwak, le café le plus cher (et le plus rare) du monde
Saviez-vous qu’à Bali, vous pouvez déguster le café le plus cher du monde, qui coûte des centaines d’euros le kilo ? Pourtant, peu de gens s’y intéressent et cela n’a rien à voir avec son prix : le kopi luwak est produit à partir de grains de café excrétés par des civettes, un curieux petit animal qui, sans le savoir, est à l’origine de ce délice.
On se pose toujours la même question : qui a eu l’idée de le goûter pour la première fois ?
9. La montagne sacrée de Bali
Le mont Agung est la plus haute montagne de Bali et est considéré comme sacré par la population locale. Il est considéré comme la demeure des dieux et constitue un lieu important pour la méditation, les pèlerinages et les cérémonies religieuses. Les Balinais pratiquent des activités spirituelles sur les pentes du mont Agung en signe de dévotion et de respect pour le divin.
C’est un volcan actif et ce n’est pas le seul… en fait, l’une des activités les plus riches en adrénaline à faire à Bali est l’ascension du mont Batur. Mais mieux vaut être en bonne forme physique car l’ascension est assez exigeante.
10. Une danse particulière
Une autre curiosité de Bali est qu’on peut y assister à des spectacles de danse et de musique traditionnelles, appelés Kecak.
Imaginez un groupe d’artistes formant un chœur qui n’a besoin d’aucun instrument, juste de leurs voix. Ce chœur fournit le rythme et la musique de fond, tandis que les danseurs exécutent des mouvements expressifs et dramatiques qui racontent l’histoire du Ramayana.
L’un des spectacles les plus célèbres est la « danse du feu Kecak » au temple d’Uluwatu.
Les danseurs exécutent leur danse autour d’un feu de joie, créant une atmosphère mystique et captivante qui vous coupera le souffle.
Bonus : mariage balinais
Saviez-vous qu’il est possible de se marier à Bali selon le rite traditionnel ? D’accord, c’est un peu touristique, nous n’allons pas le nier, mais si vous êtes un romantique invétéré, cela peut être une activité touristique inoubliable et pleine d’amour ! Ce n’est pas donné, mais c’est un jour dont vous vous souviendrez toujours.
Connaissiez-vous ces curiosités sur Bali ? Laquelle vous a le plus surpris ? La vérité est qu’il y a quelques autres curiosités que nous avons laissées de côté, mais c’est mieux ainsi : vous les découvrirez par vous-même en voyageant dans cette petite île particulière et unique perdue en Indonésie.
S’il y a bien une chose que l’on est sûr de visiter en Thaïlande, ce sont les temples. Il y en a des dizaines de milliers, alors le seul problème est de savoir lequel choisir. Après avoir passé deux semaines dans la capitale thaïlandaise, nous pensons que ces temples sont les plus importants de Bangkok, ceux que, selon nous, vous ne devez manquer sous aucun prétexte. Les quatre premiers sont les véritables incontournables et, si vous le souhaitez, vous pourrez visiter les autres lors de votre « Bangkok temple tour ».
Préparez-vous car sa décoration n’est pas des plus discrètes. Vous ne souffrirez pas du syndrome de Stendhal, mais la quantité d’or, de fresques, de statues… peut finir par vous submerger. A tel point que nous vous recommandons de ne pas en visiter plus de deux dans la même journée si vous ne voulez pas être saturé et les voir tous se ressembler.
Avant de vous lancer dans votre « aventure bouddhiste », n’oubliez pas le code vestimentaire pour la visite des temples en Thaïlande : les épaules et les genoux doivent être couverts, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
Temple du Bouddha d’Émeraude dans le palais royal de Bangkok
Nous commençons par le temple le plus important de Bangkok : le Wat Phra Kaew, situé dans le complexe du Grand Palais Royal. Il s’agit du temple bouddhiste le plus sacré de Thaïlande, où se déroulent les cérémonies les plus importantes, notamment l’investiture des patriarches suprêmes de Thaïlande – la plus haute autorité bouddhiste du pays – et le couronnement des rois. Nous le connaissons bien : nous étions à Bangkok lorsque le roi actuel, Rama X, a été couronné.
Le nom officiel du temple est Wat Phra Si Rattana Satsadaram : « le temple qui contient le beau joyau du monastère du maître divin ». Quel est ce joyau ? Le Bouddha d’émeraude. Une petite figurine de 66 cm représentant un Bouddha Gautama assis en position du lotus, sculpté en jade – non, ce n’est pas de l’émeraude véritable – avec des robes en or.
A savoir
Le Bouddha d’émeraude est arrivé au temple en 1784, un an après sa construction et après que le roi Rama Ier a déplacé la capitale du royaume à Bangkok. Son origine et son âge sont inconnus, bien que son style soit thaïlandais des 12e-14e siècles. Rama Ier lui-même, avant de devenir roi en 1779, l’a acquis à Vientiane, aujourd’hui capitale du Laos, comme butin de guerre.
Le Bouddha d’émeraude constitue l’ubosot – salle d’ordination – principal du temple, sur un grand piédestal et à côté de nombreuses autres figures de Bouddha et de trésors offerts par les rois et les autorités au cours des deux derniers siècles. Mais la salle d’ordination, décorée à l’intérieur comme à l’extérieur avec la petite sobriété qui caractérise tous les temples thaïlandais, n’est pas le seul monument du complexe… nous vous en parlons dans notre article sur le Grand Palais de Bangkok. Et si vous souhaitez réserver une visite du Grand Palais et du temple du Bouddha d’émeraude, vous pouvez le faire ici.
Wat Pho – Wat Phra Chetuphon : Le temple du plus grand Bouddha couché de Bangkok
Un autre des temples les plus intéressants de Bangkok, et presque aussi incontournable que le temple du Bouddha d’émeraude, est le Wat Pho, la « maison » du plus grand bouddha couché de la capitale. Il s’agit d’une statue dorée – elle est en terre cuite et en plâtre, mais recouverte de feuilles d’or – d’un Bouddha au nirvana, longue de 46 mètres et haute de 15 mètres ! Le chiffre clé est 108 : les représentations en nacre de Bouddha aux pieds de la statue et le nombre de bols qui l’entourent, où l’on peut déposer des pièces – les 108 pièces peuvent être achetées au temple même.
A savoir
Les temples bouddhistes les plus importants de Thaïlande sont les temples royaux : construits ou rénovés par les rois ou leur famille, ou dédiés à ces derniers. Ils se divisent en trois catégories : première, deuxième et troisième classe, chacune étant subdivisée en plusieurs autres catégories. Il n’y a que six temples royaux de première classe dans toute la Thaïlande, quatre se trouvent à Bangkok et l’un d’entre eux est le Wat Pho. Le temple du Bouddha d’émeraude n’entre pas dans cette catégorie, car il n’a pas de moines « résidents ».
Se retrouver face à face – ou face aux pieds, car ses pieds gigantesques seront probablement la première chose que vous verrez de l’extérieur – avec ce Bouddha est la principale raison de le visiter. Mais le complexe du temple est immense et comprend de nombreux autres monuments, quelques stupas, des statues, les restes – les cendres – de Rama I et la plus grande collection de statues de Bouddha de Thaïlande.
Wat traimit : Temple du Bouddha d’or, la plus grande statue d’or du monde
Du Bouddha le plus sacré – celui d’émeraude – et du plus grand Bouddha couché de la ville, nous passons au plus grand Bouddha d’or du monde ! au Wat Traimit. En fait, la plus grande statue en or massif de la planète, ce n’est rien. Trois mètres de haut et 5,5 tonnes du métal précieux par excellence sous la forme du Bouddha Bhumisparsha Mudra, la main droite tournée vers le sol. Rien que pour l’or, on parle de près de 270 millions d’euros, sans parler de sa valeur artistique et historique.
A savoir
Là encore, l’origine et l’âge de la statue ne sont pas clairs. Son style est du 13e-14e siècle, mais il pourrait être plus tardif. Cependant, elle se trouvait dans un temple d’Ayutthaya jusqu’au milieu du 19e siècle. On pense qu’elle a été recouverte d’une épaisse couche de stuc peint et incrustée de morceaux de verre coloré pour la protéger lors de la destruction du royaume d’Ayutthaya par les envahisseurs birmans en 1767. Cette couche a caché sa valeur jusqu’en 1954, lorsqu’en tentant de le soulever de son piédestal, les cordes se sont rompues et l’ont fait tomber. Un accident a révélé cette merveille dorée près de deux siècles plus tard !
La statue a été conservée pendant des années dans un temple mineur, en fait, en raison de sa grande taille, à l’extérieur, sous un simple toit de tôle. En 2010, un bâtiment a été construit à la hauteur de cette merveille : une grande structure en marbre de quatre étages, l’un des plus hauts bâtiments de Chinatown. La statue se trouve au quatrième étage, tandis que les deuxième et troisième étages abritent deux musées, l’un sur la création et la découverte du Bouddha d’or, l’autre sur l’histoire du quartier chinois.
Wat Arun : Le temple du lever et du coucher du soleil
Nous poursuivons notre visite des temples les plus importants de Bangkok et de toute la Thaïlande avec un autre temple royal de premier ordre : le Wat Arun, datant de la première moitié du XIXe siècle. C’est aussi l’un des temples les plus photographiés de la capitale thaïlandaise, surtout au coucher du soleil et la nuit, lorsque l’illumination de son grand prahng – une tour de style khmer – se reflète dans le fleuve Chao Phraya.
Il est connu sous le nom de temple de l’aube car il est dédié à Aruna, le dieu hindou de l’aube. Si la nuit est un bon moment pour voir sa grande tour de l’autre côté de la rivière, le jour il faut monter ses marches pour l’admirer de près, avec sa belle décoration en céramique émaillée.
Ici aussi, la tour est entourée d’autres bâtiments, pavillons et sanctuaires. Parmi eux, la salle d’ordination principale est décorée de peintures murales de la vie du prince Siddhartha et d’une statue de Bouddha conçue, selon la tradition, par le roi Rama II.
Wat Saket : Le temple du mont d’or
Il n’y a pas beaucoup de bâtiments élevés dans la vieille ville de Bangkok, alors pourquoi ne pas grimper sur une colline ? En fait, une colline artificielle avec, bien sûr, un temple au sommet. Il s’agit du Mont d’Or et du Wat Saket, construit en marbre de Carrare. Un autre des temples à voir absolument à Bangkok. Ses images de Bouddha, ses peintures murales et ses vues valent la peine d’être visitées.
Sans parler de l’ascension de la colline artificielle, de la pierre de liège décorée et de la sensation de l’eau des arroseurs pour rafraîchir l’atmosphère. Ne manquez pas de faire tourner ses rouleaux de prière et, en bas, de visiter la grotte, évidemment artificielle elle aussi.
Si vous passez par là en novembre, pendant la période de Loy Krathong, et que vous voyez le chedi – la grande structure en forme de cloche qui couronne le temple – recouvert d’un tissu rouge, nous vous déconseillons d’y monter. Cela signifie que le festival de culte de la relique du Bouddha Borommabanphot a lieu. Nous n’étions pas au courant et avons fini par monter au temple et errer dans ses salles comme des sardines dans une boîte… Mais vous pouvez tout de même y monter pour profiter de l’ambiance et des marchés qui sont installés au pied de la colline.
Le temple bouddhiste chinois de Wat Mangkon Kamalawat
Le Wat Mangkon Kamalawat, Leng Noei Yi en chinois, ne fait sans doute pas partie des temples incontournables de Bangkok, du moins sur le plan patrimonial – même si son histoire n’est pas mal non plus : il existe depuis un siècle et demi. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une visite particulière et différente.
Il s’agit du plus important temple bouddhiste chinois de Bangkok et, sans surprise, il est situé dans le quartier chinois. Ses nombreuses salles, ses figures de Bouddha, l’odeur de l’encens et, pourquoi pas, un peu de chaos, lui confèrent une atmosphère particulière. De plus, vous passerez probablement à proximité lors de votre visite du quartier chinois et l’entrée est gratuite.
Wat Suthat Thepwararam et la balançoire géante
Nous poursuivons avec un autre des temples bouddhistes les plus importants de Thaïlande, un temple de première classe : l’immense Wat Suthat. Enfin, Wat Suthat pour « amis », en fait Wat Suthat Thepwararam Ratchaworahawihan. Dans le temple, outre les cendres du roi Rama III, vous trouverez de belles peintures murales et la plus grande sculpture en bronze conservée – elle mesure huit mètres de haut – de la période Sukhothai, coulée au XIVe siècle. À l’extérieur, juste devant l’entrée, se trouve l’un des monuments emblématiques de Bangkok : le Sao Ching-Cha, une grande arche rouge appelée la « balançoire géante ».
A savoir
La balançoire géante était en fait utilisée comme balançoire lors des célébrations d’un festival dédié à Shiva. Celui qui, en se balançant, parvenait à atteindre un sac rempli de pièces d’or accroché à un poteau de bambou de quinze mètres de haut pouvait le garder. Les nombreux accidents, dont certains mortels, ont entraîné l’arrêt de la célébration.
Wat Ratchanatdaram et sa symétrie parfaite
Enfin, le Wat Ratchanatdaram. Il ne figure généralement pas dans les listes des meilleurs temples de Bangkok, mais l’absence de touristes devant ce bâtiment à la symétrie parfaite a attiré notre attention. Bien qu’il semble tout juste terminé, il a été érigé dans la première moitié du 19e siècle. Le roi Rama III l’a fait construire pour sa petite-fille, d’où son nom, qui signifie littéralement « temple de la petite-fille royale ».
Sa structure centrale, le Loha Prasat – une sorte de « château de métal » – a probablement été inspirée par d’autres temples anciens en Inde et au Sri Lanka. Quoi qu’il en soit, ses cinq tours aux grandes flèches dorées sont les plus frappantes. D’ailleurs, si vous avez envie de compter, vous verrez qu’il y a trente-sept flèches : vingt-quatre au niveau inférieur, douze au milieu et une qui couronne la troisième. Elles correspondent aux 37 vertus requises pour atteindre l’illumination dans le bouddhisme.
Autres temples de Bangkok
En réalité, nous pensons qu’avec huit temples à Bangkok, vous êtes plus que servis. Mais si vous n’en avez pas assez et que vous disposez d’un peu plus de temps, voici quelques autres temples à ajouter à votre itinéraire. Les trois derniers que nous n’avons pas visités ne l’ont pas été par manque de temps -nous sommes restés deux semaines à Bangkok- mais parce que, dans notre cas, dix étaient suffisants…
Le sanctuaire de Lak Muang, le sanctuaire-pilier de Bangkok : un pilier symbolisant l’esprit gardien de la ville y est vénéré ;
Wat Bowonniwet, ou Wat Bowon, intéressant pour ses peintures murales du 19e siècle qui incluent des représentations de la vie occidentale ;
Erawan Shrine : un petit sanctuaire hindou avec une statue de Phra Phrom, une représentation de Brahma ;
Wat Mahathat Yuwaratrangsarit : un autre temple royal de premier ordre ;
Wat Benchamabophit, le temple de marbre : on nous a dit que c’était aussi l’un des plus beaux de Bangkok, mais il est un peu éloigné du centre.
Cartes des temples incontournables de Bangkok
Voici une carte des temples les plus intéressants de Bangkok, ou du moins ceux que nous pensons mériter une visite et dont nous vous avons parlé. Cela vous permettra d’organiser plus facilement votre itinéraire.
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